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BIEN MANGER au 21ème siècle
QUATRIEME COURS :
MICRO-NUTRIMENTS
Sylvain DUVAL, 2012
Qu’est-ce qu’un nutriment ?
• Un nutriment est une substance invisible, contenu dans
un aliment. Les scientifiques, aimant les classifications
et mettre des noms à tout, les répartissent en
différentes catégories :
• Les macronutriments (P, G, L) : vu auparavant
• Les micronutriments, divisés en 2 :
– Les vitamines et les minéraux
• Depuis peu, on parle maintenant des « antioxydants »
et des polyphénols, puisqu’on les a découvert.
• C’est ce qu’on appelle la « science du lampadaire »
Sylvain DUVAL, 2012
L’humilité du diététicien
• Serait aussi inexistante que son « bon sens »
• La plupart des chercheurs en nutrition croient
en une idéologie appelé « le nutritionnisme ».
• Voilà les 3 thèses de cette science :
– Un aliment est la somme de ses nutriments
– Seuls les experts connaissent ces nutriments
– La nutrition est la science qui vous permet d’être
en bonne santé, grâce aux conseils de ses
« experts »
Sylvain DUVAL, 2012
La nutrition au cours du temps
• A chaque époque, les diététiciens ont changé
leurs « conseils », basés sur la meilleure science
du moment.
• Ainsi, l’alimentation traditionnelle a été
discréditée et les parents ont perdu leur
« sagesse » ainsi que leur rôle de transmission du
savoir culinaire et culturel.
• Ce sont maintenant des « experts », liés à
l’industrie agro-alimentaire qui vous conseillent
quoi manger et donc quoi ACHETER.
Sylvain DUVAL, 2012
Un petit test
• Quel est le meilleur régime :
– 1) Un régime riche en lipides ?
– 2) un régime pauvre en lipides ?
– 3) un régime dépourvu de lipides ?
• A quoi vous fait penser l’expression « gâteau
au chocolat » ?
Sylvain DUVAL, 2012
Qu’est-ce que « manger » ?
• Essayez de définir ce que c’est POUR VOUS
• Le plaisir, le partage, la convivialité, la
spiritualité, la relation avec le monde naturel,
une expression de votre identité (culture,
religion, éducation, croyances, goûts et
dégoûts)
• Ou des molécules chimiques à absorber selon
tel ou tel pourcentage ?
Sylvain DUVAL, 2012
Les substances essentielles
• Certaines substances sont indispensables à
l’activité de l’organisme, en dehors de tout
apport calorique. Ce sont :
• Les vitamines (23 dont 13 « officielles »)
• Les minéraux (18 dont 10 « officiels »)
• Acides aminés indispensables; acides gras essentiels
• Les phytonutriments
• Et tout ce que la science ne connait pas…
Sylvain DUVAL, 2012
Les vitamines et les minéraux
• Vitamines liposolubles : A, D, E, K
• Vitamines hydrosolubles : B1, B2, B3, B5, B6,
B8, B9, B12, C
• Minéraux et Oligo-éléments: Calcium, Chlore,
Chrome, Cobalt, Cuivre, Fluor, Iode, Fer,
Magnésium, Manganèse, Molybdène,
Phosphore, Potassium, Sélénium, Sodium,
Soufre, Vanadium, Zinc
Sylvain DUVAL, 2012
A quoi ça sert ?
• Une vitamine, ou un minéral, est une
substance chimique qui va jouer un rôle
essentiel dans la physiologie humaine.
• Une vitamine est une substance organique,
fabriquée par un être vivant (animal, végétal,
champignons ou bactéries)
• Un minéral est une substance inorganique
(minérale), qu’on trouve dans le milieu
Sylvain DUVAL, 2012
Fonctions des vitamines
• Fonction co-enzymatique
• Transfert de protons et d’électrons
• Vit. B9, PP (cycle de Krebs et chaîne respiratoire)
• Vit. E et C : neutralisation des radicaux libres
• Stabilisation des membranes
Sylvain DUVAL, 2012
Enzyme et co-enzyme
• Un enzyme est une protéine catalysant une
réaction biochimique.
• Catalyser signifie accélérer (des millions de
fois) une réaction biochimique (qui ne se ferait
pas ou trop lentement sinon)
• Il existe un grand nombre d'enzymes
spécifiques qui jouent un rôle important dans
les processus physiologiques (digestion,
conduction nerveuse, synthèse d’hormones,
etc.).
