Paul Verlaine Elina Lipey Élève 11 – B École №6 Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Paul Verlaine est avant tout le poète des clairsobscurs. L'emploi de rythmes impairs, d'assonances, de paysages en demi-teintes le confirment, rapprochant même, par exemple, l'univers des Romances sans paroles des plus belles réussites impressionnistes. C'est lui qui a lancé la notion de « poètes maudits ». La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie: son père est capitaine dans l'armée. Sa mère a vécu à Fampoux et a gardé longtemps sur la cheminée familiale les bocaux renfermant les fœtus de ses faussescouches. Paul Verlaine est né à Metz, rue de la Haute-Pierre. Il est baptisé en l'Église NotreDame de Metz. Les Verlaine quittent la ville en 1851. Installé avec sa mère au 26 rue Lécluse à Paris, à la suite du décès de son père, il fréquente les cafés et salons littéraires parisiens puis, en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain et publie les Poèmes saturniens. En 1870, il épouse Mathilde Mauté, à laquelle il vient de dédicacer La Bonne Chanson. En 1871, Verlaine prend fait et cause pour la Commune de Paris, réprimée par le gouvernement d'Adolphe Thiers, installé à Versailles. Verlaine quitte Paris avec sa femme par crainte des représailles, et ce n'est que peu de temps après son retour à Paris, alors que le jeune couple est logé chez les parents de Mathilde, qu'Arthur Rimbaud surgit dans sa vie et vient la bouleverser. C'est pendant ces voyages qu'il écrira une grande partie du recueil Romances sans paroles. En 1873, lors d'une dispute au domicile de sa mère à Bruxelles, il tire deux coups de révolver en direction de Rimbaud et le blesse d'une balle au poignet. Bien que Verlaine regrette immédiatement jusqu'à supplier Rimbaud de le tuer, ce dernier prend peur lorsque Verlaine le devance en pleine rue et qu'il porte sa main à son revolver. En 1883, il publie dans la revue Lutèce la première série des « poètes maudits » (Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé) qui contribue à le faire connaître. Avec Mallarmé, il est traité comme un maître et un précurseur par les poètes du symbolisme et par les décadents. À partir de 1887, alors que sa célébrité s'accroît, il plonge dans la misère la plus noire. Le jeune compositeur Reynaldo Hahn chantera dans le salon Alphonse Daudet, devant le poète, son premier cycle de mélodies, les Chansons grises qui regroupe sept poèmes de l'auteur (partition publiée en 1893 par la maison Heugel). À cette époque, il partage son temps entre le café et l'hôpital. En 1894, il est couronné «Prince des Poètes» et doté d'une pension. Usé prématurément, il meurt en 1896, à Paris à l'âge de 51 ans au 39 rue Descartes dans le cinquième arrondissement. Paul Verlaine éminent poète symboliste français, malgré les coups du destin, garde toujours la musique dans son âme, entend les sons que personne n’entend, voit les images crées par son imagination, encarne les sentiments fins dans la parole. Tous les motifs, les particularités et les images littéraires mentionnés ci-dessus de la poésie symbolique de Verlaine ont été étudiés, qui faisaient partie des recueils de poèmes «Les poèmes saturnins»(1866), «Les fêtes galantes»(1869), «La bonne chanson», «Romances sans paroles» (1874), «Poètes maudits», «Sagesse»(1881). L’auteur cherchait seulement à créer une certaine impression de l'humeur, en sorte que ces associations excitent comme mélodie chanson d'automne auprès de ses lecteurs. Chanson d'automne Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone… Les œuvres de Paul Verlaine dans la traduction