D`accord…

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1
INTERVENIR POSITIVEMENT
ÉTABLIR ET MAINTENIR
UNE RELATION POSITIVE
AVEC SON ADOLESCENT (E).
Document réalisé par Richard Robillard et Chantal Boutet
2
TABLE DES MATIÈRES
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Prémices.
L’estime de soi de l’adolescent(e)
Guider le jeune dans le labyrinthe de sa vie.
Chercher à comprendre, lire et rejoindre l’adolescent(e).
La souffrance de l’adolescent(e).
La communication émotionnelle avec l’adolescent(e).
Une qualité de présence envers l’adolescent(e) par une approche positive.
L’éducation positive des jeunes.
Les toxiques relationnels qui nuisent à la relation positive.
Des pièges susceptibles d’accentuer une insécurité émotionnelle chez les
adolescent(e)s.
• Des interventions dans une approche positive.
• Références.
3
PRÉMICES
• CHAQUE ADOLESCENT CHERCHE À ÊTRE HEUREUX. POUR ÊTRE HEUREUX
IL A BESOIN D’ADULTES MATURES, RESPONSABLES AVEC UNE APPROCHE
POSITIVE ENVERS LUI.
• CHAQUE ADOLESCENT FAIT DE SON MIEUX AVEC CE QU’IL POSSÈDE ET CE
QU’IL EST AU MOMENT OÙ IL AGIT.
• CHAQUE ADOLESCENT RECHERCHE INSTINCTIVEMENT À S’ATTACHER À
DES ADULTES QUI DÉMONTRENT UN «CAREGIVING» (capacité de donner
des soins et surtout de la sécurité émotionnelle).
• CHAQUE ADOLESCENT A BESOIN DE CET ATTACHEMENT ET D ’ UNE
QUALITÉ DE PRÉSENCE D’ADULTES POUR LUI PERMETTRE D’ATTEINDRE
UNE MATURITÉ AFFECTIVE.
4
L’ESTIME DE SOI DE L’ADOLESCENT(E)
LE DÉVELOPPEMENT
DE L’ESTIME DE SOI
L’ESTIME DE SOI
POUR SA PERSONNE
MARQUES
D’AFFECTION
L’ESTIME DE SOI
POUR SA PERFORMANCE
MARQUES
DE RECONNAISSANCE
5
DEUX FORMES D’ESTIME DE SOI
À VALORISER
Chez tout être humain, il existe deux formes d’estime de soi. Deux dimensions qui
doivent être également valorisées.
• L’ESTIME DE SOI POUR SA PERSONNE (amour de soi) (des marques d’attention
et d’affection pour la personne)
• L’ESTIME DE SOI POUR SA COMPÉTENCE (confiance en ses capacités, habiletés,
aptitudes, performances, comportements) (des marques de reconnaissance et
d’admiration pour la performance, la compétence)
• «L’estime de soi pour sa personne et celle pour sa compétence sont toutes deux
nécessaires. Il importe de trouver un juste équilibre entre les deux, de les
harmoniser correctement.»
(Monbourquette, J. (2002). De l’estime de soi à l’estime du Soi. De la psychologie à la spiritualité. Outremont,
Novalis, chapitre 3 et 4)
5
6
GUIDER LE JEUNE DANS LE LABYRINTHE DE LA VIE
CHERCHER À COMPRENDRE, LIRE, REJOINDRE
ET AGIR AVEC CONNAISSANCE
7
•
•
-
-
•
Il est essentiel de COMPRENDRE les processus de développement que vit
chaque enfant et adolescent. Pour comprendre il faut se s’approprier et
intégrer des connaissances sur le développement humain.
La compréhension permet de mieux:
LIRE la personne (le jeune, l’enfant, l’adolescent) au premier, deuxième et
troisième niveau. Ne pas se limiter, voire dépasser, les comportements, les
agissements, le verbal et le non-verbal de la personne. «Que se passe-t-il pour
cette personne? – Que vit-elle intérieurement? – Qu’est-ce que ses
comportements m’informent sur son vécu intérieur?»
Cette lecture de l’autre (ce qui exige la voie longue) me permet de mieux le
REJOINDRE (entrer en contact avec son univers – établir une synchronie)
Lorsqu’on rejoint l’autre on est mesure de mieux AGIR (au lieu de réagir) avec
souvent plus de connaissances, de compétences, d’intentions justes et en lien
avec les besoins de développement et de maturité de la personne.
Chercher à comprendre, à lire, à rejoindre et à agir le plus adéquatement
possible est une responsabilité de l’adulte mature et responsable et qui veille
à la sécurité émotionnelle du jeune.
LA SOUFFRANCE DE L’ADOLESCENT(E)
8
•
•
•
Chaque adolescent vit des moments de souffrance. Elle est inévitable
pour apprendre à vivre. La question est de savoir si je contribue à la
souffrance de l’adolescent ou si je l’atténue et si je l’apaise.
Le terme souffrance vient du grec, pathos. C’est l’état de la
personne qui souffre, qui éprouve de la douleur physique ou morale,
qui ressent un manque. Synonymes : blessure, chagrin, déchirement,
douleur, épreuve, mal, peine, torture, tourment.
Émotions et sentiments reliés à la souffrance : tristesse, colère,
découragement, désillusion
INTENSITÉ DE LA SOUFFRANCE
SOUFFRANCE
LÉGÈRE
SOUFFRANCE AFFREUSE,
ATROCE, CONTINUE,
EXTRÊME, INSUPPORTABLE
TYPES DE PRÉSENCE À LA SOUFFRANCE
IGNORER, NIER,
BANALISER
ALLÉGER, APAISER,
ATTÉNUER
8
9
LA COMMUNICATION ÉMOTIONNELLE
• «La communication émotionnelle vise à avoir une qualité de relations
humaines qui contribue au bien-être.
• L’essentiel consiste à entretenir des relations humaines qui vous donnent
le sentiment d’être apprécié, de pouvoir donner quelque chose, d’être
enrichissant pour les autres.
• Avoir l’impression d’améliorer la vie des gens qui nous entourent.» (p. 20)
Référence: Servan –Schreiber, 2009
10
UNE QUALITÉ DE PRÉSENCE
ENVERS L’ADOLESCENT(E)
PAR UNE APPROCHE POSITIVE
11
QUALITÉ DE PRÉSENCE
•
Qu’est-ce qu’une qualité de présence?
•
Une seule certitude, la présence de mes élèves dépend étroitement de la mienne.
– Daniel Pennac dans «Chagrin d’école».
•
La présence est cette capacité d’être réellement là pour l’autre et pour soimême.
•
Il s’agit là d’un gage profond d’efficacité dans la relation avec l’autre.
•
La qualité et le niveau de la présence influencent la façon de percevoir une
situation, de l’analyser et d’agir positivement pour le bien-être de l’adolescent et
notre propre bien-être.
12
LA PSYCHOLOGIE POSITIVE
• «La psychologie positive est «l’étude des conditions et processus qui
contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des
personnes, des groupes et des institutions» (Gable et Haidt, 2005, p. 104).
• Comme cette définition l’indique, il ne s’agit pas d’une conception
égocentrique, caractérisée par la quête quasi exclusive de
l’épanouissement et du développement personne.
• Elle concerne les relations interpersonnelles et les questions sociales,
voire politiques.
• Ainsi, la psychologie positive peut tout aussi bien concerner
l’épanouissement des élèves d’une classe, les bonnes relations au sein
d’une équipe de travail ou encore le mode de communication entre les
leaders.» (p. 5)
• «Des psychologues en psychologie positive ont défini le champ de ses
applications: Entre autres, l’amélioration de l’éducation scolaire en
utilisant plus largement la motivation, les affectifs positifs et la créativité
dans les écoles.» (Janssen, 2011, p. 25)
Référence: Lecomte, 2009
13
L’ÉDUCATION POSITIVE
• «Nul ne peut nier que la grande majorité de l’éducation que nous offrons
depuis des décennies aux adolescents est basée sur le négativisme, la
coercition, la punition.