Sylvain DUVAL, 2012
La chaîne respiratoire
• Nos cellules ont de petites usines (les
mitochondries) produisant de l’énergie
chimique : ATP à l’aide du dioxygène de l’air
respiré
• Elles ont des « fuites » qu’on appelle les
« radicaux libres ».
• Ces radicaux libres sont très actifs et attaquent
les molécules de nos cellules
Sylvain DUVAL, 2012
Les radicaux libres
• Ces radicaux libres doivent être neutralisés par
des molécules spéciales : les antioxydants
• Parmi les vitamines, certaines sont
spécialisées dans la lutte contre les RL
• Parmi les minéraux, certains interviennent
dans des systèmes neutralisant les RL
• Les RL sont des responsables du vieillissement
de nos tissus
Sylvain DUVAL, 2012
Notre alimentation en 2011
• L’indicateur permet quelques comparaisons,
entre des aliments industriels et des aliments
traditionnels, souvent supérieurs.
• L’industrie a maîtrisé les risques liés à
l’hygiène et l’alimentation de masse. Elle nous
nourrit tous et nous propose une grande
diversité de produits, du meilleur vers le pire.
Sylvain DUVAL, 2012
Notre alimentation en 2011
• L’industrie nous fournit des plats tous prêts,
permettant un gain de temps et de prix, ce qui
permet de dépenser le temps et l’argent
économisés vers d’autres postes ( loisirs,
communications,…)
• L’industrie nous fournit en aliments préparés,
bien emballés, se conservant longtemps, avec
une texture onctueuse…
Sylvain DUVAL, 2012
Notre alimentation en 2011
• La société moderne (industrielle) nous fournit
une nourriture appauvrie :
– sols appauvris, raffinage, conservation, traitement
industriel (pasteurisation stérilisation, épluchage,
lavage, séchage, écrémage, ionisation, cuissonextrusion), emballages plastiques, stockage, …
• et / ou polluée : herbicides, pesticides, additifs,
polluants (métaux lourds, antibiotiques), produits de
la réaction de Maillard lors de la cuisson, …
Sylvain DUVAL, 2012
Notre alimentation en 2011
• Des progrès indéniables :
– En matière d’hygiène
– En diversité (produits exotiques, F&L, poissons)
– En matière de stockage (appertisation,
surgélation-congélation, atmosphère modifiée,
déshydratation, …)
– En facilité d’emploi
MAIS…
Sylvain DUVAL, 2012
Notre alimentation en 2011
• Hygiène : antibiotiques, élevage concentré
• Diversité : maïs, blé, soja omniprésents
• Diversité : coût en pétrole (bateau, avion)
• Stockage : appertisation et Bisphénol A
• Stockage : ionisation, blanchiment, durée
– Perte de vitamines ou de la structure (IG > )
Sylvain DUVAL, 2012
Nos besoins en 2011
• Ils sont les mêmes qu’avant, sans parler du
stress croissant, de la sédentarité importante
et d’une peur récente du soleil
• Mais l’activité physique a diminué, ce qui fait
que les apports caloriques ont diminué (-15%
en 20 ans), donc les apports en
micronutriments, car la qualité nutritionnelle
a diminué aussi (« calories vides »)
Sylvain DUVAL, 2012
Les déficits des Français
• Les études de population permettent de
déceler les vitamines et les minéraux qui sont
les plus déficitaires chez les Français :
• Vitamines : B1, B6, B9, E
• Minéraux : Mg, Zn, Cu
(étude ESTIVAF, enquête du Val de Marne, étude Su-Vi-Max )
Sylvain DUVAL, 2012
Les limites de l’alimentation
• Faudrait-il une nourriture plus variée ?
– Le problème n’est pas là car même avec 2000 kcal
équilibrées chez la femme, 80% des ANC ne
seraient pas atteints
• Faut-il augmenter les calories consommées ?
– Non, puisqu’on en consomme déjà trop par
rapport à l’activité physique réduite
Sylvain DUVAL, 2012
Manger « varié » ne suffit pas
• L’idée qu’il suffit de « manger de TOUT en
petites quantités » pour ne manquer de rien
est « fausse », insuffisante ou idéalisée.
