Le programme de sixième de 2005

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christian le guillou – mars 2005
Le programme de sixième de 1996
LE MILIEU-COMPOSANTS
L’Homme aménage son environnement
LE MILIEU-FACTEURS
Parmi les composantes « naturelles »,
certaines sont vivantes (êtres vivants),
d’autres sont minérales.
L’environnement renferme des
composantes « naturelles » et artificielles
(liées à l’activité humaine).
Un milieu se définit par ses
caractéristiques physico-chimiques
que l’on peut mesurer.
Les caractéristiques physicochimiques du milieu varient selon
la saison et sa situation
géographique.
Tous les êtres vivants sont
constitués de cellules (unité
des êtres vivants).
Les êtres vivants observés dans un milieu
sont extrêmement divers (diversité des êtres
vivants)
L’action de ces
caractéristiques
physicochimiques
conditionne la
répartition des
êtres vivants.
La matière circule entre les
êtres vivants d’un réseau.
Les êtres vivants peuvent être classés
suivant certains critères morphoanatomiques.
Les êtres vivants d’un milieu
constituent un réseau trophique.
Les êtres vivants occupent un milieu
lorsque celui-ci satisfait leurs exigences.
Les êtres vivants se nourrissent de
façon différente et spécifique.
Les ressemblances observées chez les
individus d’une même espèce
proviennent de la reproduction.
Aux variations climatiques saisonnières
correspond l’alternance des formes de vie
chez les espèces végétales et animales.
Les animaux construisent leur propre
matière organique à partir de la matière
organique fabriquée par d’autres êtres
vivants (ce sont des producteurs
secondaires).
La nourriture des êtres
vivants assure leur
croissance.
Les animaux se nourrissent
d’autres êtres vivants.
Les fruits et les graines assurent la dispersion
des plantes à fleurs; les spores assurent celle
des plantes sans fleur. Des parties du végétal
peuvent réaliser sa dissémination.
Les animaux peuplent les milieux
par le déplacement des adultes et
des larves.
Les êtres vivants colonisent
les milieux par leurs modes
de reproduction
LE PEUPLEMENT DES MILIEUX
Les êtres vivants proviennent les uns des
autres par reproduction (parenté des êtres
vivants)
L’Homme maîtrise les cycles de
reproduction et sélectionne les
espèces pour se nourrir
Les végétaux chlorophylliens
se nourrissent d’eau, de sels
minéraux et de dioxyde de
carbone
L’Homme se procure de la
nourriture par l’alimentation
rationnelle des espèces qu’il
domestique
Les végétaux chlorophylliens
produisent leur propre matière
en transformant la matière
minérale en matière organique
(ce sont des producteurs
primaires).
LE TRANSFERT DE MATIERE
DANS UN MILIEU
Le programme de sixième de 2005
LE MILIEU-COMPOSANTS
LE MILIEU-FACTEURS
L’Homme aménage son environnement
Parmi les composantes « naturelles »,
certaines sont vivantes (êtres vivants),
d’autres sont minérales.
L’environnement renferme des
composantes « naturelles » et artificielles
(liées à l’activité humaine).
Tous les êtres vivants sont
constitués de cellules (unité
des êtres vivants).
Les êtres vivants observés dans un milieu
sont extrêmement divers (diversité des êtres
vivants)
Un milieu se définit par ses
caractéristiques physico-chimiques
que l’on peut mesurer.
Les êtres vivants peuvent être triés pour
les nommer
L’action de ces
caractéristiques
physicochimiques
conditionne la
répartition des
êtres vivants.
Les êtres vivants peuvent être classés
en groupes emboîtés à partir de critères
qu’ils possèdent en commun.
Les êtres vivants occupent un milieu
lorsque celui-ci satisfait leurs exigences.
Les êtres vivants d’un milieu
constituent un réseau trophique.
Les êtres vivants se nourrissent de
façon différente et spécifique.
Les ressemblances observées chez les
individus d’une même espèce
proviennent de la reproduction.
Aux variations climatiques saisonnières
correspond l’alternance des formes de vie
chez les espèces végétales et animales.
Les êtres vivants du sol
assure la
transformation de la
matière organique en
matière minérale; ce
sont des
décomposeurs.
La matière circule entre les
êtres vivants d’un réseau qui
opèrent un recyclage de la
matière.