• Du moins une éducation, qui très souvent s’accroche aux détails négatifs
au lieu de prendre en considération l’ensemble de la personne. Une
éducation qui n’utilise pas rapidement le positivisme, surtout lorsqu’on
fait face à des difficultés, à des situations difficiles.
• «S’attacher aux détails est nécessaire lorsque, face au danger, sous le
coup de nos émotions négatives, nous cherchons le moyen de survivre.
Mais il est important de pouvoir développer une vision globale lorsque, le
danger étant écarté, guidés par nos émotions positives, nous avons la
possibilité d’améliorer notre façon de vivre.» (Janssen, 2011, p. 81)
• Quel est le besoin fondamental d’un adolescent qui vit une situation
difficile, voire en souffrance? C’est de recevoir de la part de l’adulte une
intervention positive. Une intervention qui l’aide à se libérer du négatif,
de la douleur, de la souffrance pour retrouver un état paisible, de bienêtre avec lui-même et les autres.
14
LES VERTUS ET LES FORCES
EN PSYCHOLOGIE POSITIVE
VERTU
SAGESSE ET SAVOIR
Forces cognitives qui favorisent l’acquisition et
l’usage de la connaissance.
FORCE
. Curiosité
. Amour de l’apprentissage
. Jugement/Pensée critique/ouverture d’esprit
. Créativité/Ingéniosité/Débrouillardise
. Intelligence émotionnelle
. Sagesse/Perspective
COURAGE
Forces émotionnelles qui impliquent l’exercice de
la volonté pour atteindre les buts que l’on s’est
fixés, malgré les obstacles internes et externes.
. Bravoure
. Persévérance
. Authenticité/Intégrité/Honnêteté
HUMANITÉ ET AMOUR
Forces interpersonnelles consistant à tendre vers
les autres et à leur venir en aide.
. Aimer et se permettre d’être aimé
. Gentillesse et générosité
Référence: Cottraux, 2012
LES VERTUS ET LES FORCES
EN PSYCHOLOGIE POSITIVE3
15
VERTU
JUSTICE
Forces qui sont à la base d’une vie
sociale harmonieuse et qui s’expriment
dans les activités civiques (famille,
communauté, nation et monde.)
TEMPÉRANCE
Forces qui protègent contre l’excès.
TRANSCENDANCE
Forces qui favorisent l’ouverture à une
dimension universelle et donnent un
sens à la vie.
FORCE
. Travail d’équipe/Citoyenneté
. Sens de l’équité et impartialité
. Leadership
. Humilité et modestie
. Prudence/Discrétion
. Maîtrise de soi
. Appréciation de la beauté et de l’excellence
. Gratitude
. Espoir/Optimisme/Ouverture d’esprit vis-à-vis du futur
. Pardon et clémence
. Humour et espièglerie
. Entrain/Passion/Enthousiasme
Référence: Cottraux, 2012
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L’ÉDUCATION POSITIVE DES JEUNES
Construire des émotions et des traits
de personnalité positifs
chez nos jeunes
SELIGMAN, 2011
17
L’ÉDUCATION POSITIVE DES JEUNES
«LES ÉMOTIONS POSITIVES CHEZ LES JEUNES ENFANTS ET ADOLESCENTS
• Lorsque vous êtes confronté à des colères, des bouderies et des
pleurnichements, vous risquez très facilement de perdre de vue le fait que
les jeunes enfants ont beaucoup d’émotions positives.
• Les émotions positives ont des conséquences qui élargissent notre
perspective, la construisent et la maintiennent.
• Contrairement aux émotions négatives, qui réduisent notre répertoire
pour lutter contre les menaces immédiates, les émotions positives
favorisent la croissance. Les émotions positives émanant d’un enfant son
signal lumineux qui identifie sont bien-être.
• Premier principe de la parentalité: Les émotions positives élargissent et
développement les ressources intellectuelles, sociales et physiques qui
constituent le compte bancaire de l’enfant, dans lequel il puisera plus tard
dans la vie.
• L’évolution a donc fait des émotions positives un élément essentiel dans
la croissance des enfants.» (p. 292)
Référence: Seligman, 2011
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L’ÉDUCATION POSITIVE DES JEUNES
«LES ÉMOTIONS POSITIVES CHEZ LES JEUNES (suite)
• Lorsqu’un enfant éprouve des émotions négatives, il s’enfuit ou, s’il n’y
a aucun lieu familier sûr pour se cacher, il se fige sur place. Une fois qu’il
se sent à nouveau en sécurité, il quitte son refuge et s’aventure dans le
monde.
• L’évolution a vu que lorsque les enfants sont en sécurité, ils ressentent
des émotions positives et se développement et élargissent leurs
ressources par l’exploration et le jeu.
• Ceci est un domaine où l’attachement sécure a beaucoup d’importance.
L’enfant ayant un attachement sécure commence à explorer et acquérir
de la maîtrise plus tôt qu’un enfant à l’attachement insécure. Mais le
danger supplante l’élargissement, et si la figure d’attachement disparaît,
les émotions négatives se manifestent et l’enfant (même si il a un
attachement sécure) revient vers son répertoire sécuritaire, mais limité.
L’enfant ne prend pas de risques. Lorsque la figure d’attachement sécure
revient, l’enfant devient heureux et sécure, désireux de prendre à
novueau des risques.» (p. 292-293)
Référence: Seligman, 2011
19
L’ÉDUCATION POSITIVE DES JEUNES
«LES ÉMOTIONS POSITIVES CHEZ LES JEUNES (suite)
• Si les émotions positives sont si abondantes chez les jeunes enfants, c’est
parce qu’il s’agit d’une période fondamentale pour l’élargissement et la
construction des ressources cognitives, sociales et physiques. Les
émotions positives accomplissent cela de plusieurs façons:
• Tout d’abord, elles génèrent directement l’exploration, qui facilite à son
tour la maîtrise. La maîtrise produit plus d’émotions positives, créant une
spirale ascendante d’émotions agréables. L’enfant vit l’élargissement et
la construction d’un «compte bancaire» de ressources, initialement petit,
augmentant considérablement avec le positivisme et la sécurité.
• Deuxième principe de parentalité: augmentez les émotions positives chez
l’enfant pour enclencher une spirale ascendante d’émotions positives
plus nombreuses.(p. 293-294)
Référence: Seligman, 2011
20
L’ÉDUCATION POSITIVE DES JEUNES
«LES ÉMOTIONS POSITIVES CHEZ LES JEUNES (suite)
• L’idée d’élargissement et de construction affirme que, lorsque les individus
ressentent des émotions positives, ils ont une tout autre façon de penser et
d’agir. Leur pensée devient créative et ouverte, et leurs actions deviennent
aventureuses et exploratoires. Ce répertoire élargi crée plus de maîtrise face
aux défis, ce qui à sont tour génère plus d’émotions positives, ce qui devrait
encore élargir et construire la pensée et l’action, ainsi de suite. Si ce
processus existe chez l’enfant et si nous (les adultes) pouvons l’exploiter, les
implications pour une vie plus heureuse sont énormes.»
• Troisième principe de parentalité: Prendre autant au sérieux les émotions
positives de l’enfant que ses émotions négatives, et ses forces autant que ses
faiblesses. La psychologie positive tient compte autant des caractéristiques
positives et négatives chez l’individu et qui influencent sa motivation.» (p.294
295)
- En tant que parents et enseignants, la plus agréable de nos tâches est de
construire des émotions et des traits de personnalité positifs chez les enfants,
plutôt que simplement soulager des émotions négatives et d’éliminer des
traits négatifs.» (294-296
Référence: Seligman, 2011
21
L’ÉDUCATION POSITIVE DES JEUNES
«LES ÉMOTIONS POSITIVES CHEZ LES JEUNES (suite)
• Les trois principes de parentalité et d’éducation (entre autres à l’école)
qui se dégagent de la psychologie positive:
a) Les émotions positives élargissent et construisent les ressources
intellectuelles, sociales et physiques dans lesquelles les enfants puiseront
plus tard dans la vie.
b) Augmenter les émotions positives chez les enfants peut enclencher une
spirale ascendante d’émotions positives; et avoir une influence palpable
sur leur motivation.
c) Les traits de personnalité positifs que manifeste l’enfant sont tout aussi
authentiques que ses traits négatifs.» (p. 296)
Référence: Seligman, 2011
22
L’ÉDUCATION POSITIVE DES JEUNES
«LES FORCES ET LES VERTUS CHEZ LES JEUNES ENFANTS ET ADOLESCENTS
• La prémisse: Les émotions positives conduisent à l’exploration, qui conduit à
la maîtrise, celle-ci conduisant elle-même non seulement à des émotions
positives mais aussi à la découverte des forces personnelles des enfants.
