QCM 8 : Questions diverses

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QCM 1: Sur les savoirs pour l’anthropologie
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A : « Un savoir représente quelque chose, par
exemple la nature, il la donne à connaitre tout en la
construisant à la fois. » On peut considérer cette
proposition comme juste.
B : Les savoirs professionnels comme les savoirs
profanes sont des registres centraux qui interviennent
dans notre rapport au monde et aux événements
qu’on rencontre dans ce monde.
C- Bruno Latour a montré que les savoirs autour de
l’inoculation sont en lien avec des représentations du
corps.
D : G. Vigarello a travaillé sur la fabrique des faits
scientifiques.
E : Tant que le corps était pensé comme n’ayant
aucune ressource interne, l’inoculation n’a pu être
collectivement envisagée comme un geste efficace.
QCM 2 : Sur la douleur :
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A- L’anthropologie raisonne sur l’expérience de la
douleur, c’est-à-dire la manière dont elle se traduit
subjectivement, en suivant le dualisme corps/esprit.
B- Des recherches anthropologiques ont montré que
la douleur est une signification. Elle l’est dans les
approches de l’anthropologue, elle l’est dans les
processus de pensée des individus.
C- On peut parler d’un savoir profane sur la douleur.
Ce savoir s’appuie sur l’expérience accumulée des
individus. Cette expérience contient des données
sociales. C’est de là que nous partons en
anthropologie pour analyser les rapports individuels à
la douleur et à la souffrance.
D- La douleur qui dure rend toujours agressif.
E- L’anthropologie conduit à mettre à distance l’idée
de douleur comme étant uniquement un mécanisme
physiologique.
QCM 3 Pour l’anthropologie :
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A- Une culture est composée de biens matériels
et idéels. On peut aussi dire que la culture est un
héritage, celui de l’histoire d’un groupe.
B- Les rapports des soignants aux risques sont
uniquement marqués par les socialisations
professionnelles.
C- L’alimentation permet de construire de
l’identité individuelle mais pas collective. Elle
permet aussi de construire de la différence entre
groupes.
D- Etre médecin n’est pas un statut, c’est un rôle.
E- On peut dire que la culture provient d’un
héritage, et est aussi une fonction, celle
d’adaptation à un environnement. C’est aussi un
concept.
QCM 4: sur la douleur suite :
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A- Dans le domaine du rapport à la douleur et à la
souffrance, à la différence d’autres (le rapport à la
faim par exemple), l’individu ne se résume pas à une
formule sociale ou culturelle, mais à ce qu’il fait des
influences socioculturelles qui pèsent sur lui.
B- Les situations douloureuses ne sont pas toujours
perçues comme digne d’intérêt par les individus. Elles
le sont toujours pour l’anthropologue.
C- Les représentations sociales de la douleur sont
articulées à des représentations individuelles mais
aussi collectives du corps et des organes qui le
composent. On peut estimer cette proposition comme
juste.
D-Quand nous parlons de souffrance en
anthropologie, nous l’analysons comme un objet « mis
au normes » dans une société, donc socialisé.
E- Douleur et souffrance peuvent être conçues comme
des synonymes par un anthropologue si les personnes
interrogées les conçoivent ainsi.
QCM 5 : selon les anthropologues :
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A- De manière générale, on peut réfléchir sur la
tolérance à la douleur, selon les milieux sociaux.
B- Le travail médical est lié à un ensemble de
représentations, parmi lesquelles : des
représentations de la responsabilité individuelle, du
travail bien fait, ou du risque.
C- Dans l’analyse des itinéraires thérapeutiques, la
recherche de l’origine renvoie à la recherche de
l’agent, des forces actives.
D- On peut parler de savoir profane, fondé sur
l’expérience des acteurs. On peut aussi penser que les
savoirs professionnels s’appuient sur un ensemble de
connaissances acquises par apprentissage formel et
par expérience.
