Un vaccin préventif contre le cancer du col utérin … bientôt produit dans notre région !? Aurélie Maricourt - Cécile Duval - Céline Lantoin - Fehd Chaira - Fouzi Reddah 16/02/2007 I- Le cancer du col de l’utérus II- Le vaccin et sa production III- L’adjuvant AS04 de GSK IV- Les essais cliniques V- Contexte d’utilisation VI- Prise en charge - Santé publique VII- Production sur site de St Amand VIII- CONCLUSION L’ADJU Qualités PARTIE 1 Le cancer du col de l’utérus L’ADJU Qualités 1.1- Le besoin médical Un problème majeur de santé publique… 1.1- EPIDEMIOLOGIE Dans le monde1 • Le plus fréquent des cancers de l’appareil génital féminin • 2ème cancer féminin2 (après cancer du sein) en termes: ↳ d’incidence: 495 000 nouveaux cas / an ↳ de mortalité: 273 000décès / an • Inegalité de répartition selon les pays: ↳ 83% des nouveaux cas ↳ 75% des décès dans les pays en voie de développement 1- Rapport de l’Institut de veille sanitaire, Nicolas Duport, Octobre 2006 2- en 2002 1.1- EPIDEMIOLOGIE En Europe1 • 9ème cancer féminin2 en terme: ↳ d’incidence: 30 400 nouveaux cas / an • 12ème cancer féminin2 en terme: ↳ de mortalité: 13 500 décès / an • Situation hétérogène selon les pays: France3 : - incidence élevée - mortalité peu différente de la moyenne européenne 1- Rapport Institut de veille sanitaire, Nicolas Duport, Oct 2006 2- en 2004 3- Europe, standardisation sur population mondiale 1.1- EPIDEMIOLOGIE En France1 Incidence et mortalité du cancer du col en France 14,2 15 MORTALITE INCIDENCE pour 100 000 femmes 11,9 10,1 8,8 10 8 7,6 3600 CAS 4,5 5 3,5 2,8 2,3 1,9 1,6 1000 Décès 0 0 19 8 5 19 8 0 19 9 5 19 9 0 20 0 5 20 0 1- Rapport Institut de veille sanitaire, Nicolas Duport, Oct 2006 2- en 2000 1.1- EPIDEMIOLOGIE Les causes ou facteurs de risque1 • Activité sexuelle précoce • Multiplicité des partenaires • Niveau socio-économique bas • Infections dues aux Papillomavirus (HPV): dans 98% des cas L’infection chronique à HPV est une cause directe du cancer du col 2 1-Franco EL, Rohan TE, Villa LL.. J Natl Cancer Inst 1999;. 2-Walboomers JM, Jacobs MV, Manos MM, Bosch FX, et al. Human. J Pathol 1999 L’ADJU Qualités 1.2- Le virus responsable: Le papillomavirus (Virus HPV) 1.2- LE VIRUS HPV Présentation • Probablement l’IST la plus répandue dans le monde1 • Hautement contagieux: 70 à 80% des femmes sexuellement actives y seront exposées au moins 1 fois dans leur vie2 • Transmission par contact génital2 (même avec port de préservatif) Annual incidence of common sexually transmitted infections among Americans 15–24 years old (per 100,000) 1- Rapport Institut de veille sanitaire, Nicolas Duport, Oct 2006 2- Sanofi Pasteur MSD, avril 2005, Dr P.Bregère 1.2- LE VIRUS HPV Présentation Incidence et distribution des cancers attribuables à L’HPV1 Cervix Oroph arnyx Anus Oral cavity Laryn x Vu lva HPV cases Total cases Penis 0 100,000 200,000 300,000 400,000 Annual number of cases 500,000 1.2- LE VIRUS HPV Répartiton selon l’age • La prévalence du HPV est élevée chez les femmes âgées de moins de 30 ans, et les infections sont plus souvent transitoires.1 • La prévalence du HPV diminue à partir de l’âge de 30 ans.2,3 • Infections à HPV après l’âge de 30ans sont souvent persistantes • L’incidence du cancer du col augmente à partir de l’âge de 30 ans.2,3 1.Saslow, D. et al. CANCER. 