• Cette idée reçue, défendue par les
diététiciennes, repose sur une vision idéale de
l’alimentation, et sur l’impression que les gens
savent ce qu’ils doivent manger pour combler
leurs besoins. Mais c’est FAUX…
Sylvain DUVAL, 2012
Les aliments sont différents
• Et tous ne se valent pas, contrairement à ce
que le discours « officiel » veut nous faire
croire.
• Ce discours a pour but de ne pas diaboliser
certains aliments, ce qui est judicieux. Car la
diabolisation entraîne des comportements
irrationnels et dangereux.
• Mais tous les aliments ne se valent pas
Sylvain DUVAL, 2012
Certains aliments sont « vides »
• L’industrie produit toutes sortes d’aliments
délicieux, onctueux ou croquants, sucrés,
savoureux, apportant un plaisir gustatif.
• Ces aliments sont souvent des céréales
raffinées, salées, accompagnées de graisses
saturées et/ou hydrogénées et de sucres
raffinés. Ces aliments apportent des calories,
mais pas de vitamines et peu de minéraux.
Sylvain DUVAL, 2012
Des aliments peu variés
• En réalité, l’industrie nous sert le même
cocktail d’aliments, avec des emballages
différents (voir le film « L’aile ou la cuisse »).
• Dans les produits industriels, on trouve
souvent le blé, le maïs, le soja, du lait, du
sucre, des graisses, des additifs et des arômes.
• Ce sont les arômes qui créent la variété
gustative et les goûts attirants.
Sylvain DUVAL, 2012
Des emballages suspects
• Depuis peu, les emballages même sont
suspectés d’apporter des substances
dangereuses pour la santé :
• PHTALATES
• BISPHENOL A
• Encres toxiques (dans le recyclé)
Sylvain DUVAL, 2012
Des emballages suspects
• Ces emballages sont pratiques, vifs pour l’œil,
attirants, et portent des allégations diverses.
• « Moins de sucre, moins de matière grasse »
• « Enrichi en fer, vitamines, oméga-3 »
• Ces mentions cachent le fait qu’un produit
« enrichi » est beaucoup plus pauvre qu’un
produit frais, naturel, juste cueilli.
Sylvain DUVAL, 2012
Des produits modernes
• Ces produits se conservent très longtemps
grâce aux additifs, contiennent des éléments
n’appartenant pas à la recette traditionnelle,
certains additifs suspects et / ou allergisants,
des arômes cachant la pauvreté du produit,
des graisses hydrogénées, des acides gras
oméga-6 en trop grande quantité (maïs, blé,
soja, tournesol)
• Se nourrir « bien » devient difficile…
Sylvain DUVAL, 2012
Une alimentation protectrice
• Les fruits et les légumes sont issus de
végétaux, immobiles face aux agressions.
• Les végétaux fabriquent donc des molécules
pour se défendre contre le dioxygène, le soleil,
les parasites, etc.
• En mangeant les végétaux, les animaux
récupèrent ses molécules.
• En mangeant les animaux, nous en récupérons
aussi (lait, œufs, viande, abats) mais moins…
Sylvain DUVAL, 2012
Une alimentation protectrice
• Pour « bien » manger, il faudrait faire
davantage confiance à des aliments provenant
de notre patrimoine culturel, « validés » par
des centaines d’années d’usage et qui ne
rendaient pas nos grands-parents obèses
et/ou malades.
• Manger surtout des végétaux, se faire plaisir,
ensemble, en savourant, sans se « goinfrer »
Sylvain DUVAL, 2012
Densité Nutritionnelle
• Cela va résumer la richesse en vitamines et
minéraux de certains aliments.
• Les végétaux (fruits et légumes) exposés au
soleil sont les plus riches.
• Il est conseillé de les choisir « de saison » et
« bio », pour la meilleure qualité possible.
Sylvain DUVAL, 2012
Le SAIN et le LIM
• Cet indicateur a été créé suites aux recherches
de chercheurs au CNRS, dont Nicole DARMON.