E- Selon les anthropologues de l’alimentation,
certaines sociétés classent les animaux en trois
catégories : sauvage, domestique, familier. Ceux
classés dans la catégorie « sauvage » et
« domestique » peuvent être consommés.
QCM 6 : questions diverses :
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A : Selon G. Vigarello, le corps au temps de la
peste, est un corps ouvert sur les influences
extérieures ; il faut l’en protéger, par exemple
par l’usage de toiles épaisses.
B : On peut dire que le goût est affaire de signes
et de symboles.
C : Signes et symboles interviennent dans les
pratiques alimentaires, dans l’élaboration du
goût, et suivant la même logique, ils
interviennent dans les pratiques de soin.
D : Le « savoureux » est le produit d’une lecture
individuelle mais qui se réalise dans un cadre
social et culturel.
E : Dans le domaine de l’alimentation, le
« consommable » est soumis au concept
d’appréciation, lequel est uniquement marqué
par l’histoire individuelle de chacun.
QCM 7 : questions diverses
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A- Quand voit-on apparaitre les pudeurs ? Voilà
une question que s’est posée Marcel Mauss.
B-Observations et entretiens constituent les deux
outils qui permettent aux anthropologues de
« faire du terrain » et de produire des
recherches.
C- Les analyses anthropologiques partent
toujours des individus. Aussi, il n’est pas possible
de produire des modèles pour analyser les
sociétés.
D- Elias rappelle avec son travail, comment le
corps et ses usages permettent de fabriquer de la
distinction sociale.
E- L’ordre social est naturel tout autant que
social, car aucune société ne peut fonctionner
sans ordre.
QCM 8 : Questions diverses
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A- C’est la dimension en partie unique de chaque
action qui nous renseigne sur les systèmes
sociaux en arrière plan des actions des individus.
B- Le monde pensé est un objet de recherche en
anthropologie. C’est même l’objet au cœur de
notre approche du monde social.
C- On peut dire que Marcel Mauss a posé les
jalons d’une première définition de l’Habitus avec
son approche des techniques du corps.
D- Le phénomène d’appréciation ne concerne pas
la vérité.
E- Cerner les phénomènes d’appréciation en
anthropologie, c’est partir de la dichotomie
classique : superstition-croyance, versus vérité,
pour porter sur ces phénomènes une analyse et
un regard critique.
QCM 9 : questions diverses
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A : Exposer des amulettes dans un musée, c’est faire
état d’objets de soin et de conceptions du soin qui
relèvent de la culture matérielle et immatérielle d’un
groupe social.
B : Certains jugements sont en contradiction avec des
faits observables. Pour les anthropologues, ils ne
peuvent être conçus comme des vérités.
C : Une anthropologie compréhensive est entendue
comme une science de l’interprétation du sens que
recouvrent les actions de chacun(e).
D : Un « pré-codage symbolique » c’est de
l’immatériel (= de l’ordre des idées) conjoncturel (=
ça varie en fonction des époques et des cultures).
E : A travers les représentations sociales, chaque être
humain vivant en société va intégrer une part de la réalité
pour en faire quelque chose qui appartient à l’ordre du
Réel.
QCM 10 : questions diverses :
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A- Lorsque l’on dit que la mort encéphalique
correspond à deux encéphalogrammes plats à 30
minutes d’intervalle, on est dans la partie « illness »
de la maladie.
B- On peut penser que la recherche d'informations
médicales pour un malade est étroitement liée à une
dimension culturelle et sociale. Cela apparait dans
l’analyse de D. Memmi.
C- Hughes explique que les étudiants en médecine
vont apprendre des éléments d’une nouvelle culture
lors de l'apprentissage de leur métier.
D- Les étudiants ne vont pas pour autant changer leur
vision du corps dans le cadre de leur travail.
E- Les étudiants apprennent à penser à travers des
cadres de lecture que le monde médical leur a appris,
et qu’ils vont appliquer « en routine » dans le cadre
de leur futur travail.
QCM 11 : questions diverses
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A : Le concept de responsabilité individuelle est une
valeur négative en santé publique, telle qu’elle s’est
développée en France.
