John Wayne occupe une position particulière dans le panthéon des

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Présente
JOHN
WAYNE
Marion Robert Morrison naît le 26 mai
1907 à Winterset dans l’Iowa…
Après la naissance de son frère cadet
Robert, ses parents changèrent son identité
en Marion Mitchell Morrison. Toutefois
John Wayne a souvent affirmé que son vrai
nom aurait été Marion Michael Morrison.
Elevé dans une ferme de Californie, le jeune
Marion déteste les chevaux. Une aversion
qui lui restera toute sa vie…
Il fréquente l’université de Glendale et
prend des cours d’Art Dramatique où il
joue Shakespeare…
Avec son visage carré et sa carrure
imposante, il est prédestiné à incarner
les héros sans peur ni reproches.
Marion débute comme
accessoiriste…avant que
John Ford le repère et le
lance grâce à Hangman’s
House (1928).
Les deux hommes
deviennent amis et
tourneront de nombreux
films.
Le cinéaste le
recommande pour le
tournage de La Piste des
Géants (1930) sous la
direction de Raoul
Walsh.
Marion décroche un rôle
de cavalier assuré et
adopte définitivement
John Wayne comme nom
de scène.
Très rapidement, il devient
l’acteur vedette et tourne dans
de nombreuses séries B.
Il rencontre Yakima Canutt, un
célèbre cascadeur qui lui
apprend à se battre et à monter à
cheval…
Ces dernières années sont plus
que formatrices pour sa carrière.
En 1939, il retrouve John Ford,
son acolyte qui lui donne sa
chance dans La Chevauchée
fantastique.
Il crève alors l'écran dans ce
fleuron du western.
Le mythe Wayne part de ce Chefd’oeuvre, où il n’est pas encore
une Star mais un quasi-inconnue
qui impose une présence, une
force…
A côté de cette présence, John
Wayne bouge avec souplesse et
une grâce de danseur…
C’est le début d’une carrière
exceptionnelle…
Petit à petit, son surnom se
transformera en « Duke »…
Il traverse tous les mythes hollywoodiens de la conquête de
l'Ouest et créé le mythe du héro qui ne meurt jamais, à la
présence rassurante, indépendant, solide contre toute
épreuve, avec un charisme de chef, certain de ses idées sans
jamais les remettre en question et sans que la situation ne
lui donne jamais tort.
Avec La
Riviere rouge
(1948) John
Wayne
s'immisce
parfaitement
dans la vie du
ranch.
Ce n'est pas sans
humour qu'il
incarne le shérif
Chance de Rio
Bravo (1956).
John Wayne devient
la Star incontestable
de l’après-guerre…
Howard Hawks fait de lui un personnage plus vieux que
son âge, bourru, autoritaire mais profondément humain.
Un chef dur au grand cœur…
Il incarne très
vite l’image
typique du
cow-boy…
John Wayne devient
l’incarnation de
l’Amérique des
Pionniers, des valeurs
patriotiques et d’un
idéal de justice qui
passe par le recours à
la violence…
Il fait des incursions hors du film de
western…mais son image reste la même…
C'est ainsi qu'il est marin, boxeur ou patron de
chapiteau…
Mais il excelle particulièrement dans les films de
guerre comme les Diables de Guadalcanal
(1951) ou Le Jour le plus long (1962).
Dans les années 50, sa
renommée le pousse à
fonder Batjac, sa
propre société de
production.
Parallèlement à la
comédie, il s'essaye à
la réalisation.
Porte-drapeau de la Nation Américaine à l’écran, John Wayne
devient le fer de lance du maccarthysme à Hollywood dès le
début des années 50…
Viscéralement anticommuniste, il prend la direction de la
« Motion Picture Alliance », organisme chargé de chasser
les « rouges » du cinéma américain…
En 1953, il s’associe à une
autre star du grand écran,
Lassie, et tourne
« Hondo »
En 1960, il filme un véritable chef-d'œuvre :
Alamo, un long-métrage d'une rare violence…
Il y incarne le célèbre Davy Crockett et retrace
la fin de sa vie…
Pour la première fois, le héro du film trouve la
mort…
Son engagement
politique à
l’extrême droite le
conduit à exalter le
courage des
commandos.
En pleine guerre
du Vietnam, il
dirige Les Bérets
Verts (1968), film
patriotique où se
dessinent les
opinions
républicaines de
Wayne.
Au cours des années
1970, John Wayne
change encore de
registre et incarne
l’inspecteur
Brannigan, subtil
mélange de méthodes
brutales et de
manières douces…
L'année 1969 est à
marquer d'une
pierre blanche pour
John Wayne
puisqu'il remporte
un Oscar pour sa
prestation dans
Cent dollars pour
un shérif.
En 1976, malade, John
Wayne interprète son
ultime rôle, choisi avec
grand soin.
Le Dernier des Géants
paraît sur les écrans…
Avec un titre prémonitoire, son dernier film Le
dernier des Géants (1976) marque la fin de sa
carrière. Il y interprète un tireur d'élite qui choisit
sa propre mort. Un héro fatigué, atteint par la
maladie…Illustration de lui-même ou choix
ironique pour sa propre légende…Il ne le dira
jamais…
Le 11 juin 1979, John Wayne s’éteint suite à un cancer des poumons
vraisemblablement contracté comme bon nombre de ses acolytes lors du
tournage du film "Le Conquérant" , dont le plateau était proche du site de
Yucca Flat , où l'armée testait ses bombes nucléaires. …Il est l'acteur le
plus représentatif de ce film et sa vie bascula le jour où il accepta de
tourner dans cette production que l'on surnomme aujourd’hui LE FILM
MAUDIT... Il laisse derrière lui des milliers de fans en deuil…
Son corps repose désormais au cimetière Pacific
View Memorial Park , Corona. L’emplacement reste
toujours un haut lieu de pèlerinage…
Ses vêtements, ses accessoires et ses
divers objets qui lui appartenaient lors
des tournages sont dorénavant exposés
au musée du Wild West à Virginia
City…
John Wayne occupe une
position particulière dans
le panthéon des stars
d‘Hollywood pour
n'avoir en fait jamais
interprété qu'un seul rôle
dans les 175 films aux
génériques desquels il
apparaît, mais en avoir
fait un mythe et
archétype
universellement
accessibles…
Au-delà de sa mort, le
plus populaire des acteurs
de western demeure, pour
toute une génération, le
dernier des Cow-Boys…
Actuellement, beaucoup de haut
lieux portent le nom de John Wayne.
En Californie, l’aéroport John
Wayne est l’un des plus fréquentés
tandis que hôtels, motels ou
nombres d’instituts à son nom
ouvrent leur portes…
Le plus célèbre institut étant sans
aucun doute l’Institut du Cancer…
Adieu Cow-boy !
Création Faline
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