Les animaux construisent leur propre
matière organique à partir de la matière
organique fabriquée par d’autres êtres
vivants; ce sont des producteurs
secondaires.
La nourriture des êtres
vivants assure leur
croissance.
Les animaux se nourrissent
d’autres êtres vivants.
Les fruits et les graines assurent la dispersion
des plantes à fleurs; les spores assurent celle
des plantes sans fleur. Des parties du végétal
peuvent réaliser sa dissémination.
Les animaux peuplent les milieux
par le déplacement des adultes et
des larves.
Les êtres vivants colonisent
les milieux par leurs modes
de reproduction.
LE PEUPLEMENT DES MILIEUX
Les êtres vivants proviennent les uns des
autres par reproduction (parenté des êtres
vivants)
L’Homme maîtrise les cycles de
reproduction et sélectionne les
espèces pour se nourrir
Les végétaux chlorophylliens
se nourrissent d’eau, de sels
minéraux et de dioxyde de
carbone
L’Homme se procure de la
nourriture par l’alimentation
rationnelle des espèces qu’il
domestique
Les végétaux chlorophylliens
produisent leur propre matière
en transformant la matière
minérale en matière organique;
ce sont des producteurs
primaires.
LE TRANSFERT DE MATIERE
DANS UN MILIEU
Éduquer à la citoyenneté en vue
d’un développement durable,
Oui, mais comment?
en reconsidérant la place donnée à
l’environnement et
au développement durable
• qui apparaît dans le programme officiel
davantage comme un objet didactique sur
lequel doivent s’exercer des
apprentissages visant l’acquisition de
savoirs naturalistes que comme une
entité, qui appréhendée dans sa globalité
et sa complexité, donne du sens aux
notions et concepts naturalistes.
pour intégrer les problématiques du
développement durable
en recentrant les grandes parties du
programme sur l’action de l’Homme
•
Caractéristiques de
l’environnement proches et
répartition des êtres vivants
•
L’Homme modifie les
composantes « naturelles » de
son environnement
•
Le peuplement
d’un milieu
•
L’Homme intervient sur
l’occupation (l’installation et la
colonisation) des milieux
•
Origine de la matière des êtres
vivants
Des pratiques au service de
l’alimentation humaine
•
L’Homme exploite les transferts de
matière des écosystèmes pour
produire des aliments
•
•
Diversité, parentés et unité des
êtres vivants
en s’emparant de l’espace socialisé
que constitue notre environnement
proche, comme objet d’apprentissage
•
à titre d’exemple…
•
L’apprentissage débute par une sortie dans la cour du collège (rural). Dans ce
paysage très construit, les élèves doivent d’abord répertorier les éléments naturels et
ceux provenant de l’activité humaine (bâtiments, plantations…). Certaines
observations, comme l’alignement des aubépines, conduisent à en chercher la
signification. La recherche d’indices supplémentaires aboutit à proposer l’existence
d’une haie vive avant la construction du collège. Cette hypothèse est corroborée par
l’observation en dehors du collège de quelques parcelles limitées par des haies
d’aubépines entourées de grands champs ouverts. Ainsi est amenée la notion de
remembrement, c’est-à-dire d’aménagement d’un territoire par l’Homme en fonction
de ses intérêts et de ses besoins. Certaines conséquences sont envisagées au
travers d’événements – des inondations - survenus dans la région.
Le programme de sixième de 2005
LE MILIEU-COMPOSANTS
LE MILIEU-FACTEURS
L’Homme aménage son environnement
Parmi les composantes « naturelles »,
certaines sont vivantes (êtres vivants),
d’autres sont minérales.
L’environnement du collège renferme
des composantes « naturelles » et
artificielles (liées à l’activité humaine).
Tous les êtres vivants sont
constitués de cellules (unité
des êtres vivants).
Les êtres vivants observés dans
l’environnement étudié présentent une plus
ou moins grande richesse biologique
(diversité des êtres vivants)
Un milieu se définit par ses
caractéristiques physico-chimiques
que l’on peut mesurer.
Les êtres vivants peuvent être triés pour
les nommer
L’action de ces
caractéristiques
physicochimiques
conditionne la
répartition des
êtres vivants.
Les êtres vivants peuvent être classés
en groupes emboîtés à partir de critères
qu’ils possèdent en commun.
