Le Temple bouddhiste de Lerab Ling

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Une belle journée d’automne… Trois amies en balade dans l’Hérault (34).
La route serpente pour escalader jusqu’au col du Perthus.
En haut du col, un embranchement, des drapeaux qui claquent au vent avec
leurs couleurs vives… Nous sommes au lieu-dit l’Engayresque, à Roqueredonde.
Un portique, un temple. Au loin, le quadrillage des champs, qui paraissent
minuscules ainsi étalés sur le flanc de la montagne.
Nous arrivons au temple bouddhiste de Lérab Ling.
Derrière le portique artistiquement décoré, le temple étage ses toits
de cuivre couronnés de pointes dorées. Des piliers peints avec art
et minutie soutiennent un auvent devant l’entrée.
Au début des travaux, en 2003, l’équipe des constructeurs se
douta qu’un miracle serait sans nul doute nécessaire ! Dès l’achat
du terrain à Roqueredonde, dans le Languedoc, en 1991, Sogyal
Rinpoché a souhaité y établir un centre et même de rendre disponible aussi ouvertement et largement que possible, le trésor
d’enseignements de la tradition bouddhiste du Tibet.
Vous avez dit MIRACLE ?
Cette construction présenta en effet un défi exceptionnel pour tous
ceux qui y participèrent. Il fallait associer les principes
authentiques du bouddhisme tibétain aux techniques modernes les
plus adaptées.
Une équipe d’artistes et d’artisans qualifiés, venus des communautés tibétaines de l’Inde, du Népal et du Bouthan,
s’occupa des finitions et de la décoration. L’isolement du
lieu et une météo imprévisible ne firent que rendre la tâche
plus ardue.
Le résultat est sans doute l’un des exemples les plus authentiques d’architecture tibétaine en Occident, voire même au
sein des communautés tibétaines exilées en Inde.
Parallèlement au respect de la tradition, le temple comprend
des innovations inédites dans la conception traditionnelle
des monastères. Par exemple, le rez-de-chaussée accueille
des baies vitrées réfléchissantes qui montent jusqu’au
plafond et offrent une vue panoramique sur la campagne environnante, ainsi qu’une pyramide de verre qui coiffe l’autel
principal.
À l’entrée du site, un bureau d’accueil – centre de renseignements – magasin
de souvenirs (et je dois en oublier !). Nous y avons fait la connaissance de
Julien, un jeune homme fort sympathique, pétri de sourires.
De la porte de ce bureau, la vue est saisissante, vous en conviendrez !
Pour les courageux
qui ont de bons
yeux… ou un grand
écran !!!
Quoi qu’il y ait eu ce jour-là
une session d’enseignement
qui se tenait dans le temple, et
donc impossible de visiter,
nous avons eu l’accord pour
descendre
tout
près
et
parcourir les superbes allées si
bien entretenues.
Le vent, un peu frisquet, faisait allègrement claquer tous les drapeaux.
Admirez la finesse des décorations !
Et appréciez l’équilibre harmonieux de l’ensemble… Il s’en dégage une
paix, une sérénité…
Pour les finitions, la feuille d’or est maîtresse.
Ce chemin de drapeaux
nous a menées jusqu’à un
étang au centre duquel
s’élève une statue monumentale de Padmasambhava.
Padmasambhava introduisit les enseignements du bouddha au Tibet.
Cette statue monumentale a été dressée en juillet 2OO8 au centre de
l’étang du temple. Padmasambhava signifie « « Né-du-lotus » en
référence à sa naissance dans une fleur de lotus dans le lac de
Dhanakosha au nord-ouest de l’Inde.
Au sujet de ce temple, Samdhong Rinpoché a dit : "J’ai vu un grand
nombre d’immenses temples, demeures ou monastères. Ils ont peutêtre l’air très élégants et impressionnants au premier abord, mais il est
très difficile de reproduire les infimes détails dont parlent les textes
bouddhistes dans du ciment et du béton. C’est précisément pour cette
raison que ce temple est si remarquable. J’ai remarqué que, à l’intérieur comme à l’extérieur, tout a été fabriqué ou construit dans le strict
respect des proportions et des formes décrites dans les textes. Ce
temple va donc jouer un très grand rôle dans l’héritage spirituel et culturel du bouddhisme et du Tibet."
J’aimerais bien, je vous l’avoue, avec un spécialiste, pouvoir étudier
ces détails. Vous le savez, je suis trop curieuse…
Bernadette contemple cette fontaine sacrée, et la magnifique statue qui se
cache là derrière les feuillages.
Il est déjà tard dans la matinée et les nourritures temporelles ont aussi
leur importance ! Et, très prosaïquement, Yvonne téléphone au restaurant
pour réserver une table…
Le stupa devant le temple. A l’origine, on construisait les stupas
pour y enchâsser les reliques du
Bouddha dont ils représentent
l’esprit éveillé.
Le stupa de Lérab Ling, haut de 4
mètres, contient des reliques du
Bouddha et d’autres maîtres du
passé. Il est en marbre blanc.
Une gracieuse statue, également
devant le temple, sur la pelouse.
Sous la colonnade, vous remarquez les piles de coussins mis à la
disposition des fidèles.
***
Nous repartons, déjà !
Nous étions très bien ici. Ce lieu
est empreint de paix, de calme, de
tranquillité… Une sérénité que
nous emportons au fond du cœur.
En nous retournant pour un
dernier
regard,
nous
voyons cette image surprenante : au dessus de la
"pyramide" de drapeaux, le
ciel descend à la rencontre
de la terre, et les deux
pointes semblent se saluer
par delà l’espace, par delà
les siècles, par delà les
croyances des hommes…
Photos : Bernadette et Yvonne
Texte : Jacky
Documentation puisée dans la brochure « Lérab Ling, un temple
pour le Tibet et pour le monde »
Musique: Eveil du Lotus
Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
[email protected]
http://jackydubearn.over-blog.com/
Site : http://www.jackydubearn.fr/
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