52(6) 342-362. 2.Melkert PW, et al. Int J Cancer,1993;53:919-923. 3.NCI, données SEER, 1990-1994. 1.2- LE VIRUS HPV Famille - Structure • Famille : Papovavirus • Structure1 : - non enveloppé - petite taille (55 nm) - virus à ADN bicaténaire (8000 paires de nucléotides) • Région L (Late) : L1 et L2 (capside) • Région E (Early) : E1 à E7 (7 protéines non structurales) • Région non codante 1- Rapport Institut de veille sanitaire, Nicolas Duport, Oct 2006 1.2- LE VIRUS HPV Structure Particule De Papillomavirus • Chaque particule virale a 72 capsomeres: • • 1 unité L2: la protéine structurale mineure. L1 L1 L2 L1 L1 L1 5 unités L1: la protéine structurale majeure. 1.2- LE VIRUS HPV Présentation Le mécanisme de cancérogénèse est connu1 : 1- infection latente 2- intégration de l’ADN viral au génome de la cellule contaminée ↳ augmentation des protéines E6 et E7 ↳ E6 interagit avec p53: arret d’apoptose ↳ E7 interagit avec pRb2 : prolifération cellulaire 1- Vaccin HPV: pourquoi? Pour qui? Quand? Pr J.L. Leroy 2006 2- = protéine du rétinoblastome 1.2- LE VIRUS HPV Des pathologies différentes selon le génotype1 120 génotypes différents qui se distinguent en fonction : De leur tropisme - cutané (condylomes) - muqueux (cancers du col) De leur potentiel oncogénique (bas risque ou haut risque) Génotypes les plus fréquents Maladies associées 6, 11, 42, 16… verrues génitales (condylomes), papillomatose laryngée… 16, 18, 31, 45… cancer du col utérin, autres cancers 1- Sanofi Pasteur MSD, avril 2005, Dr P.Bregère 2- LES PAPILLOMAVIRUS (HPV) les génotypes les plus rependus 1 Les types 16 et 18 sont plus souvent persistants que les autres types viraux ⇨ 70% des cancers du col de l’utérus sont causés par HPV 16 et 18 Autres HPV(30%) HPV 18 (17%) HPV 16 (53%) 1- Sanofi Pasteur MSD, avril 2005, Dr P.Bregère L’ADJU Qualités 1.3- La pathologie Histoire naturelle Dépistage Traitements 1.3- La pathologie Le cancer du col de l’utérus1 Tumeur maligne de l’appareil génital féminin qui touche les parties: • externe du col (carcinome épidermoide). • interne du col (adénocarcinome : tissu glandulaire) 1- ? 1.3- La pathologie L’histoire naturelle de l’infection par HPV1 •Sans traitement: 1/5 femmes exposées aux HPV développe un cancer du col 1- Sanofi Pasteur MSD, avril 2005, Dr P.Bregère 2- Rapport Institut de veille sanitaire, Nicolas Duport, Oct 2006 1.3- La pathologie L’infection chronique à HPV: étape intermédiaire dans la genèse du cancer du col1 Dysplasie : anomalie du développement et de renouvellement de la muqueuse de l’épithélium = CIN (Cervical Intraepithelial Neoplasy) Plusieurs stades de dysplasies: CIN 1 : dysplasie légère CIN 2 : dysplasie modérée CIN 3 : dysplasie sévère et carcinomes in situ Autre nomenclature depuis 1988 : CIN1 et 2 = L-SIL ( low squamous intra épithélial lesions) CIN 3 = H-SIL (High squamous intra épithélial lesions) 1-Walboomers JM, Jacobs MV, Manos MM, Bosch FX, et al. Human. J Pathol 1999 1.3- La pathologie Les differents stades de dysplasie1 CIN 1 CIN 2 CIN 3 1.3- La pathologie Les differents stades de dysplasie1 CIN 1:dysplasie légère - nombreuses cellules normales - petit nombre de cellules atypiques provenant des couches profondes 1- ? 