B : L'autorité des professionnels de santé fonctionne
avec la collaboration de ceux qui la « subissent ».
Cette autorité a une histoire. C'est devenu aujourd’hui
une évidence qu'on ne questionne plus.
C : L'homme, en construisant de l'organisation
sociale, se structure aussi autour d'un rapport
symbolique au monde.
D : Face au thème de la maladie, les anthropologues
cherchent comment le social intervient ; ce social est
appréhendé au travers du travail sur les expériences
des individus.
E : On peut dire que la notion de « corps collectif »
fait référence à un corps contrôlé, gouverné par la
société. Chaque corps individuel est aussi en partie un
corps collectif.
QCM 12
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A : La société est à la fois externe et interne aux
individus qui la constitue.
B : La notion de représentation sociale possède
un fort impact dans les relations entre individus
(notamment dans la relation de soins).
C- La socialisation est une acquisition de savoir
être, valeurs communes et partagées mais
l'apprentissage de savoirs techniques ne se fait
pas par la socialisation.
D- Les normes sont des façons de faire prescrites
par la société. Elles peuvent varier d’une société
à une autre mais pas dans une même société.
E- Goffman est à l'origine du concept d'habitus.
QCM 13 : questions diverses :
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A- A travers les représentations sociales, chaque
être humain vivant en société va intégrer une
part de la réalité pour en faire quelque chose qui
appartient à l’ordre du réel.
B- Mauss, Elias et Memmi ont tous les 3 travaillé
sur le corps sous le même angle : chercher en
quoi il est socialisé.
C- Notre expérience personnelle d’une maladie va
influer sur la signification que l’on donne à cette
maladie, c’est-à-dire sur sa réalité.
D- Cette réalité est unique puisqu’elle est
dépendante de notre individualité.
E- Cette réalité n’est donc pas sociale, puisqu’elle
est unique.
QCM 14 : questions diverses :
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A- Notre genre, c’est notre sexe socialisé.
B- Selon M. Arliaud, l’évolution des
connaissances médicales explique
principalement l’élévation du statut du médecin
dans la société.
C- Georges Vigarello est un historien des
représentations du corps. Il a travaillé sur les
représentation du corps au temps de la peste,
mais aussi sur l’inoculation, geste déconcertant
pour les repères médicaux du 18ème siècle, en
lien avec l’image du corps.
D- Manger est une pratique sociale, et non
individuelle.
E- Les statistiques ont joué un rôle central dans
la construction de savoir en prévention.
QCM 15 généralités
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A- La construction du futur médecin est une
forme de socialisation. On peut considérer cette
proposition comme juste.
B- Le rôle médical auquel est initié le futur
médecin est aussi un rôle social.
C- La distinction entre tolérable et intolérable
concerne a priori toutes les cultures. Seuls les
contenus changent entre cultures.
D-L’inoculation est liée à l’histoire de Mary
Wortley Montagu et à son audace, au 18ème
siècle.
E- Pour Michel ARLIAUD, l’évolution du statut
social des médecins est due à une évolution des
savoirs scientifiques, et à des processus sociaux.
Eléments médicaux et sociaux s’articulent donc
ici.
QCM 16 : Sur le diagnostic de la maladie selon les cultures
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A- La question « quelle maladie » renvoie à la
recherche de symptômes.
B- Rechercher l’agent, c’est rechercher la cause
ultime.
C- Rechercher la cause, c’est rechercher les
événements.
D- Rechercher la cause, c’est rechercher la cause
instrumentale ou immédiate.
E- Les forces actives, correspondent à la
recherche de la cause efficiente.
QCM 17 Questions diverses
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A- L'individu « idéal » répond à une norme
sociale, quelles que soient les sociétés qui le
pensent.
B- A. Ehrenberg explique que la prise d'initiative,
valeur considérée comme contemporaine, peut
entraîner la dépression chez beaucoup d’individus
dans les pays occidentaux.
