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LA BATAILLE DE MARATHON
(17 septembre 490)
SECONDE NAISSANCE DE LA PATRIE
ATHENIENNE
BIBLIOGRAPHIE
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SUR LES GUERRES MEDIQUES
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CORVISIER, Jean-Nicolas, La bataille de Platées, Lemmedit, 2010, 102 p.
GREEN, Peter, Les guerres médiques, 1996, traduction française, Tallandier, 2008
LAZENBY, J.F., The Defence of Greece, 490-479, Warminster, 1993
MILLER, Margaret C., Athens and Persia in the Fifth Century B.C., Cambridge, 1997
PICARD, Olivier, Les Grecs devant la menace perse, Paris, SEDES, 1980
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SUR MARATHON
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BRUN, Patrice, La bataille de Marathon, Larousse, 2009, 223 p.
LAFOND, Yves, "Guerre et idéologie civique à Athènes", dans BRUN, Patrice, Guerres et
sociétés dans les mondes grecs (490-322), Temps, 1999, p. 151-178
PROST, Francis, "Les combattants de Marathon: idéologie et sociétés hoplitiques à Athènes au
Ve siècle", dans PROST, Francis (dir.), Armées et sociétés de la Grèce classique. Aspects
sociaux et politiques de la guerre aux Ve et IVe siècles av. J.-C., Errance, 1999, p. 69-88
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PROBLEMATIQUE :
Comment expliquer l'importance de la victoire grecque de
Marathon jusqu'à maintenant ?
Peut-on considérer que la victoire de Marathon a constitué
un deuxième acte de naissance de la cité d'Athènes ?
• I/ LE RECIT D'UNE BATAILLE
• A/ LE DANGER PERSE EN 490
• B/ POURQUOI UN COMBAT A
MARATHON
• C/ UNE VICTOIRE MIRACULEUSE
RECIT DE LA BATAILLE DE MARATHON (septembre 490)
Hérodote, Enquêtes, VI, 109-117 (trad. Ph. E. Legrand, Les Belles Lettres, 1963)
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112. Lorsque les troupes eurent pris leurs positions et que les sacrifices
donnèrent de bons présages, les Athéniens, aussitôt donné le signal de
l’attaque, se lancèrent au pas de course contre les Barbares ; l’intervalle qui
les en séparait n’était pas de moins de huit stades. Les Perses, quand ils
les virent arriver sur eux en courant, se préparèrent à les recevoir ;
constatant qu’ils étaient peu nombreux et que, malgré cela, ils se lançaient
au pas de course, sans cavalerie, sans archers, ils les crurent atteints de
folie, d’une folie qui causerait leur perte totale. C’était l’idée que se faisaient
les Barbares ; mais les Athéniens, après qu’ils eurent, en rangs serrés, pris
contact avec eux, combattirent de façon mémorable. Ils furent en effet,
autant que nous sachions, les premiers de tous les Grecs qui allèrent à
l’ennemi en courant, les premiers à supporter la vue de l’équipement des
Mèdes et d’hommes portant cet équipement, alors que, jusque là, rien qu’à
entendre le nom des Mèdes, les Grecs étaient pris de peur.
113. La bataille dura longtemps à Marathon.
L’hoplite grec dans le combat de phalange
La phalange sur l’Olpè
Chigi (vers 675)
Statuette d’hoplite
en bronze (Ve
siècle av. J.-C.)
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II/ LE SENS DE LA VICTOIRE
A/ HONORER LES MORTS
B/ REMERCIER LES DIVINITES
C/ LES MARATHONOMAQUES :
DEFENSEURS DE L'HELLENISME ?
Le monument de Callimachos (v. 490-480)
Dédicace d'une colonne par le polémarque Callimachos, avant et après la
bataille de Marathon, 490 av. J.-C. (IGI² 609)
« Callimachos du dème d'Aphidna m'a consacré à Athéna, messagère des
Immortels, qui demeure sur l'Olympe. [...] polémarque des Athéniens dans le
combat de Marathon [...] aux fils des Athéniens [...] »
OFFRANDE DE MILTIADE A
OLYMPIE
• Casque corinthien en
bronze découvert
dans les fouilles
d'Olympie.
• Texte gravé sur la
joue gauche
• « Miltiade a consacré
à Zeus (ce casque) »
Le trésor des Athéniens à Delphes
(v. 510 av.J.-C.)
• Dédicace des Athéniens à
Delphes
• Huit fragments d'une grosse
base calcaire provenant du
trésor
des
Athéniens
à
Delphes, regravée au IVe ou
au IIIe siècle, en imitant la
graphie archaïque
« Les Athéniens ont offert à
Apollon les prémices du butin
pris sur les Mèdes à la bataille
de Marathon. »
• III/ LA MEMOIRE DE MARATHON
• A/ GRECS ET PERSES AU COMBAT :
UNE IMAGE STEREOTYPEE
• B/ REPRESENTER LA BATAILLE : LA
STOA POILIKE
La coupe attique d’Edimbourg
(v. 480)
Les monuments de l’agora d’Athènes à l’époque
classique
Pausanias, Périégèse, I, 15, 3
(vers 160 après J.-C.)
la description de la peinture de Marathon par
Polygnotos de Thasos
• A l'extrémité de la fresque se trouvent les combattants
de Marathon. Les Béotiens de Platées et toute l'armée
athénienne engagent le combat avec les barbares. De
part et d'autre, on est également pris par l'action. Au
milieu sont représentés les Barbares qui fuient le combat
et se bousculent en direction des marécages et, à
l'extrémité du tableau, les navires phéniciens, et les
Barbares qui s'y précipitent pour s'y réfugier, tombant
sous les coups des Athéniens. Là sont représentés aussi
le héros Marathon, de qui la plaine tire son nom.
Thésée, qui semble sortir de terre, Athéna et Héraclès.
Ce sont les Marathoniens qui, à ce qu'ils disent, ont, les
premiers, considéré Héraclès comme un dieu. Parmi les
combattants les plus en vue sur le tableau, on distingue
Callimachos, le polémarque, Miltiade, un des stratèges
en fonction, et un héros, Echéllaios.
La mort de Kynégeiros selon Hérodote
• Les Perses prirent la fuite ; ils les suivirent, abattant les fuyards,
jusqu’au bord de la mer ; arrivés là, il réclamaient du feu et s’en
prenaient aux vaisseaux. Au cours de cette action le polémarque
Callimachos fut tué, après s’être conduit en homme de cœur, et il
périt l’un des stratèges, Srésiléos fils de Thrasyléos ; là tombèrent
aussi Kyéngeiros fils d’Euphorion, qui eut la main tranchée d’un
coup de hache alors qu’il saisissait un vaisseau par les ornements
de la poupe, et beaucoup d’autres Athéniens.
• 117. Dans cette bataille de Marathon, périrent, du côté des Perses,
environ six mille quatre cents hommes ; du côté des Athéniens cent
quatre-vingt douze. Telles furent les pertes de l’un et de l’autre parti.
Hypothèse de restitution de la peinture de Marathon sur la
stoa poilikè selon Myron
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