1.3- La pathologie Les differents stades de dysplasie1 CIN2 : DYSPLASIE MODEREE – Les cellules atypiques sont plus nombreuses – Il y a peu de cellules bien différenciées 1- ? 1.3- La pathologie Les differents stades de dysplasie1 CIN3 : DYSPLASIE SEVERE - Assimilée aux carcinomes in situ - Les cellules atypiques sont nombreuses - Les noyaux sont volumineux - Cytoplasme est étroit 1- ? 1.3- La pathologie Cancer invasif du col utérin Cancer "invasif" donc susceptible d'envahir les ganglions 1.3- Prévention Primaire et secondaire Prévention du cancer du col Dépistage des infections par HPV Prévention secondaire (révélation de marqueur précoce des anomalies morphologiques précancéreuses) Vaccination Prévention primaire contre l’infection à HPV pour prévenir le développement de ces lésions. 1.3- Le dépistage Repose sur un test cytologique: le frottis1 • Test de dépistage de référence : le frottis cervico-utérin (FCU) • Prélèvement et analyse morphologique des cellules • Recommandé chez les femmes de 25 à 65 ans, tous les 3 ans, après 2 FCU négatifs à 1 an d’intervalle 6 millions de frottis/an en France Prix = 21,69€/frottis Consultation entre 80 et 120€ Remboursement = 1 tous les 3 ans 1- Rapport Institut de veille sanitaire, Nicolas Duport, Oct 2006 1.3 - Traitements De multiples possibilités… • Chirurgie 2 gestes possibles - Hystérectomie élargie avec conservation des ovaires - Ablation des ganglions lymphatiques • Radiothérapie - Par le vagin ou curiethérapie endocavitaire - Radiothérapie externe • Chimiothérapie - Si métastases - En association ou non à la radiothérapie ⇨ Globalement: → cancers de petite taille: tt chirurgical → cancers plus volumineux: chirurgie ou radiothérapie seules ou combinées L’ADJU Qualités 1.4- Un vaccin préventif Un besoin médical Un marché 1.4- Un vaccin préventif Un besoin médical • Cancer du col: un taux de mortalité élevé malgrè le dépistage précoce ↳15 000 décès par an, soit 40/jour ou environ 2/heure en 2004 • Avec le frottis: aucune distinction entre infection et intégration du virus HPV • Entre 1995 et 2000 : ↳Plus de 40 % des femmes (tous âges) n’ont pas fait de frottis en 3 ans ↳Plus de 34 % des femmes (tous âges) n’ont pas fait de frottis en 6 ans ⇨ Le frottis: pas la solution universelle d’où nécessité d’un vaccin 1.4- Un vaccin préventif Le marché ? Tranche d’âge ciblée pour la vaccination par les candidats vaccins: filles et femmes de 9 à 26 ans En 20061: → environ 50% de la population mondiale est âgée de moins de 25 ans → en France, les moins de 20 ans = 25.1% de la population ⇨ Immense intérêt d’une prophylaxie vaccinale ! 1- PopulationData.net & Insee L’ADJU PARTIE 2 Qualités Le vaccin et sa production L’ADJU 2.1Développement d’un vaccin prophylactique Qualités 2.1- Développement vaccin HPV Thérapeutique ou prophylactique ? Thérapeutique + Idée attractive : • Taux élevé de rémissions spontanées • Capacité de détecter HPV à haut risque • Examen des lésions intra-épithéliales – Résultats cliniques mitigés : ex : - vaccin vectorisé viral (E6, E7) - phase II => hautement immunogène MAIS problèmes de sécurité + réponse variable *A. Mahdavi,B. J. Monk,Vaccines Against Human Papillomaviruses and Cervical Cancer:Promises and Challenges,The