• Jusqu ’ à sept ans, la principale fonction de l ’ éducation positive est
d’augmenter les émotions positives.
• C’est environ vers sept ans que les adultes (parents et enseignants) et les
enfants constatent quelques forces émerger clairement.
• Pour aider les adultes et les enfants à identifier ces forces, Katherine
Dahlsgaard a mis au point un questionnaire pour les enfants.
• Demandez à l’enfant de remplir le questionnaire en privé, puis de vous
appeler quand il a terminé. Si l’enfant a moins de dix ans, lisez-lui chacune
des questions ci-dessous à haute voix; sinon, laissez-le remplir le
questionnaire tranquillement tout seul.
• Après avoir lu l’énoncé, l’enfant se demande comment il se sent: «je me
sens…Tout à fait d ’ accord…D ’ accord…Ni d ’ accord, ni pas d ’ accord…En
désaccord…En total désaccord…» et il entoure le chiffre correspondant.
• Le questionnaire reprend, pour chaque force, deux des questions les plus
discriminantes du questionnaire complet sur le site Internet:
www.authentichappiness.org. » (p. 319-320)
Référence: Seligman, 2011
23
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: Sagesse et connaissance
1- LA CURIOSITÉ
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «Même quand je suis seul, je ne m’ennuie jamais»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «Quand je veux savoir quelque chose, je cherche dans un livre ou sur
l’ordinateur, plus souvent que la plupart des autres enfants de mon âge.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «La curiosité».
Référence: Seligman, 2005, 2011
24
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: Sagesse et connaissance
2- L’AMOUR DE L’APPRENTISSABE – LE GOÛT D’APPRENDRE
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «Cela me passionne d’apprendre quelque chose de nouveau.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «Je déteste visiter les musées.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
1
2
3
4
5
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «L’amour de l’apprentissage – Le goût d’apprendre».
Référence: Seligman, 2005, 2011
25
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: Sagesse et connaissance
3- LE JUGEMENT
COTE
a) L’énoncé «Quand un problème survient durant un jeu ou une activité avec mes
amis, je suis capable de dire pourquoi c’est arrivé.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «Mes parents me disent toujours que j’ai un mauvais jugement.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
1
2
3
4
5
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «Le jugement».
Référence: Seligman, 2005, 2011
26
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: Sagesse et connaissance
4- L’INGÉNIOSITÉ
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «J’ai toujours plein de nouvelles idées d’activités amusantes.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «J’ai plus d’imagination que les autres enfants de mon âge.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «L’ingéniosité».
Référence: Seligman, 2005, 2011
27
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: Sagesse et connaissance
5- L’INTELLIGENCE SOCIALE
COTE
a) L’énoncé «Quel que soit le groupe d’enfants avec lequel je suis, je m’y adapte
toujours.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «Quand je me sens heureux ou triste ou en colère, je sais toujours
pourquoi.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «L’intelligence sociale».
Référence: Seligman, 2005, 2011
28
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: Sagesse et connaissance
6- LA PERSPECTIVE
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «Les adultes me disent que j’agis de façon très mature pour mon âge.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «Je sais quelles sont les choses vraiment importantes dans la vie.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «La perspective».
Référence: Seligman, 2005, 2011
29
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: Courage
7- LA BRAVOURE
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «Je suis capable de me défendre, même quand j’ai peu.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «Même si on peut se moquer de moi, je fais ce qui me paraît correct.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «La bravoure».
Référence: Seligman, 2005, 2011
30
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: Courage
8- LA PERSÉVÉRANCE
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «Mes parents me félicitent toujours parce que je mais mon travail.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «Lorsque j’obtiens ce que je souhaite, c’est parce que j’ai travaillé fort
pour y arriver.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «La persévérance».
Référence: Seligman, 2005, 2011
31
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: Courage
9- L’INTÉGRITÉ
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «Je ne lis jamais le journal personnel ni le courrier des autres.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «Je suis prêt à mentir si cela peut m’éviter des problèmes.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
1
2
3
4
5
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «L’intégrité».
Référence: Seligman, 2005, 2011
32
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: L’humanité et l’amour
10- LA GENTILLESSE – LA BONTÉ
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «Je fais l’effort d’être gentil avec les nouveaux venus de l’école.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «J’ai aidé un voisin ou mes parents au cours du mois passé, sans qu’on
me le demande.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «La gentillesse et la bonté».
Référence: Seligman, 2005, 2011
33
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: L’humanité et l’amour
11- L’AMOUR
COTE
a) L’énoncé «Je sais que je suis la personne la plus importante dans la vie de
quelqu’un d’autre.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «Même si je me dispute beaucoup avec mon frère, ma sœur ou un
cousin, je continue à prendre soin d’eux.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «L’amour».
Référence: Seligman, 2005, 2011
34
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La justice
12- LA CITOYENNETÉ – LE CIVISME
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «J’ai vraiment du plaisir à appartenir à un groupe parascolaire.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «À l’école, je peux travailler très bien dans un groupe.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «La citoyenneté».
Référence: Seligman, 2005, 2011
35
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La justice
13- L’ÉQUITÉ – L’IMPARTIALITÉ
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «Même si je n’apprécie pas quelqu’un, je le traite de façon juste.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «Quand j’ai tort, je l’admets toujours.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «L’équité et l’impartialité».
Référence: Seligman, 2005, 2011
36
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La justice
14- LEADERSHIP
COTE
a) L’énoncé «Quand je joue avec les autres (dans un jeu ou un sport), ils souhaitent
que je sois le leader (le chef).»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «En tant que leader, j’ai gagné l’admiration ou la confiance d’amis ou
de coéquipiers.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «Leadership».
Référence: Seligman, 2005, 2011
37
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La tempérance
15- LA MAÎTRISE DE SOI
COTE
a) L’énoncé «Je peux facilement m’arrêter de jouer à un jeu vidéo ou de regarder la
télévision si je dois le faire.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «Je suis tout le temps en retard dans ce que je fais.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
1
2
3
4
5
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «La maîtrise de soi».
Référence: Seligman, 2005, 2011
38
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La tempérance
16- LA PRUDENCE
COTE
a) L’énoncé «J’évite les situations ou les enfants qui risquent de m’amener des
problèmes.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «Les adultes me disent toujours que je fais de bons choix à propos de
ce que je dis et de ce que je fais.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «La prudence».
Référence: Seligman, 2005, 2011
39
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La tempérance
17- L’HUMILITÉ
COTE
a) L’énoncé «Je préfère laisser les autres enfants parler d’eux plutôt que de parler
seulement de moi.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «Des personnes m’ont décrit comme un enfant qui se vante.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
1
2
3
4
5
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «L’humilité».
Référence: Seligman, 2005, 2011
40
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La transcendance
18- L’APPRÉCIATION DE LA BEAUTÉ
COTE
a) L’énoncé «J’aime plus écouter de la musique, ou voir des films ou danser que la
plupart des autres enfants de mon âge.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «J’aime regarder les arbres changer de couleur en automne.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «La transcendance».
Référence: Seligman, 2005, 2011
41
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La transcendance
19- LA GRATITUDE
COTE
a) L’énoncé «Quand je pense à ma vie, je vois beaucoup de choses pour lesquelles
je peux dire merci.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «J’oublie de remercier mes enseignants lorsqu’ils m’ont aidé.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
1
2
3
4
5
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «La gratitude».