• Ces indicateurs mettent en rapport des
éléments désirables dans l’aliment, le SAIN
(vitamines et minéraux) avec des éléments à
éviter, le LIM (acides gras saturés, sucres, sel)
• Ces 2 indicateurs permettent une sélection
scientifique des aliments par comparaison
Sylvain DUVAL, 2012
Le SAIN et le LIM
• Selon les chercheurs :
• le SAIN doit être supérieur à 5
• Le LIM doit être inférieur à 7,5 (arrondi à 10)
• SAIN en fonction des groupes :
– Abats (5 à 194), produits marins (10 à 105),
légumes (6 à 104), viandes (4 à 22),
charcuteries (2 à 19), viennoiseries (4 à 7)
Sylvain DUVAL, 2012
A quoi ça sert ?
• Cela permet de comparer les aliments entre
groupe et au sein du même groupe
• En général, cet indicateur permet d’écarter les
produits industriels trop gras / sucrés / salés
• Cet indicateur est « limite » quand il écarte
certains oléagineux (noix, noisettes, ..) et il a
du mal à comparer les huiles.
Sylvain DUVAL, 2012
Le SAIN et le LIM
• Haricots rouges :
• Pain de mie :
 Amande salée :
 Petits fours :
o Cresson :
o Maïs doux :
Chèvre frais :
Boursin :
SAIN
SAIN
SAIN
SAIN
SAIN
SAIN
SAIN
SAIN
9,3
2,3
5,7
1,3
104
3,8
6,7
1,9
Sylvain DUVAL, 2012
/ LIM 0,6
/ LIM 9,5
/ LIM 13,1
/ LIM 51,2
/ LIM 0,9
/ LIM 3,8
/ LIM 21,6
/ LIM 47,5
Plats complets
•
•
•
•




Bouillabaisse :
SAIN
Tagine au poisson : SAIN
Sandwich saumon : SAIN
Paella :
SAIN
Pizza reine :
SAIN
Hachis Parmentier : SAIN
Hamburger viande : SAIN
Hot-dog :
SAIN
21,5
19,6
19,3
8,8
3,4
3,4
3,2
2,4
Sylvain DUVAL, 2012
/ LIM 10
/ LIM 7
/ LIM 14,4
/ LIM 5,6
/ LIM 12,2
/ LIM 16,1
/ LIM 15,4
/ LIM 15,6
Une erreur classique
• L’erreur classique d’un diététicien est de
raisonner en « gramme » et non pas en
« aliment total ».
• C’est normal de réagir ainsi, car la
biodisponibilité des nutriments est difficile à
connaître, d’une immense complexité.
• Il est plus facile de dire « cet aliment a X gr de
ceci », sans savoir ce qu’il apporte vraiment.
Sylvain DUVAL, 2012
Une erreur classique
• Cette erreur est reprise par les fabricants de
compléments alimentaires.
• On vous vend des gélules avec « X mg de tel
vitamine » ou contenant « tel minéral », sans
que le consommateur sache si la vitamine est
efficace, si le minéral est biodisponible ou pas.
• De plus, isoler UN élément est encore une
preuve du réductionnisme ambiant, néfaste.
Sylvain DUVAL, 2012
Une erreur classique
• « L’erreur du consommateur » est de préférer
prendre une « pilule » ( médicament ou
complément alimentaire) au lieu de changer
son mode de vie :
– Arrêter de fumer
– Faire une activité physique suffisante
– Passer du temps à cuisiner
– Prendre du recul pour gérer son stress
Sylvain DUVAL, 2012
Interactions
• Certains minéraux sont antagonistes (opposés
entre eux), et se gênent mutuellement. Ils ne
devraient pas être dans le même supplément
(fer et vit C; fer et zinc)
• Certains médicaments interfèrent avec le
métabolisme des micronutriments et/ou
augmentent l’excrétion des micronutriments
par les urines.
Sylvain DUVAL, 2012
Interactions
• Fer, Cuivre et Manganèse sont des minéraux
pro-oxydants, qui peuvent augmenter les
risques de pathologies aigües (infectieuses,
inflammatoires) et de pathologies
dégénératives (cancers et MCV).
• Une théorie (à partir d’études) dit que les
règles des femmes les protègent du fer, d’où
risques plus grands après ménopause.
Sylvain DUVAL, 2012
Interactions néfastes
•
•
•
•
•
Fer et Zinc
Fer et Magnésium
Fer et calcium
Fer, cuivre et vitamine C
Cuivre, vitamine E et bêta-carotène
• Un mauvais complément alimentaire peut
être pire que « rien du tout »
Sylvain DUVAL, 2012
LA VITAMINE D
• Cette « vitamine » est fabriquée par la peau,
en présence d’UVB. Et la nourriture n’en
apporte pas assez.