Oncologist,2005 2.1- Développement vaccin HPV Thérapeutique ou prophylactique ? Prophylactique + Protection contre l’agent causal + Méthode la plus efficace dans la réduction des maladies + Nécessite des programmes de vaccination – Nécessite des programmes de vaccination – Risque de réactions chez certains patients – Inefficacité en cas d’infection installée 2.1- Développement vaccin HPV Quel type de vaccin ? Utilisation impossible : • de vaccins vivants atténués et entiers inactivés : - HPV difficile à cultiver - Génome contenant des oncogènes puissants - Dénaturation => inefficacité (conformation) HPV • de fractions antigéniques de la capside (peptides, protéines) : - inefficacité (conformation) ⇨ Vaccin inerte + épitopes conformationnels (capside) 2.1- Développement vaccin HPV Protéines de la capside: L1 ou L2 ? • L1 : • L2 : - antigène majeur - antigène mineur - externe - interne - très immunogène - faiblement immunogène L1 + L2 => pas d’augmentation d’immunogénicité ⇨ Vaccin inerte recombinant basé sur les protéines L1 Protéine L1 R. Roden, T-C Wu; How will HPV vaccines affect cervical cancer ?, Nature Rviews 2006 2.1- Développement vaccin HPV Principe de production Virus-Like Particle 2.1- Développement vaccin HPV 2 vaccins concurrents CERVARIX® GARDASIL® GlaxoSmithKline Sanofi Pasteur MSD Dépôt demande EMEA mars 2006 Dépôt demande FDA avril 2007 AMM FDA juin 2006 AMM EMEA septembre 2006 Vaccin recombinant, VLPs à partir des protéines L1 de la capside Bivalent : HPV 16, 18 Quadrivalent : HPV 6, 11, 16, 18 Cible : cancer cervical Cible : Cancer cervical + Condylomes Adjuvant AS04 Adjuvant aluminium Production sur cellules d’insectes infectées par baculovirus Production sur levures recombinantes L’ADJU Qualités 2.2Protection vaccinale 2.2- Protection vaccinale Réponse Humorale PCA VLP Th0 Plasmoctyte Th2 B cell B mem 2.2- Protection vaccinale 2.2- Protection vaccinale Projet: Kit: Ac neutralisants IgM IgG1 IgG1 L’ADJU Qualités 2.3Production industrielle du vaccin 2.3- Exemple du Gardasil Fabrication biologique Saccharomyces cerevisiae + HPV 1- Genetic development Recombinant yeast 2.3- Exemple du Gardasil Genetic development Extraction de l’ADN Plasmides (pGAL110) 1.PCR Gène L1 Enzymes de restriction Cellule humaine infectée Protéine L1 Autoassemblage en VLPs Codon stop (ADH1t) ADN ligase - Transcription (noyau) - Traduction (Golgi) - Glycosylation (Golgi+RE) Lien d’ADN Promoteur (GAL1-GAL10) 2.3- Exemple du Gardasil Genetic development La glycosylation : pourquoi ? Procaryotes : pas de glycosylation Eucaryotes : N. Sethuraman, T. A. Stadheim; Challenges in therapeutic glycoprotein production, Current Opinion in Biotechnology, 2006 2.3- Exemple du Gardasil Fabrication biologique Saccharomyces cerevisiae + HPV 1- Genetic development Recombinant yeast Master Cell Bank (MCB) Working Cell Bank (WCB) Freezing for storage End of Production Cells (EOP) 2- Cell Banking 2.3- Exemple du Gardasil Fabrication biologique 1-Seed Fermentation 2-Production Fermentation Cells proliferation Microfiltration Cell slurry Freezing for storage Frozen cells 3- Fermentation (vitamins, amino acids, mineral salts, carbohydrates) 2.3- Exemple du Gardasil Fabrication biologique 1-Thawing 2-Homogenization/Microfiltration