Référence: Seligman, 2005, 2011
42
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La transcendance
20- L’ESPOIR
COTE
a) L’énoncé «Quand je reçois une mauvaise note à l’école, je pense et je me dis
toujours que je ferai mieux la prochaine fois.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «Quand je serai grand, je pense que je serai un adulte très heureux.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «L’espoir».
Référence: Seligman, 2005, 2011
43
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La transcendance
21- LA SPIRITUALITÉ
COTE
a) L’énoncé «Je crois que chaque personne est spéciale et a un but important ou
une mission importante dans la vie.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «Quand les choses vont mal dans ma vie, mes croyances religieuses
m’aident à me sentir mieux.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «La spiritualité».
Référence: Seligman, 2005, 2011
44
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La transcendance
22- LE PARDON
COTE
a) L’énoncé «Quand quelqu’un blesse mes sentiments, je ne cherche jamais à me
venger.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
b) L’énoncé «Je pardonne aux gens pour leurs erreurs.»
• Tout à fait d’accord
• D’accord
• Ni d’accord, ni pas d’accord
• En désaccord
• En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «Le pardon».
Référence: Seligman, 2005, 2011
45
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La transcendance
23- L’HUMOUR
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «La plupart des enfants pourraient dire qu’on s’amuse bien avec moi.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «Quand un de mes amis va mal ou est malheureux, je fais ou je dis
quelque chose pour rendre la situation joyeuse.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «L’humour».
Référence: Seligman, 2005, 2011
46
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«Vertu: La transcendance
24- L’ENTRAIN
a)
•
•
•
•
•
b)
•
•
•
•
•
COTE
L’énoncé «J’adore et j’aime ma vie.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
L’énoncé «Quand je me réveille le matin, j’ai hâte de commencer ma journée.»
Tout à fait d’accord
D’accord
Ni d’accord, ni pas d’accord
En désaccord
En total désaccord
5
4
3
2
1
5
4
3
2
1
Additionne les scores pour ces deux phrases et écris le résultat dans la case vide.
Il s’agit de ton score pour «L’entrain».
Référence: Seligman, 2005, 2011
47
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«RÉSUMÉ DES SCORES DES FORCES DE L’ENFANT
• Vous avez maintenant le score pour chacune des 24 forces de l’enfant
réparties dans six vertus.
• Inscrivez les scores ci-dessous.
VERTU: LA SAGESSE ET LA CONNAISSANCE (LE SAVOIR)
1. La curiosité: ___
2. L’amour de l’apprentissage: ___
3. Le jugement: ___
4. L’ingéniosité: ___
5. L’intelligence sociale: ___
6. La perspective: ___
Référence: Seligman, 2005, 2011
48
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«RÉSUMÉ DES SCORES DE VOS FORCES PERSONNELLES
VERTU: LE COURAGE
7. La bravoure: ___
8. La persévérance: ___
9. L’intégrité: ___
VERTU: L’HUMANITÉ ET L’AMOUR
10. La gentillesse: ___
11. L’amour: ___
VERTU: LA JUSTICE
12. La citoyenneté: ___
13. L’impartialité: ___
14. Le leadership: ___
Référence: Seligman, 2005, 2011
49
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
«RÉSUMÉ DES SCORES DE VOS FORCES PERSONNELLES
VERTU: LA TEMPÉRANCE
15. La maîtrise de soi: ___
16. La prudence: ___
17.L’humilité: ___
VERTU: LA TRANSCENDANCE
18. L’appréciation de la beauté: ___
19. La gratitude: ___
20. L’espoir: ___
21. La spiritualité: ___
22. Le pardon: ___
23. L’humour: ___
24. L’entrain: ___
Référence: Seligman, 2005, 2011
LE QUESTIONNAIRE DES FORCES
POUR LES JEUNES
50
«RÉSUMÉ DES SCORES DE VOS FORCES PERSONNELLES
• L’enfant aura généralement cinq scores ou moins se situant à 9 ou 10; ce
sont ses forces les plus importantes, du moins telles qu’il les a notées.
• L’enfant aura également plusieurs scores faibles, entre 4 (ou moins) et 6;
ce sont vos faiblesses. Inscrivez les forces et les faiblesses ci-dessous.
MES FORCES
MES FAIBLESES
1.
1.
2.
2.
3.
3.
4.
4.
5.
5.
Référence: Seligman, 2005, 2011
51
CONSTRUIRE LES FORCES DES JEUNES
LE DÉVELOPPEMENT DES FORCES CHEZ LE JEUNE
• «Le développement des forces est identiques au développement du
langage.
• Chaque nouveau-né normal a la capacité d’apprendre n’importe quelle
langue, et une ouïe fine pourrait reconnaître les sons rudimentaires de
chaque langue dans les babillements précoces. Mais ensuite, cette
«diversité gazouillante» se fixe. Le gazouillis du bébé se dirige de plus en
plus vers la langue parlée par les personnes vivant autour de lui. À la fin de
la première année de la vie, ses vocalisations ressemblent aux sons de la
langue maternelle.
• Les nouveau-nés ont la capacité de développer les vingt-quatre forces tout
au long de leur enfance. Lorsque le jeune enfant cherche les domaines qui
lui apportent des louanges, de l’amour, de la sécurité et de l’attention, il
sculpte ses forces. En découvrant ce qui fonctionne et ce qui échoue dans
son petit monde, il va sculpter avec finesse la forme de plusieurs forces.»
(p. 337)
Référence: Seligman, 2011
52
CONSTRUIRE LES FORCES DES JEUNES
LE DÉVELOPPEMENT DES FORCES CHEZ LE JEUNE
• «Le premier conseil à propos de la construction des forces chez les enfants
est de récompenser toute manifestation de chacune de ces forces. Vous
découvrirez que l’enfant se dirige vers une ou quelques-unes d’entre
elles. Ce sont les semences de ses forces personnelles, et le questionnaire
des forces chez les enfants aidera à les nommer et à les affiner.
• Le second conseil c ’ est de faire son possible comme adulte pour
permettre à l’enfant d’exprimer ces forces personnelles naissantes au
cours des activités quotidiennes. Lorsqu ’ elles se manifestent, les
reconnaître en les nommant à l’enfant.» (p. 338)
Référence: Seligman, 2011
53
LES TOXIQUES RELATIONNELS
QUI NUISENT
À LA RELATION POSITIVE
Référence: Spinnler, 2012
54
LES TOXIQUES RELATIONNELS
• «Chacun est susceptible de vivre avec des personnes des toxiques
relationnels.
• Un toxique relation est toute parole et tout comportement qui
empoissonnent les relations. Certains comportements et certaines
paroles sont très évidemment toxiques.
• Mais d’autres n’en ont pas trop l’air, à première vue. Cependant, ils le sont
quand même, à la longue.
• C’est une preuve de maturité psychoaffective que d’être capable d’éviter
d’utiliser des toxiques relationnels.
• Il existe deux catégories de toxiques relationnels:
• A) Les toxiques relationnels absolument inadmissibles.
• B) Les toxiques relationnels qu’il faut s’efforcer d’éviter, à tout prix.» (p.
162-165)
Référence: Spinnler, 2012
55
LES TOXIQUES RELATIONNELS
«Toxiques relationnels absolument inadmissibles
•La violence physique – frapper quelqu’un, jeter des objets, claquer les portes, ainsi que
tout geste menaçant.
•Les cris, les hurlements.
•Les insultes.
•La moquerie.
•Le cynisme.
•Les critiques non constructives.
•Les reproches gratuits.
•Les commentaires déplacés.
•Rabaisser une personne; se mettre en «position haute».
•Les jugements dépréciatifs.
•Le dénigrement.
•La non-fiabilité: mensonge, dissimulation, rétention d’information, falsification,
engagements non tenus, rendez-vous manqués, etc.
•La calomnie, le médisance.
•Les accusations sans fondement.
•Les menaces, le chantage.» (p. 165)
Référence: Spinnler, 2012
56
LES TOXIQUES RELATIONNELS
«Toxiques relationnels absolument à éviter, à tout prix.