Les êtres vivants occupent un milieu
lorsque celui-ci satisfait leurs exigences.
Les êtres vivants d’un milieu
constituent un réseau trophique.
Les êtres vivants se nourrissent de
façon différente et spécifique.
Les ressemblances observées chez les
individus d’une même espèce
proviennent de la reproduction.
Aux variations climatiques saisonnières
correspond l’alternance des formes de vie
chez les espèces végétales et animales.
Les êtres vivants du sol
assure la
transformation de la
matière organique en
matière minérale; ce
sont des
décomposeurs.
La matière circule entre les
êtres vivants d’un réseau qui
opèrent un recyclage de la
matière.
Les animaux construisent leur propre
matière organique à partir de la matière
organique fabriquée par d’autres êtres
vivants; ce sont des producteurs
secondaires.
La nourriture des êtres
vivants assure leur
croissance.
Les animaux se nourrissent
d’autres êtres vivants.
Les fruits et les graines assurent la dispersion
des plantes à fleurs; les spores assurent celle
des plantes sans fleur. Des parties du végétal
peuvent réaliser sa dissémination.
Les animaux peuplent les milieux
par le déplacement des adultes et
des larves.
Les êtres vivants colonisent
les milieux par leurs modes
de reproduction.
LE PEUPLEMENT DES MILIEUX
Les êtres vivants proviennent les uns des
autres par reproduction (parenté des êtres
vivants)
L’Homme maîtrise les cycles de
reproduction et sélectionne les
espèces pour se nourrir
Les végétaux chlorophylliens
se nourrissent d’eau, de sels
minéraux et de dioxyde de
carbone
L’Homme se procure de la
nourriture par l’alimentation
rationnelle des espèces qu’il
domestique
Les végétaux chlorophylliens
produisent leur propre matière
en transformant la matière
minérale en matière organique;
ce sont des producteurs
primaires.
LE TRANSFERT DE MATIERE
DANS UN MILIEU
Construire une classification,
oui mais comment?
• Distinguer classer et trier; le tri s’effectue en
fonction de la présence/absence du ou des
attributs (par exemple, on distingue les animaux
qui ont des poils de ceux qui n’en ont pas); on
utilise cette procédure dans les clefs de
détermination.
• Contrairement à l’opération trier, l’opération
classer dit quelque chose sur le monde
(pourquoi les espèces ont des choses en
commun); la question à résoudre est : « Qui est
plus proche de qui? ».
Construire une classification,
oui mais comment?
• Dans un premier temps, on peut laisser émerger les
critères de classification (ils font la même chose, ils
vivent au même endroit, ils sont ceci ou cela, ils servent
à la même chose, ils n’ont pas ceci ou cela), pour aboutir
à la consigne de ne classer que sur la base de ce que
les animaux ont.
• Dans un deuxième temps, on demandera aux élèves de
réaliser des ensembles argumentés emboîtés les uns
dans les autres; cela revient à hiérarchiser les
arguments (tous ceux qui ont des poils avaient déjà
quatre membres…). Pour démarrer cette opération, on
peut demander aux élèves de relever ce que les
animaux ont tous (ils ont tous une tête) pour dégager
l’ensemble le plus inclusif. Les autres groupes seront
ainsi nécessairement emboîtés dans le premier.
Construire une classification,
oui mais comment?
• Un exemple :
• Espèces : hanneton, homme, papillon,
poulet, mite, lapin, coccinelle, chauvesouris, scarabée, pigeon, chat, saintpierre, lépisostée
• Arguments : élytres, quatre ailes, plumes,
mamelles, poils, oreilles, quatre membres,
rayons dans les nageoires, squelette à
l’intérieur, tête,yeux
Construire une classification,
oui mais comment?
chat
hanneton
lépisostée
poulet
lapin
coccinelle
mite
pigeon
papillon
saint-pierre
chauvesouris
scarabée
homme
oreilles
mamelles
poils
plumes
quatre
membres
rayons
dans les
nageoires
squelette à
l’intérieur
élytres
quatre
ailes
antennes
six pattes
squelette à
l’extérieur
yeux
tête
quatre ailes
élytres
plumes
squelette
à
l’intérieur
squelette
à
l’extérieur
tête
poils
lapin
chauvesouris
homme
pigeon
chat
poulet
coccinelle
hanneton
mite
scarabée
papillon
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