Cell lysates (VLPs released) 1-Incubation 2-Cross-flow membrane filtration 3-Chromatography 4-Ultrafiltration 5-Buffer exchange 6-Sterile filtration Final Aqueous Product (FAP) Adsorption onto amorphous aluminium hydroxyphosphate sulfate Monovalent Bulk Adsorbed Product (MBAP) 4- Purification 2.3- Exemple du Gardasil Fabrication pharmaceutique MBAPs (Types 6 + 11 + 16 +18) + histidine buffer + adjuvant diluent Quadrivalent Bulk Adsorbed Product (QBAP) 5- Formulation Mixing Homogeneous QBAP Vials or syringes Filling (0,5ml) Quadrivalent Final Container Product (QFCP) Storage (2-8°C) Labeling and packaging 6- Aseptic filling 2.3- Exemple du Gardasil Contrôles en cours de développement Culture purity Species identity DNA sequencing Plasmid identity and integrity Host strain identity Viable count Specific productivity Plasmid retention Restriction endonuclease mapping Characterization tests Genetic stability MCB EOP 2.3- Exemple du Gardasil Contrôles en cours de développement Elucidation of structure and other characteristics (1) • FAP (Final Aqueous Product) : - Monomers analysis : Peptide map, SDS-PAGE, size exclusion chromatography, FT-IR spectroscopy … - VLPs analysis : FT-IR spectroscopy, microscopy, epitope mapping … • MBAP (Monovalent Bulk Adsorbed Product) : - Adsorbed VLPs: Mouse potency, In Vitro Relative Potency 2.3- Exemple du Gardasil Contrôles en cours de développement Impurities • FAP : - SDS-PAGE, Western blot, protease activity (clearance through the process) Adventitious agents not required Stability • Cell slurry : holding time • MBAP : 2-8°C, 23-27°C • QFCP : 2-8°C, photostability 2.3- Exemple du Gardasil Contrôles en cours de production Specification Purity (SDS-PAGE) Identity Protein concentration Percent intact monomer (SDS-PAGE) Sterility Aluminium In Vitro Relative Potency (ELISA) Endotoxin pH Package identity, recoverable volume Cell slurry FAP MBAP QBAP QFCP L’ADJU Qualités PARTIE 3 « Innovation » de GSK L’adjuvant AS04 L’ADJU Qualités 3.1L’adjuvant: généralités 3.1- Adjuvant Définition • ⇗ l'immunogénicité d'un vaccin pour assurer une plus grande efficacité et une plus longue durée de protection. • 2 fonctions = Immunostimulant + « véhicule » • Capacité d’activer les cellules Th : Th1 / Th2 → Adjuvants classiques : les sels d’aluminum → AS04 : sel d’aluminum + MPL 3.1- Adjuvant Qualités requises amplification la réponse immunitaire et sa persistance apyrogène dépourvu de toxicité au doses utilisées non mutagène, carcinogène ou tératogène stable dans la forme pharmaceutique L’ADJU Qualités 3.2L’adjuvant de Cervarix: l’AS04 3.2- Adjuvant AS04 Cas d’un vaccin anti-HPV La réponse est de type humorale Vaccin prophylactique efficace Un taux élevé d’anticorps neutralisants Protection persistante Th1 pourrait être la clé d’une immunisation efficace 3.2- Adjuvant AS04 Historique & principes m.e.e du rôle des LPS Rôle du lipide A: activité d’adjuvant immunologique + Toxicité Modification du lipide A Monophosphoryl lipid A L’antigène O Le noyau Lipide A E. Coli Désacylation pyrogénèse Salmonella minnesota R595 E. Coli Salmonella minnesota R595 MPL 3-O-desacyl-4-monophosphoryl lipid A (MPL) 3.2- Adjuvant AS04 Cible moléculaire TLR=Toll Like Receptors TLR4 Sur les Cellules Présentatrice