•Les questions stupides, répétitives.
•Les questions intrusives.
•Les conseils non sollicités.
•Râler.
•La contradiction systématique.
•La bouderie.
•La non-réponse aux questions sensées et légitimes.
•Se plaindre, se poser en victime (des circonstances, des autres, de la vie, du
destin, de son interlocuteur…) sans prendre sa part de responsabilité dans les
événements.
•La provocation.
•La fuite (de la relation, de la discussion).
•Le négativisme, le défaitisme, le catastrophisme.» (p. 166)
Référence: Spinnler, 2012
57
LES TOXIQUES RELATIONNELS
«Toxiques relationnels absolument à éviter, à tout prix. (suite)
•Le contrôle abusif: espionnage, surveillance malsaine.
•Les interdictions, les injonctions sortant du strict cadre de la vie commune.
•Les ordres donnés dans un style autoritaire (menaçant).
•Se poser en «donneur (euse)» de leçons.
•Les reproches implicites.
•Le mépris, le dédain, la suffisance.
•Rechercher l’approbation à tout prix, rechercher des compliments sans arrêt.
•Les sollicitations incessantes.
•Vouloir «avoir raison» en tout temps.
•Exiger que l’autre «reconnaisse qu’on a raison».
•La flatterie, la flagornerie.
•Les cadeaux inappropriés.» (p. 166)
Référence: Spinnler, 2012
58
LES TOXIQUES RELATIONNELS
«Le cynisme nuit à la relation
•Il faut savoir que certaines formes de communication viennent
systématiquement détruire l’harmonie entre les personnes. Pourtant, ce sont
souvent des modèles qu’on nous a enseignés (à la maison, à l’école, avec des
adultes) comme le cynisme.
•Cynisme: «Qui exprime ouvertement et sans ménagement des sentiments,
des opinions qui choquent le sentiment moral ou les idées reçues, souvent
avec une intention de provocation.»
•Les études montrent que dans une relation, le cynisme tue, quelle que soit la
nature de la relation. Plus il y a ce cynisme, plus le risque de discorde et de
mésentente est important.
•Il faut bien reconnaître que le cynisme procure toujours une petite
satisfaction, celle de se sentir plus fort que l’autre. Mais cette joie mesquine
ne vaut pas grand-chose, elle ne permet pas de construire, de nourrir et
d’enrichir une relation. On nie l’autre d’une certaine façon, ce qui détruit
forcément une part de la relation.» (p. 20-23)
Référence: Servan –Schreiber, 2009
59
LES TOXIQUES RELATIONNELS
«UNE VIE SANS TOXIQUES RELATIONNELS
Commencer par soi-même
•Si l’on souhaite sincèrement vivre dans une atmosphère libre de tout toxique
relationnel, il faut commencer par ne plus en émettre soi-même; ou du
moins, veiller consciemment à éviter autant que possible d’en émettre soimême. Il faut se garder de toute complaisance envers soi-même.
•Ce n’est pas parce que «les autres» utilisent des toxiques, qu’on peut se les
autoriser. Ce serait nuisible, inutile et immature.
•Il n’est pas difficile de s’abstenir complètement de tous les toxiques
inadmissibles (première catégorie). C’est une question d’éducation, de
politesse, de respect de son prochain, d’éthique, de contrôle émotionnel et
d’intelligence relationnelle.
•Toute personne mature est capable, sans faire des efforts énormes, de ne
commettre aucune erreur en ce qui concerne les toxiques absolument
inadmissibles.» (p. 167)
Référence: Spinnler, 2012
60
LES TOXIQUES RELATIONNELS
«UNE VIE SANS TOXIQUES RELATIONNELS (suite)
Commencer par soi-même (suite)
•En ce qui concerne les toxiques à éviter (la deuxième catégorie), c’est plus
difficile. Si nous nous efforçons sincèrement de les éviter, cela nous
différencie déjà des personnes vraiment toxiques, car celles-ci ne font pas ce
genre d’effort. Au contraire, elles ne comprennent pas, ou s’entêtent à ne pas
comprendre, ou revendiquent carrément le droit de râler, de bouder, de se
poser en victime, et ainsi de suite.
•Il y a une différence entre ceux que l’on doit considérer comme des
personnes toxiques et les personnes qui, à l’occasion, malgré leur évidente
bonne volonté, se laissent aller à l’un ou l’autre toxique relationnel à éviter.
•Pour éviter de commettre les toxiques relationnels à éviter, il faut accepter
les retours et les commentaires des autres. Il faut accepter que nos vis-à-vis,
nos relations, nous fassent remarquer que nous sommes en train de fauter.
Mieux vaut continuer à s’améliorer, plutôt que d’enclencher une défense
narcissique.
•Prendre l’habitude d’observer ce qui se passe en nous et de considérer la
situation dans son ensemble, et vouloir s’améliorer, on parvient à s’éloigner
des toxiques relationnels à éviter.» (p. 167-168)
Référence: Spinnler, 2012
61
LES TOXIQUES RELATIONNELS
«UNE VIE SANS TOXIQUES RELATIONNELS (suite)
Refuser les toxiques «absolument inadmissibles».
•Il est important de ne pas tolérer n’importe quel toxique relationnel de la
catégorie des «absolument inadmissibles». Il est important de signifier
clairement aux auteurs qu’on n’a aucune envie, ni intention de tolérer ce
genre de toxiques.
•On a le droit – et le devoir – de dire: «Ceci est inacceptable et j’entends que
tu renonces à faire ou dire des choses pareilles!». On peut le dire sur
n’importe quel ton, selon la situation et l’humeur du moment: humour,
sérieux, sévère, en grondant, tout est bon en autant que l’on respecte la
personne et qu’on a l’objectif de l’aider par l’arrêt des toxiques absolument
inadmissibles. De toute façon, il faut le dire d’une manière non équivoque.
•On énonce les limites, sans états d’âme, sans méchanceté, mais avec
fermeté.» (p. 168-169)
Référence: Spinnler, 2012
62
LES TOXIQUES RELATIONNELS
«UNE VIE SANS TOXIQUES RELATIONNELS (suite)
Réagir aux toxiques à éviter.
•On ne doit pas rester passif et les subir les toxiques à éviter sans rien dire. Il
lui mentionner que sa façon de dire ou de faire «n’est pas la meilleure
manière de résoudre la question, ou de partager des idées, ou de créer un
climat approprié à la discussion, etc.».
•Il faut tenter de régler les enjeux pratiques en contrôle de ses émotions.
•Donner à l’autre à comprendre que, s’il tient à la relation, il n’a pas intérêt à
continuer dans des attitudes toxiques.
•Au fond de nous-mêmes, il faut être absolument déterminé à ne pas subir
éternellement les comportements toxiques de la personne pour pouvoir
établir une relation agréable et positive.» (p. 169-170)
Référence: Spinnler, 2012
63
LES TOXIQUES RELATIONNELS
«UNE VIE SANS TOXIQUES RELATIONNELS (suite)
On ne peut changer l’autre. MAIS: on peut peut-être l’aider à changer.
•Quand il s’agit de la question des toxiques relationnels, ce que l’on demande aux
personnes de changer – comme à soi-même, d’ailleurs – ce n’est pas leur intérieur (car
il y a de la bonté), mais bien l’extérieur.
•La chose intéressante, c’est qu’à force de se contrôler – même si c’est sous la pression
extérieure – à force d’être obligées de trouver d’autres stratégies, d’autres sujets de
conversation, les personnes toxiques commencent à l’être de moins en moins. Il y a
des explications à ce changement.
•D’abord le «positif» est aussi contagieux que le «négatif». Les gestes positifs (sourire,
demandes respectueuses, modèles) illuminent et finissent par transformer les
personnes les plus moroses.
•Deuxièmement, lorsqu’un comportement change, les cognitions – c’est-à-dire les
pensées – finissent par s’ajuster.