• Aussi, selon beaucoup d’auteurs, on ne devrait
pas l’appeler « vitamine » mais HORMONE D.
• Cette hormone D, provenant du cholestérol,
est un élément vital et incontournable
Sylvain DUVAL, 2012
LES ANC en vitamine D
• Nourrisson : 20 à 25 mcg (800 à 1000 UI)
• Adultes : 5 mcg ( 200 UI)
• Age >75 ans : 10 à 15 mcg ( 400 à 600 UI)
• Limite de sécurité : 1000 UI (Fr), 1800 UI (USA)
• Pourquoi ces ANC, établis par une experte, ont-ils
été divisés par 2 entre 1992 et 2001 ?
• Depuis, de nombreux articles ont dénoncé ces
ANC trop bas pour être protecteurs.
Sylvain DUVAL, 2012
ANC en vitamine D
• Limite de sécurité (2001) : 1000 UI = 25 mcg
• Or, le surdosage en vitamine D ne commence
qu’à partir de 10 000 UI, selon plusieurs
articles publiés entre 2001 et nos jours.
• LANUTRITION.FR avait d’ailleurs parlé de ce scandale
assez rapidement (voir le site)
• Cette limite ne permettrait pas d’atteindre le
seuil des 30 ng / mL nécessaire à la santé.
Sylvain DUVAL, 2012
Fabrication de la vitamine D
• Fabriquée par la peau exposée au soleil
• 10 à 30 minutes l’après-midi suffisent pour
avoir la dose maximale (10 000 UI)
• Les personnes âgées ont une peau plus
épaisse, des « reins moins efficaces », sortent
moins au soleil, se couvrent plus car ils ont
froid et mangent moins (à tort).
• Les personnes à peau sombre en font moins.
Sylvain DUVAL, 2012
Vit D et personnes âgées
• Après 70 ans, une personne fabrique 4 fois
moins de vitamine D qu’un adulte de 20 ans.
• Or, les ANC ne sont multipliés que par 2 à 3
(10 à 15 mcg). Et cela ne tient pas compte des
autres facteurs (exposition moindre au soleil à
cause des vêtements et de la sédentarité).
• Les ANC devraient rapidement être revus pour
le bien-être de toute la population.
Sylvain DUVAL, 2012
Vit D et adolescents
• 70 % des adolescents français ont un taux de
vitamine D insuffisant en hiver. Ce taux atteint
90% chez les Scandinaves et 30 à 50% dans
des pays très ensoleillés.
• Or, c’est à la période de l’adolescence que l’ont
peut consolider son « capital osseux » et
prévenir à long terme les effets désastreux de
l’ostéoporose et des fractures (ce qui est
différent).
Sylvain DUVAL, 2012
Vitamine D et squelette
• A quel élément associe t-on « squelette » ou
« santé osseuse » ?
• Pour tout le monde, il s’agit du calcium, grâce
au marketing intensif des agences laitières.
• Mais la vitamine D est aussi importante que le
calcium, si ce n’est plus, accompagnée de
nombreux éléments (zinc, magnésium,
vitamines B6, C, K)
Sylvain DUVAL, 2012
Vitamine D et fractures
• La vitamine D renforce le squelette mais
améliore aussi l’équilibre, la force musculaire,
la facilité de mouvement.
• Elle réduit donc le risque de chutes chez les
personnes âgées
• Il faut un supplément de 800 UI minimum
pour que les effets se ressentent assez :
Les ANC sont donc insuffisants pour protéger
Sylvain DUVAL, 2012
Vit D et fractures
• Les fractures sont aussi dues à des troubles de
la marche, de l’équilibre, une faiblesse
musculaire, une douleur chronique ou un
trouble visuel.
• Les sujets ayant une basse valeur de vit D ont
une risque plus élevé de DMLA
(Dégénérescence Maculaire liée à l’âge et
donc de chutes.
Sylvain DUVAL, 2012
Vit D et muscles
• La vitamine D améliore la force musculaire et
l’équilibre, ce qui réduit de 22% à 60% le
risque de chute chez les sujets âgés
supplémentés par 800 UI/jour, associé à du
calcium.
