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Conseil en
politiques
touristiques
Adaptation au changement climatique et
développement durable du tourisme
Formation IFORE/direction du Tourisme
24 janvier 2008
© Noël Le Scouarnec

Conseil en
politiques
touristiques
Sommaire
I. Les principaux enseignements des travaux sur le
changement climatique
II. Les impacts potentiels pour le
tourisme
III. Prolongements et pistes de recherche

Conseil en
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Le réchauffement a déjà commencé
Le réchauffement actuel est le résultat des pollutions
passées, et les pollutions d’aujourd’hui sont le
réchauffement de demain
Une situation de référence : la canicule de l’été 2003
Le poids des représentations des touristes : il n’a pas fait
plus chaud dans le midi, mais les gens n’y sont pas allés
Une redistribution régionale des flux : Normandie,
Picardie, Lorraine, et en général les montagnes en
hausse, le midi en baisse
Une modification des services : grotte, stations thermales,
thalassothérapie (lieux couverts frais) et loueurs de
bateaux ont profité de la chaleur. Repas plus légers,
boissons fraîches…
Multiplication des réservations de dernière minute

Conseil en
politiques
touristiques
Le réchauffement a déjà commencé
Au delà de l’été 2003 : quelle redistribution des flux en cas
de réchauffement ?
Mouvement vers le Nord des touristes (GB +, Esp -), à priori
un avantage pour les destinations rurales et la montagne en
été
La climatisation suffira-t-elle à faire rester les clients ? Aller
vers l’écoconception des hébergements
Plus généralement, un mouvement vers le tourisme hors-sol à
éviter
Le changement climatique, ce n’est pas que l’élévation des
températures moyennes : températures extrêmes, mais aussi
précipitations (quantité et répartition), confort thermique et
hydrique…. : passer du climat au temps qu’il fait

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Les impacts potentiels pour le tourisme
La baisse de l’enneigement en montagne…
Les courbes d’enneignement sont actuellement plus
basses que dans les années 1970-1980. 1°C de plus,
c’est 150 m plus haut
Enneigement hivernal écourté de 20 à 50%,
particulièrement jusqu’à 1800-2000 m
A partir de 2000 m, l’impact du réchauffement est
moins sensible