•Troisièmement, «plus il y a de toxiques relationnels dans l’ambiance, plus c’est
normal qu’il y en ait». En s’abstenant soi-même d’émettre des toxiques relationnels et
ne demandant aux autres de faire pareil, on change la norme. On établit le «normal»,
c’est la situation saine, sans toxiques relationnels.» (p. 171-172)
Référence: Spinnler, 2012
64
LES TOXIQUES RELATIONNELS
«EN RÉSUMÉ
•Non seulement les toxiques relationnels sont désagréables à supporter,
mais, en plus, ils font vraiment des dégâts dans les rapports humains et chez
les gens.
•Chacun de nous a la possibilité d’assainir le climat relationnel dans son
environnement immédiat.
•Il suffit de s’abstenir soi-même d’émettre des toxiques relationnels et de ne
plus tolérer que les autres en fassent.
•Nous avons des chances d’arriver à assainir l’atmosphère relationnel, même
à relativement court terme.» (p. 172-173)
Référence: Spinnler, 2012
65
DES PIÈGES SUSCEPTIBLES
D’ACCENTUER UNE INSÉCURITÉ
ÉMOTIONNELLE CHEZ L’ADOLESCENT(E)
ÊTRE UN ADULTE MATURE ET RESPONSABLE
TYPES D’ADULTES
Adulte colonne
vertébrale
-
Adulte Jello
-
Adulte mur de
béton
-
Il structure, organise, groupe autour de lui les éléments essentiels pour
le bien-être des personnes du groupe.
Il offre une surveillance flexible.
Il attire, il séduit, il cherche à se faire un ami de l’enfant ou de l’ado.
Il a besoin de l’approbation, de l’amour de l’enfant.
Il sait qu’il doit proposer des normes à l’enfant, mais il ne veut pas le
frustrer, lui déplaire ou le voir bouder ou fâché contre lui.
Il fait beaucoup de compromis.
Avec un tel adulte, l ’ enfant apprend, curieusement, à se sentir
responsable du bien-être de l’adulte.
Il est rigide, inflexible, autoritaire;.
Il est braqué sur sa propre façon de faire.
Il impose parfois par la force, par la menace et bientôt par la violence le
mode d’agir qui lui paraît normal. (Foucault, 2006)
66
67
TROIS TYPES D’ADULTES
ET TROIS TYPES DE SURVEILLANCE
•
«L’adulte «colonne vertébrale», c’est l’idéal à atteindre. Il structure, il
organise, il groupe autour de lui les éléments essentiels pour le bien-être des
personnes du groupe. Tout en prenant soin de lui-même, il offre une
surveillance flexible.
•
L’adulte «mur de béton» est l’antithèse du précédent. Il est rigide, inflexible,
autoritaire; il est braqué sur sa propre façon de faire. Il impose parfois par la
force, par la menace et bientôt par la violence le mode d’agir qui lui paraît
normal.
-
L’adulte «colonne vertébrale», est ferme, mais souple, capable de plier au
besoin, mais sans casser, ni baisser les bras, arrivera plus facilement, à long
terme, à bien surveiller le jeune, que l’adulte «mur de béton», rigide et
inflexible, qui pourra être trompé par ses succès apparents, à court terme.»
(Foucault, 2006 p.25-26)
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TROIS TYPES D’ADULTES
ET TROIS TYPES DE SURVEILLANCE (suite)
«L’adulte Jello» est à mi-chemin entre les deux types d’adultes. Tantôt
branlant et mou, tantôt ferme et même dur, il se distingue surtout par sa
couleur. Ses multiples couleurs. Il attire, il séduit, il cherche à se faire un ami de
l’enfant ou de l’ado. Il a besoin de l’approbation, de l’amour du jeune. Il sait
qu’il doit proposer des normes à l’enfant et à l’adolescent, mais il ne veut pas
le frustrer, lui déplaire ou le voir bouder ou fâché contre lui. Il est prêt à tous
les compromis, même les plus bas pour se concilier la faveur de l’enfant.
Avec un tel adulte, l’enfant et l’adolescent apprennent, curieusement, à se
sentir responsable du bien-être de l’adulte. La suite n’est pas difficile à
imaginer: aucune autonomie (maturité) véritable ne peut sortir d’un tel
brouillamini. La distinction entre l’adulte et l’enfant, si nécessaire à la
construction de toute autonomie et maturité, est abolie. La distance
intergénérationnelle disparaît, pour le plus grand plaisir de l’enfant et même,
quelque fois, en lui procurant une apparence de bien-être. Mais à quel prix!»
(Foucault, 2006 p. 26-27)
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ÊTRE UN «PONT D’ATTACHEMENT»
ENVERS LES ENSEIGNANT(E)S DE L’ÉCOLE
«Le réussite émotionnelle et scolaire de l’adolescent(e) dépend pour la
majorité des jeunes du lien d’attachement envers des adultes significatifs
pour eux.
Des adultes matures et responsables.
Des adultes envers lesquels je me sens en sécurité émotionnelle.
Des adultes motivés, motivants, inspirants, attachants et ayant une saine
autorité.
Le parent doit favoriser le jeune à créer un lien d’attachement avec des
enseignant(e)s de l’école.
Le parent doit parler en bien de l’école, des enseignant(e)s qu’il a
rencontrés et en qui il a confiance pour le développement de son
adolescent(e).
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LES BIENFAITS
DE L’ATTACHEMENT
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Permet d’avoir de l’influence.
Permet d’exercer une saine autorité.
Permet d’exiger l’attention.
Permet de formuler des consignes.
Active les instincts de proximité.
Évoque le désir d’être bon et d’apprendre.
Influence la motivation et le choix.
«Nous devons nous donner comme priorité de garder notre enfant auprès
de nous: le garder sous notre aile, lui donner envie de nous appartenir,
et faire en sorte qu’il se sente bien avec nous».
(Neufeld et Maté, 2005, p.271)
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LE PIÈGE DE L’AUTONOMIE DANS LE
DÉVELOPPEMENT DE L’ATTACHEMENT
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Depuis plusieurs décennies, l ’ objectif premier de plusieurs adultes (parents,
enseignants) ainsi que des programmes d’éducation vise à ce que l’enfant et surtout
l’adolescent devienne «autonome».
La définition de l’autonomie pour plusieurs adultes est: «que le jeune s’organise seul
et le plus rapidement possible». (Daniel, 2005, p. 49) «Sois autonome! Prends tes
décisions! Arrange-toi tout seul! Tu n’auras pas toujours quelqu’un pour te dire quoi
faire dans la vie!»
Plusieurs adolescents (particulièrement ceux qui ont un attachement insécure)
associent l’autonomie à ne pas déranger l’adulte; ce qui les amène à s’en éloigner et
par conséquent à éviter de s’attacher.
Le fait ne pas pouvoir s’attacher à des adultes renforce, chez l’adolescent, un
attachement aux pairs; ce qui ne l’amène pas à développer sa maturité affective.
«L’autonomie n’est pas la faculté de s’arranger seul. Être autonome ne signifie pas
«être capable tout seul»; cela ne signifie pas non plus travailler seul, être solitaire et
ne pas avoir besoin des autres.» (Daniel, 2005, p. 49)
Il y a deux formes d’autonomie: Une autonomie saine et une autonomie malsaine.
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LE PIÈGE DE L’AUTONOMIE DANS LE
DÉVELOPPEMENT DE L’ATTACHEMENT (suite)
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L’autonomie saine est la capacité de choisir et d’agir pour répondre à ses besoins
ainsi qu’au développement de son estime de soi, de sa confiance en soi, de sa
maturité et de son attachement aux personnes significatives.
«Répondre à ses besoins et à son développement «en trouvant la meilleure façon
d’en satisfaire les exigences en interaction avec son environnement et les gens qui en
font partie». (Daniel, 2005, p. 50)
Être autonome, c’est détenir et assumer le pouvoir de choisir ses propres moyens
pour répondre à ses besoins; c’est se rendre responsable de ses choix et de ses
actions en interaction avec les autres. Tout cela dans l’intérêt bienfaisant de soimême et d’autrui.
L’acquisition progressive de l’autonomie se fait avec et par les autres, les personnes
qui sont des figures d’attachement.