d’Antigène (CPA) Différents acteurs: CD14 TLR4 MD2 Récepteur pour MPL CD14 Complexe TLR4-MD2 Transcription de molécules proinflammatoires surtout IL12 et TNFα Noyau L’ADJU Qualités 3.3Adjuvant AS04: Études réalisées 3.3- Etudes - Adjuvant AS04 Etudes précédentes L’adjuvant a été évalué dans le développement d’autres vaccins: Hépatite B FENDrixTM Fendrix est indiqué pour l’immunisation active contre l’infection provoquée par tous les sous-types connus du virus de l’hépatite B, chez les patients de 15 ans ou plus, ayant une insuffisance rénale (dont les patients pré-hémodialysés et hémodialysés). une population dans laquelle les vaccins usuels sont moins immunogènes . Herpes simplex Par analogie avec ces vaccins, on peut s’attendre à: Une réponse initiale de grande magnitude qui sera corrélée avec une meilleure persistance d’Ac; Amplification de la mémoire immunitaire. réponse immunitaire: meilleure et persistante 3.3- Etudes - Adjuvant AS04 Etudes réalisées Les études concernent: La persistance des anticorps sériques; AS04 VS Sel d’aluminum Mémoire immunologique après immunisation. Souris L1 VLP16 ou L1 VLP18 Singes Monocytes Humains Al(OH)3 + MPL (AS04) Volontaires humains Al(OH)3 3.3- Etudes - Adjuvant AS04 Activation de l’immunité non adaptative Monocytes U937 Quantités importantes Meilleure activation du système adaptatif Réponse optimale par les anticorps GMT TNF production (pg/mL) Sécrétion dose-dépendante du TNFα en présence du MPL 10000 8000 6000 4000 2000 Al(OH)3 MPL 10 30 100 - 1 3 10 g/mL 10 30 100 1 3 10 Sandra L. Giannini a,Emmanuel Hanona, Philippe Moris, Marcelle Van Mechelen, Sandra Morel, Francis Dessy, Marc A. Fourneau, Brigitte Colau, Joann Suzich, Genevieve Losonksy, Marie-Thérèse Martin, Gary Dubin, Martine A. Wettendorff. Enhanced humoral and memory B cellular immunity using HPV16/18 L1 VLP vaccine formulated with the MPL/aluminium salt combination (AS04) compared to aluminium salt only. Vaccine 24 (2006) 5937–5949 3.3- Etudes - Adjuvant AS04 Meilleure réponse humorale N=5/groupe Vaccination 0, 28 et 84 j 3 60 x 10 50 GMT antibody titres (EU/mL) GMT antibody titres (EU/mL) Échantillon 28j après 2 et 3ème inj Anti-VLP16 40 30 20 10 0 p=0.0145 p=0.039 80 70 Al(OH)3 x 103 AS04 Anti-VLP18 60 50 40 30 20 10 0 p=0.0572 p=0.013 Un tire élevé d’anticorps spécifiques anti VLP-16 et anti VLP-18 Sandra L. Giannini a,Emmanuel Hanona, Philippe Moris, Marcelle Van Mechelen, Sandra Morel, Francis Dessy, Marc A. Fourneau, Brigitte Colau, Joann Suzich, Genevieve Losonksy, Marie-Thérèse Martin, Gary Dubin, Martine A. Wettendorff. Enhanced humoral and memory B cellular immunity using HPV16/18 L1 VLP vaccine formulated with the MPL/aluminium salt combination (AS04) compared to aluminium salt only. Vaccine 24 (2006) 5937–5949 3.3- Etudes - Adjuvant AS04 Une réponse humorale persistante 0 1 2 Vaccination à : 6 7 12 24 36 48 Tps (mois) AS04 Al(OH)3 0, 1, 6 mois Plateau à partir de 24 mois Diff. significative Sandra L. Giannini a,Emmanuel Hanona, Philippe Moris, Marcelle Van Mechelen, Sandra Morel, Francis Dessy, Marc A. Fourneau, Brigitte Colau, Joann Suzich, Genevieve Losonksy, Marie-Thérèse Martin, Gary Dubin, Martine A. Wettendorff. Enhanced humoral and memory B cellular immunity using