• L’ANC français est de 600 UI seulement…
Sylvain DUVAL, 2012
Vitamine D sérique et CANCERS
• Le dosage de la vitamine D doit indiquer une
valeur supérieure à 30 ng/ mL (75 nmol / L)
• Une femme qui a 52 ng a 2 fois moins de
risques de cancer qu’une femme qui a 13 ng.
Cela correspond à une consommation de
4000 UI/jour (soit 4 fois la limite de sécurité
française !)
Sylvain DUVAL, 2012
Vit D et autres risques
• Une déficience en vitamine D favorise :
• 17 cancers, MCV, hypertension, diabète,
maladies auto-immunes (sclérose en plaque,
polyarthrite, lupus,…), dépressions, douleurs
musculaires chroniques, ostéoporose,
faiblesse musculaire, infections (grippe,
infections respiratoires, tuberculose), maladie
parodontale et autres…
Sylvain DUVAL, 2012
Vit D et diabète
• Etude Finlandaise (suivi de 30 ans) :
supplément de 2000 UI/jour à des bébés de –
d’un an, diminue de 80% le risque statistique
de développer un cancer de type 1
• En France, l’ANC est de 25 mcg (1000 UI/jour),
ce qui est la limite de sécurité actuelle
(ANC 2001)
Sylvain DUVAL, 2012
Vit D et MCV
• MCV : infarctus du myocarde et AVC
• Les hommes ayant un déficit en vit D (c’est à
dire un taux < à 15 ng/mL) ont un risque
cardiovasculaire 2,5 fois plus important par
rapport aux hommes ayant un statut suffisant
en vit D (> à 30 ng/mL)
• C’est un facteur INDEPENDANT de risques
Sylvain DUVAL, 2012
Contre-indications
• Calculs rénaux
• Sarcoïdose (maladie inflammatoire rare)
• Des doses de 4000 Ui à 10 000 Ui sont
inoffensives, selon les études
• La limite de sécurité française devrait être
bien supérieure à 1000 Ui
• Taux sérique maximum : 100 ng/mL
Sylvain DUVAL, 2012
Le calcium et les os
• Le marketing publicitaire a mis en avant le
calcium des produits laitiers
• Pour moi, le lait « était » un bon produit, issu
de notre patrimoine culturel
• Pas question de diaboliser le lait comme le
font certains, mais il me paraît dangereux d’en
obliger la consommation à « fortes doses ».
Sylvain DUVAL, 2012
Le lait actuel
•
•
•
•
•
Vaches sélectionnées
Nourriture et mode de vie des ruminants
Traitement antibiotique
Modalité de traite des vaches
Modification du lait pour sa conservation
• Le lait actuel n’est plus le lait d’antan…
Sylvain DUVAL, 2012
Le métabolisme phosphocalcique
•
•
•
•
•
•
•
La minéralisation de l’os est due :
Activité physique (charges)
Apport correct en protéines
Apport en calcium, phosphore
Apport en vitamines B6, C, D, K
Apport en bore, magnésium, silicium, zinc
Apports en oméga-3
Sylvain DUVAL, 2012
Pourquoi juste le calcium ?
• Le marketing actuel se focalise sur un seul
élément car c’est plus efficace à retenir pour le
consommateur : OS = calcium
• En augmentant artificiellement les
recommandations de consommer des
produits laitiers, on « oblige » le
consommateur a délaissé d’autres aliments et
on lui cache les effets de cet « excès » relatif
Sylvain DUVAL, 2012
L’excès
• L’excès de calcium diminue le taux de Vit D
• L’excès de phosphore (sodas) diminue le taux
de calcium
• Selon la « théorie acide-base », l’excès de
protéines animales favoriserait l’excrétion
urinaire du calcium (c’est controversé)
Sylvain DUVAL, 2012
Alors que faire ?
• Manger ce qui vous fait plaisir, en quantité
raisonnable
• Manger le moins de produits laitiers
industriels et favoriser des produits laitiers
traditionnels
• Se rappeler que des populations entières ne
consomment pas de lait, mais que ce ne sont
pas des Français non plus
Sylvain DUVAL, 2012
Les 4 piliers de la santé
• Bien choisir son alimentation
• Eviter la pollution
• Rester actif
• Avoir une vie enrichissante
Sylvain DUVAL, 2012
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