L’autonomie n’est pas synonyme d’indépendance, mais plutôt de saine dépendance
(d’interdépendance), celle qui assure l’équilibre et le développement harmonieux et
sain. Une saine dépendance à des figures d’attachement.
«L’autonomie n’est pas un contenu en soi à enseigner» (Roque et col. 1999, p.44).
C’est un processus qui se fait graduellement lorsque les conditions sont en place.
L’autonomie saine demande un attachement sécure et le développement de la
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maturation.
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LE PIÈGE ET L’ERREUR
DE NON SURVEILLANCE
«Sous l’influence du souci d’autonomie à tout prix, les adultes en viennent à
restreindre leur surveillance, à ne pas « vouloir jouer à la police ». Cette absence
de surveillance a un impact considérable sur le développement de la sécurité de
l’enfant, ce qui amène l’enfant immature à devenir en souffrance.
Comment aider l’adolescent à acquérir la sécurité émotionnelle?
En le protégeant dans les diverses situations,
en le guidant avec douceur, avec amour,
en tenant compte de ses besoins et
en communiquant avec lui, pour qu’il comprenne, qu’il apprenne, qu’il sache et
que, bientôt, il soit capable de comprendre pourquoi, comme adulte responsable,
j’agis comme je le fais avec lui.
Je l’aide en le SURVEILLANT, en étant présent aux événements vécus par lui.
Protéger l ’ adolescent est le premier devoir de tout adulte. Surveiller
adéquatement l’adolescent est le moyen le plus efficace pour le protéger dont
dispose l’adulte et que surveiller veut dire savoir, proposer des normes et
sanctionner.
Surveiller, c’est «veiller sur»; c’est veiller d’en haut, de haut. Il n’est pas
nécessaire de tout contrôler pour que la surveillance soit correcte. Il suffit de
savoir.
La surveillance a pour but non pas de sécuriser l’adulte, mais d’assurer la
sécurité de l’adolescent.» (Foucault, 200)
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LE PIÈGE ET L’ERREUR
DE LA MOTIVATION INTRINSÈQUE
Qu’est-ce qui motive fondamentalement un jeune? C’est de faire plaisir à sa figure
d’attachement.
Le jeune possède cette capacité d’être bon pour les personnes à qui il est attaché.
Alors, sa première motivation c’est d’être bon pour l’adulte en qui il a confiance, en
qui il est attaché afin de recevoir un regard et un sourire bienveillant de
reconnaissance à son égard.
Il faut donc encourager le jeune à faire ce qu’on lui demande pour nous. Il a besoin
de savoir pour qui il fait des choses. C’est très stimulant (même pour des adultes).
Lorsque l’on souhaite engager un adolescent dans l’exécution d’une tâche, il devient
important de lui mentionner POUR QUI il le fait. En sachant pour qui il le fait, cela a
pour incidence d’encourager l’émission du comportement souhaité.
– «Fais le pour moi.»
– «J’apprécierais que tu me fasses plaisir en….»
– «Merci de m’avoir fait plaisir.»
– «Merci de me lire cette phrase.»
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LE CERVEAU DE L’ADOLESCENT NE
FONCTIONNE PAS COMME CELUI DE L’ADULTE
Il est très facile de prendre pour acquis que le cerveau de l’adolescent fonctionne
comme celui de l’adulte.
Le jeune ne traite pas les informations (cognitives et affectives) de la même manière
que l’adulte.
Il n’a souvent pas la même capacité de compréhension des informations externes et
internes.
Le devoir de l’adulte est toujours de protéger le cerveau du jeune et particulièrement
son cerveau émotionnel. Protéger son cerveau émotionnel et d’attachement c’est en
prendre soin; ne pas tout lui dire mais l’essentiel de manière POSITIVE.
La maturité affective du jeune provient d’un cerveau émotionnel protégé par des
adultes.
Une protection faite de surveillance (veiller sur…) et d’attachement.
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LE PIÈGE ET L’ERREUR D’OBLIGER
LE REGARD DE L’ENFANT
ON NE FORCE PAS ET ON L’OBLIGE PAS LE REGARD DE L’ADOLESCENT!
•
Il arrive très souvent que l’on demande à l’adolescent de nous regarder dans les
yeux. De nous donner son regard.
•
On en force jamais l’adolescent à nous regarder dans les yeux. On RECHERCHE son
regard avec PATIENCE et BIENVEILLANCE.
•
Regarder quelqu’un dans les yeux est un geste de vulnérabilité.
•
Plus on force le regard, plus le cerveau du jeune doit se défendre; et parfois, il se
détache de la personne en manifestant une contre-volonté.
•
Il est préférable d’attendre avant d’avoir le regard du jeune et que celui-ci nous offre
un regard du cœur.
•
C’est fondamentalement une question de respect de l’adulte envers le jeune.
77
DES INTERVENTIONS DANS
UNE APPROCHE POSITIVE
78
L’EMPATHIE ET L’ÉCOUTE
L’EMPATHIE
•«La psychologie donne au mot «empathie» trois sens distincts:
Reconnaître les sentiments d’autrui;
 Ressentir ce qu’il ressent;
 Agir avec compassion à sa détresse.
•Ces trois sens du terme décrivent une séquence en trois points: je te
remarque, je m’identifie à toi, je te porte assistance.» (Goleman, 2009, p.
101)
L’ÉCOUTE
•«L’écoute est une attention qui va au-delà d’une empathie momentanée, une
présence soutenue qui facilite les rapports.
•On est là pour l’autre, on est complètement à son écoute.
•On essaye de le comprendre plus que de le convaincre.
•Les personnes dotées d’une bonne capacité d’écoute ne prennent pas
seulement le temps d’entendre les autres; elles posent des questions pour
mieux comprendre leur situation dans son ensemble – et pas uniquement le
problème ou le diagnostic du moment.» (Goleman, 2009, p. 148-150)
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AGIR DE FAÇON POSITIVE
• «Notre vie quotidienne fourmille d’attitudes négatives qui gâchent la vie
de tout le monde. Nous réagissons très souvent par une approche
négative.
• Trop souvent, certaines attitudes ont un résultat inverse à celui que l’on
escomptait. Tout simplement par ce qu’on a réagit de manière négative.
• On peut faire différemment et éviter ces «parasites» à condition d’agir de
façon positive.
• Pour cela, il faut, non seulement comprendre les processus du
développement de l’adolescent, mais également être attentif à la façon
dont on se comporte selon nos pensées, nos perceptions et nos
interprétations du moment.
• En fait, il s’agit de transformer les problèmes en occasions positives.
• Lorsque les interprétations positives l’emportent dans nos interventions,
les adultes et les jeunes s’épanouissent.» (Pujos, 2005, p. 8)
Diaporama de «La fenêtre»
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AGIR DE FAÇON POSITIVE
«DES EXEMPLES DE TRANSFORMATION DES PROBLÈMES EN OCCASIONS
POSITIVES.
• «Il n’arrête pas de faire des bêtises!» - Autrement dit: Il apprend.
• «Cet enfant m’agace!» - Apprenons à l’aimer autrement.
• «C’est de sa faute!» - Nul ne doit culpabiliser.
• «Il ne m’écoute pas!» - Je limite les interdits.
• «Il travaille mal à l’école!» - Donnons-lui confiance en lui.
• «Qu’il est difficile à éduquer!» - Travaillons notre lien d’attachement.
• «Il dit des gros mots!» - Oui, mais sait-il vraiment ce qu’il dit?
• «Il est révolté!» - Ce n’est qu’un mauvais moment à passer (un nuage).
• «Il vole!» - Si c’était pour nous signaler qu’il souffre?
• «Il ment!» - Et si c’était pour se protéger?
• «Quel idiot!» - On peut rire de ses sottises.
• «Quel têtu!» - Quelle détermination!
• «Il se conduit mal!» - Enseignons-lui à bien prendre sa place. (Pujos, 2005)
81
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•
LE RECADRAGE
«Il s’agit de modifier la perception du problème, de rechercher un
nouveau point de vue de la situation; de s’intéresser à son pôle opposé
(positif) du problème.