HPV16/18 L1 VLP vaccine formulated with the MPL/aluminium salt combination (AS04) compared to aluminium salt only. Vaccine 24 (2006) 5937–5949 3.3- Etudes - Adjuvant AS04 Des cellules B mémoires plus fréquentes 0 1 2 6 7 Tps (mois) La fréquence des cellules B mémoires dans 106 de mononucléaires du sang périphérique Sandra L. Giannini a,Emmanuel Hanona, Philippe Moris, Marcelle Van Mechelen, Sandra Morel, Francis Dessy, Marc A. Fourneau, Brigitte Colau, Joann Suzich, Genevieve Losonksy, Marie-Thérèse Martin, Gary Dubin, Martine A. Wettendorff. Enhanced humoral and memory B cellular immunity using HPV16/18 L1 VLP vaccine formulated with the MPL/aluminium salt combination (AS04) compared to aluminium salt only. Vaccine 24 (2006) 5937–5949 3.3- Etudes - Adjuvant AS04 Conclusion (1) AS04 VS Sel d’aluminum : activation de l’immunité non adaptative meilleure réponse humorale réponse humorale persistante des cellules B mémoires plus fréquentes L’ADJU Qualités PARTIE 4 ESSAIS CLINIQUES Phase 3 - EFFICACY Cervarix® vs Gardasil® Comparison between - Cervarix® : only one study available today (The Lancet, Nov 2004 & April 2006) - Gardasil® : study P015 (pivotal study) Approach Aim Clinical Trials Results End-points Design Population (inclusion baseline) Dosage Phase 3 - EFFICACY Aim - Design GARDASIL® (P015)1 AIM CERVARIX® 2 Efficacy in prevention of infection with HPV16/18, CIN or AIS Immunogenicity Safety – Tolerability DESIGN R, DB, parallel group, placebo controlled Inj 0, 2, 6M Inj 0, 1, 6M n= 90 sites USA, Asia-pacific, UE (65%) n= 32 sites USA, Canada, Brazil 3→6yrs (extension) 2.5→5yrs (extension) 1- EMEA, EPAR GARDASIL 2006 2- The Lancet, Vol 364, Nov 2004 & Vol 367, April 2006 Phase 3 - EFFICACY Population GARDASIL® (P015)1 CERVARIX® 2 N= 12 167 ( 6082 / 6075 ) 1113 ( 560 / 553 ) INCLUSION 16-23 yrs 15-25yrs Healthy women Seronegative to relevant vaccine HPV types at Day 1 PCR negative No cytological abnormality Had had no more than 6 sexual partners BASELINE 19.9yrs Sexual debut: 16.7 yrs 0 <previous partners< 4 20.3yrs 17yrs 2 <previous partners< 5 1- EMEA, EPAR GARDASIL 2006 2- The Lancet, Vol 364, Nov 2004 & Vol 367, April 2006 Phase 3 - EFFICACY Dosage – End-points GARDASIL® (P015)1 DOSAGE HPV types 6/11/16/18 L1 VLP = 20/40/40/20 mcg 0.5ml injection ENDPOINTS efficacy + immunogenicity CERVARIX® 2 HPV types 16/18 L1 VLP = 20/20 mcg 0.5ml injection ↘ incidence of HPV 6,11,16,18 (16,18) related CIN 2/3, AIS or invasive cervical cancer in naïve subjects safety + tolerability 1- EMEA, EPAR GARDASIL 2006 2- The Lancet, Vol 364, Nov 2004 & Vol 367, April 2006 L’ADJU Qualités 4.1Efficacy results 4.1- Results – GARDASIL® 1- Prophylactic efficacy Interim analysis1 - Efficacy against HPV 16/18-related CIN2/32 ⇨ 100% efficacious in the PPE population 1- 17M after vaccination, PPE population 2- ICCAC oct 2005, Sanofi Pasteur 4.1- Results – GARDASIL® 2- General population impact Cumulative incidence (%) Time to detection of HPV 16 CIN 2/3 or AIS1 – General Population2 39 % ⇘ Time since month 1 (in months) 1- Phase II and III database / HPV 16 vaccine 2- Preliminary analysis, Merck&Co., Inc., Eliav Barr, MD 2006 4.1- Results – GARDASIL® 3- Duration of efficacy Efficacy through Year 5 available today ⇨ 