C- Les médecines dites traditionnelles peuvent
être analysées comme la biomédecine, avec les
mêmes logiques, par l’anthropologue.
D- Pour les anthropologues, croyances et savoirs
ne vont pas ensemble dans les pratiques
qu’élaborent les médecins.
E : Les croyances ne peuvent pas être
considérées comme des formes de conception du
monde en anthropologie.
QCM 18 : divers :
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A- UN changement de paradigme se produit dans
la seconde moitié du 18ème siècle dans les
conceptions du corps ; il est raisonné au travers
de ses ressources internes, de ses résistances
B- En anthropologie la socialisation décrit un
processus dynamique et un concept.
C- Il existe une tension entre individus et
sociétés, en permanence .
D-Les sociétés sont des environnements sociaux
organisés autours d’éléments matériels
(coutumes…) et immatériels (institutions…).
E- La société a une action sur l’individu, elle peut
par exemple influer sur ses choix.
QCM 19 questions diverses
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A- Le concept de responsabilité individuelle se
retrouve dans toutes les sociétés.
B- De nos jours, « l’individu idéal » répond à des
normes qui valorisent les prises d’initiatives .
C- Certaines normes et valeurs que nous apporte
notre société peuvent être considérées comme
« pathogènes » pour certains individus qui ne se
sentiraient pas « à la hauteur », selon Bourdieu.
D- C’est une des conclusions à laquelle est arrivé
E. HUGUES dans son livre « la fatigue d’être
soi ».
E- Jurin est un ethnologue du 18ème siècle.
QCM 20 : questions diverses :
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A- Habits de cuir et toiles serrées habillaient
les corps pour les protéger jusqu’à ce que les
protections puissent être pensées comme
plus internes : on parlera de protections
organiques, explique B. Latour.
B- D’après Hughes, il y a 3 temps qui
marquent la socialisation qui va amener le
futur médecin à s’imprégner d’une nouvelle
culture.
C- Le premier temps est la séparation du
futur professionnel avec le monde profane.
D- Le 2ème est le « passage à travers le
miroir » où chacun va apprendre à voir le
corps humain autrement.
E- L’anthropologie pratique l’empathie :
chercher à comprendre des pensées et y
adhérer pour les relater de manière
respectueuse.
QCM 21 : Pour l’anthropologie :
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A : Les savoirs « situés » des médecins
comportent parfois des stigmates sociaux.
B : Le risque est une catégorie d’analyse, autant
qu’une perception et une représentation.
C : Le risque relatif au VIH est stigmatisé dans de
nombreuses sociétés, mais pas toujours de la
même manière. On peut considérer cette
proposition comme juste.
D : On peut penser que des violences
symboliques (c’est-à-dire des violences qui
passent par le regard porté sur certains individus,
de manière volontaire ou non) s’expriment dans
l’élaboration de savoirs : sur les étrangers, sur
les malades, sur les personnes handicapées...
E : Une norme s’inscrit dans le registre de
l’immatériel mais peut engendrer des
conséquences concrètes .
QCM 22 : Questions diverses :
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A : Certaines pratiques sociales ne peuvent être étudiées
par l’anthropologue.
B : Les savoirs « situés », ou les savoirs profanes, peuvent
intégrer du « bricolage », terme employé par Lévi-Strauss.
C : On trouve des normes dans tous les domaines de la
vie : le respect envers les ainés, les enfants…. ça n’est pas
écrit. Les normes, comme les statuts et les rôles, n’ont pas
besoin d’être formulées pour exister dans les dynamiques
des sociétés.
D : « Surveiller sa santé » peut être considéré comme une
norme. Cette norme a conduit des professionnels de santé
et des responsables politiques, à réfléchir sur la place qu’il
convient d’accorder aux non-spécialistes, c’est-à-dire à
ceux qui ne disposent pas de savoirs experts, dans le
domaine de la prévention et des soins.
E : Dans une société, tout fait système, c’est-à-dire que
tout existe vraiment pour l’anthropologue.
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