Un nouveau point de vue de la situation peut aboutir à un comportement
différent.
En fait, il s’agit de voir (recadrer sa perception, sa représentation, sa
vision) différemment une situation, une personne et particulièrement de
manière plus positive.
«Pour l’élève: un nouveau point de vue de la situation peut entraîner un
comportement différent.
Pour l’enseignant: un nouveau point de vue de la situation peut aboutir à
des réactions différentes.» (Durant, 1997, p. 90)
82
RECADRER SA PERCEPTION DE L’ÉLÈVE
EN SOUFFRANCE ET BLOQUÉ
DANS MA MATURITÉ AFFECTIVE
Excité
Énergique
Entêté
Persévérant
Provocant
Désobéissant
Moqueur
Blâme les autres
Intolérant
Inabordable
Rancunier
Confiant
Autonome
Espiègle, taquin
Esprit critique
Sensible, exigeant
Sélectif
Stratégique, bonne
mémoire
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LA MENTALISATION
• «Mentaliser, c’est comprendre ce que l’autre ressent, c’est faire le lien entre ses
•
•
•
ressentis internes (le malaise qu’il éprouve quand il a faim ou peur, par exemple) et
ses comportements (les cris, les pleurs). Mentaliser, c’est interpréter, mettre des mots
sur un ressenti.
– Désirs : «Tu es en colère parce que tu n’as pas pu sortir.»
– Croyances : «Tu es joyeux parce que tu pensais que je n’allais pas revenir.»
– Regrets : «Tu es triste parce que tu ne voulais pas lui faire de mal en le poussant.»
– Objectif : «Tu es fier parce que tu as réussi ton examen.»
– Valeurs : «Tu es frustré parce qu’elle t’a menti.»
Autres exemples de mentalisation :
– «C’est difficile pour toi en ce moment.»
– «Ça ne va pas pour toi actuellement.»
– «Tu ne voulais pas ça!»
La mentalisation est une activité de l’esprit qui exige une qualité de présence à soi et
à l’autre. («Il a fait une crise dans le magasin parce qu’il était fatigué, car je l’avais
traîné partout toute la journée et qu’il en avait assez.»)
L’adulte peut utiliser la compréhension que sa capacité réflexive lui donne pour
adapter plus sensiblement son comportement de soins aux besoins de l’adolescent
(«caregiving»).
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INTERVENTIONS DE MENTALISATION
ENVERS DES ÉLÈVES EN SOUFFRANCE
«Ça ne va pas pour toi actuellement?»
«Ça ne fonctionne pas présentement pour toi?»
«Ça ne va pas comme tu le voulais ou comme tu le voudrais?»
«Tu ne voulais pas ça!»
«J’ai l’impression que tu souffres présentement!»
«J’observe que tu n’es pas bien présentement!»
«C’est difficile pour toi actuellement?»
«Ce n’est certes pas ce que tu désirais!»
«Je suis conscient de ta souffrance actuellement.»
«Je suis là pour toi. Tu peux compter sur moi pour t’aider!»
«Je suis sensible à ta souffrance!»
«Ta souffrance m’inquiète!»
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•
LE DÉPÔT…ET LE RETRAIT
«Il s’agit de commenter, individuellement et en groupe, fréquemment et
positivement, les comportements adaptés de tous les élèves de la classe,
de les surprendre lorsqu’ils sont en train de réussir (un dépôt)
• Par la suite, il est plus facile de demander quelque chose de négatif
(retrait) car on a déposé du positif dans le «compte de banque». Faire un
retrait sans charge émotionnelle (en contrôle de ses émotions).
• L’élément le plus important est de garder un solde positif dans le
compte.» (Royer, 2005).
• Il importe de DÉPOSER chez l ’ élève des marques d ’ accueil, de
bienvenue, d ’ acceptation, de reconnaissance, d ’ encouragement,
d’empathie, de compassion et de compréhension afin de rejoindre son
cerveau émotionnel et son cœur.
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L’ÉTIQUETAGE D’UNE FORCE
OU D’UNE QUALITÉ
• «L’étiquetage («tu es déterminé») permet aux jeunes de tisser un lien
entre leurs actes et ce qu’ils sont.
• Il est intéressant de créer ce lien quand l’acte va dans le sens de ce que
l’on attend d’eux. Ils intériorisent l’idée que c’est dans leur nature d’être,
par exemple, courageux ou encore serviable, déterminé, etc.
• Ils sont donc plus enclins à réaliser des actes qui impliquent leur qualité
(force) manifestée par le parent particulièrement en public.
• Cette technique a révélé qu’elle avait une grande efficacité éducative
(Sciences et Avenir, septembre 2009).
CHOISIR CONSCIEMMENT
JE
88
AVOIR DES ATTENTES POSITIVES
• «Lorsqu ’ on manifeste clairement des attentes à des jeunes, leurs
comportements ont tendance à les rejoindre.
• Ce phénomène est aussi connu sous le nom d’effet Pygmalion.
• L’histoire suivante l’illustre bien :
 Un jeune enseignant fut appelé à occuper un poste au secondaire avec le
groupe le plus difficile. Comme à l’habitude, le directeur lui remis tous les
papiers d’usage concernant sa classe.
 Les semaines passèrent et on n’entendit pas parler de cette classe, ce qui
fut surprenant compte tenu du peu d’expérience de l’enseignant et de la
composition du groupe. Au mois de novembre, lors de la remise du
bulletin, la direction fut surprise de constater que la moyenne du groupe
était excellente. Les commentaires sur les problèmes disciplinaires étaient
très rares.
89
AVOIR DES ATTENTES POSITIVES
 «La direction rencontra l’enseignant pour le féliciter et connaître son
secret. L’enseignant lui répondit qu’il n’avait aucun mérite compte tenu
du fort quotient intellectuel de ses élèves et qu’au contraire, il travaillerait
à ce que les résultats soient encore plus forts.
 La direction demanda alors à l ’ enseignant comment il avait pris
connaissance des quotients intellectuels de ces élèves. Ce dernier répondit
que parmi les documents reçus en début d’année, un d’entre eux indiquait
le niveau d’intelligence de ses élèves. Il ajouta qu’il leur répétait souvent
qu’ils étaient brillants et qu’il était choyé de commencer sa carrière avec
des élèves aussi doués.
 Le directeur demanda à voir ce document. Cette liste n’indiquait pas les
quotients intellectuels, mais bien les numéros de casier des élèves ! Les
attentes de l’enseignant, basées sur une fausse information, avaient créés
une situation, une prophétie positive qui s’était réalisée d’elle-même.»
(Royer, 2005, p. 112-114)
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RÉFÉRENCES
Cottraux, J. (2012). Psychologie positive et bien-être au travail. France, Elsevier
Masson.
Foucault, P. (2006). Surveiller son enfant: une porte ouverte sur
l’attachement. Outremont, Les Éditions Logiques.
«Guédeney, N. et Guédeney, A. (2009). L’attachement : approche théorique.
Du bébé à la personne âgée. Pays-Bas, Elsevier Masson.
Goleman, D. (2009). Cultiver l’intelligence relationnelle. Paris, Robert Laffont.
Lecomte, J. (2009). Introduction à la psychologie positive. Paris: Dunod.
Neufeld, G. (2005). Rejoindre les jeunes en difficulté. In colloque Gordon
Neufeld. Montreal.
Pujos, B. (2005). Avec mon enfant, je positive! Les éditions de L’HOMME.
Roque, S., Langevin, J., Drouin, C. et Faille, J. (1999). De l’autonomie à la
réduction des dépendances. Montréal, Éditions Nouvelles
Royer, É. (2005). Comme un caméléon sur une jupe écossaise. Comment
enseigner à des jeunes difficiles sans s ’ épuiser. Québec, École et
Comportement.
Servan-Schreiber, D. (21009). Le bonheur est dans l’assiette. Dans, Stéphane
Osmont, À la poursuite du bonheur. Paris, Albin Michel.
Spinnler, ). (2012). Vivre heureux avec les autres. Paris: Odile Jacob.
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