TP 1 : Les photorécepteurs de la rétine

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Thème 1 Représentation visuelle
TP 5 : Les perturbations chimiques de la perception
Notions
Certaines substances hallucinogènes perturbent la perception visuelle. Leur
action est due à la similitude de leur structure moléculaire avec celle de
certains neurotransmetteurs du cerveau auxquels elles se substituent.
Leur consommation entraîne des troubles du fonctionnement général de
l’organisme, une forte accoutumance ainsi que des « flash-back » imprévisibles
-
Compétences
Expliquer le mode d’action de substances hallucinogènes (LSD) par la
similitude de structure moléculaire avec celle de certains neurotransmetteurs
(Sérotonine) du cerveau auxquels elles se substituent.
Expliquer l’action d’une drogue dans la perturbation de la communication
nerveuse qu’elle induit et les dangers de sa consommation tant d’un point de
vue individuel que sociétal
Les prises de drogues entraînent un certain nombre de trouble de la perception et du comportement.
Comment expliquer l’action des substances hallucinogènes ?
I. Activité 1 : Etude de l’action du LSD sur la perception visuelle
Albert Hofmann est un chimiste suisse allemand connu pour avoir découvert le LSD (Lysergsäurediethylamid ou acide lysergique
diéthylamide), puissante drogue synthétique extraite d’un champignon parasite, l’ergot de seigle. Cette drogue est qualifiée d’hallucinogènes
ou de psychédélique. Dans un de ses ouvrages « LSD, mon enfant terrible », il décrit ses sensations et perceptions suite à une prise volontaire
de cette drogue au titre d’automédication expérimentale.
« Rien que lors du trajet en vélo jusqu’à chez moi, mon état prit des proportions inquiétantes : tout ce qui entrait dans mon champ de vision oscillait et était
déformé comme dans un miroir tordu. J’avais l’impression de ne pas avancer. A la maison , mon environnement se transforma de manière inquiétante : les
objets usuels prirent des formes grotesques et le plus souvent menaçante. Ils étaient empreints d’un mouvement constant, animés, comme mus par ne agitation
intérieure. La voisine s’était transformée en sorcière maléfique et sournoise au visage coloré… » A .Hoffmann – LSD ,mon enfant terrible.
Plusieurs dessins ont été réalisés par un artiste sous l’influence du LSD pendant les trois heures suivant l’ingestion à la fin des années 1950.
1.
2.
Enoncer les informations relatives à l’altération de la perception visuelle lors de la prise de LSD dans les documents ci-dessus.
Emettre des hypothèses pour expliquer l’action de cette drogue hallucinogène
II. Activité 2 : Mise en évidence de la similitude de structure moléculaire du LSD avec un neurotransmetteur naturel la sérotonine.
On a identifié un neurotransmetteur naturel impliqué dans la communication entre les neurones impliqués dans la perception visuel : il
s’agit d’une molécule appelée sérotonine.
3.
4.
Comparer les molécules de sérotonine et de LSD grâce au site Internet « Librairie de molécules ».
Donner une explication aux perturbations de la perception visuelle par le LSD.
III. Activité 3 : Mise en évidence des dangers individuels et sociétaux des prises de drogues
5.
6.
D’après les documents suivants, définir les dangers individuels de la consommation de drogues.
D’après les documents suivants, définir certains dangers pour la société de la consommation de drogues.
Thème 1 Représentation visuelle
7.
Donner les arguments qui ont poussé les autorités françaises à classer le LSD comme stupéfiant et à en interdire son usage par
l’article l 3421-1 du code de la santé publique qui prévoit des peines maximales d’un an d’emprisonnement et 3750 euros
d’amendes
L’usager de LSD peut éprouver un été confusionnel accompagné d’angoisses, de crises de panique, de phobies, de bouffées délirantes.
« Tout de suite, un éclatement de mille lumières de toutes les couleurs devant moi. Un éblouissement, un vrai feu d’artifice.[…]. Je me mets à pédaler
vigoureusement, pas d’efforts, pas de fatigue, c’est merveilleux. Une côte se présente, je l’avale sans même me mettre en danseuse, sans forcer le moins du
monde.[…].
Puis une terreur accélérée me monte à la gorge.[…]. C’est un supplice, une torture.[…]. Le danger du LSD, ce n’est pas la mort, c’est le flippage. Flipper , c’est
devenir fou. Ça se produit lors de surdose ou lors de prises trop régulières, ou même à cause d’un mauvais voyage : un bad trip ! »
Charles Duchaussois, Flash ou le grabd voyage, 1971.
L’usage du LSD peut générer des épisodes délrants graves et durables qui persistent même après l’arrêt de sa consommation. Des cas de spasmes vasculaires
centraux et de dommages neurologiques irréversibles, à l’origine des flash-back sont constatés chez 15% des consommateurs. La personne revit des épisodes
d’hallucinations visuelles plusieurs jours ou semaines après la consommation .A long terme, peuvent survenir chez le consommateur un état dépressif ou
anxieux, des troubles psychiques, des accidents neurologiques : des suicides ont été constatés.
Source http://www.danger-sante.org
Dépenses des administrations publiques françaises imputables aux drogues hors tabac (en millions d’euros)
D’après le rapport de 2003 de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies
Ratios de la responsabilité d’accidents de la route en fonction du taux de THC et d’alcool sanguin entre 2001 et 2003 en France
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