2 vaccine cases HPV 18 infection at months 12 and 18 HPV 16(+) at the last visit on record without confirmed persistence 1- Protocol 007, PPE population, duration 4.8 yrs, Merck&Co., Inc., Eliav Barr, MD 2006 4.1- Results – CERVARIX® 1- Prophylactic efficacy Interim analysis1 - Efficacy against HPV 16/18-related infections2 * * ⇨ highly efficacious in the PPE population At M18: 91.6% efficacy At M27: 73.6% efficacy 1- 18M and 27M after vaccination, PPE population 2- The Lancet, Nov 2004 * Not statistically significant against HPV 18 4.1- Results – CERVARIX® 2- Duration of efficacy Efficacy up to 4.5 years1 against HPV 16/18 related CIN 2/3 persistent infection2 At 4.5 years: 93.4% efficacy (95% CI 63.2 – 99.9) Summary of randomized, placebo controlled efficacy trials of HPV vaccines3 ⇨ Efficacy duration is still unclear 1- Follow-up from a randomised control trial, Lancet 367, 2006 2- defined as at least 6 months 3- Nature reviews, october 2006 L’ADJU Qualités 4.2Immunogenicity results 4.2- Results – GARDASIL® Induction of strong immuno reaction Extension Per Protocol Immunogenicity Population of Protocol 0071 P007 Extension of P007 1- Merck&Co., Inc., Eliav Barr, MD 2006 4.2- Results – GARDASIL® 1- Immune memory evaluation Long-term persistence of Anti-HPV 16 cLIA responses – protocol 0071 ⇨ GMT stable in both studies: possibility of long term protection ⇨ 2 injections sufficient / 3 ? ⇨ booster injection ? 1- Merck&Co., Inc., Eliav Barr, MD 2006 4.2- Results – GARDASIL® 1- Immune memory evaluation Extension Per Protocol Immunogenicity Population of Protocol 0071 2 ⇨ Gardasil induces strong immune memory ⇨ minimal protective titre ? ⇨ possible contribution of cellular immunity ? 1- Merck&Co., Inc., Eliav Barr, MD 2006 2- similar results for HPV 18 4.2- Results – GARDASIL® 2- GMT children / adults Neutralizing anti-HPV GMTs in adolescents are higher than in adults1 2 ⇨ currently indicated for use in 9- to 26-year-old girls and women ⇨ should males be vaccinated ? 1- Merck&Co., Inc., Eliav Barr, MD 2006 4.2- Results – GARDASIL® 2- GMT children / adults Anti-HPV GMTs 16- to 23- year old and 9- to 15- year old girls and women1 9-15 yrs old (P018) 2 16-23 yrs old (P007) ⇨ vaccination before the initiation of sexual activity is optimal ⇨ early childhood vaccination might be considered, possibly with a boost later 1- Merck&Co., Inc., Eliav Barr, MD 2006 4.2- Results – CERVARIX® 1- Induction of strong immuno reaction Anti-HPV antibody response to HPV-16 and HPV-18 virus-like particles1 GMT / HPV 16 GMT / HPV 18 Natural infection 50 Elisa units/ml 41 Elisa units/ml Vac.induced Ab 5000 Elisa units/ml 3280 Elisa units/ml A longer duration of protection / natural HPV infection A > level of Ab production 1- The Lancet, Nov 2004, Vol 364 PPE population 4.2- Results – CERVARIX® 1- Induction of strong immuno reaction • > 98% of women in the vaccine group were seropositive for HPV16/18 at every time point of the study • decline in GMT values after the 3rd vaccine (M7) to a stable plateau beginning at M18 • Vaccine induced GMT at M51-53 = 1.5X > / natural infection 1- The Lancet, April 2006, Vol 367 4.2- Results – CERVARIX® vs GARDASIL® Ongoing study January 18, 2007: • Comparative study between Cervarix® and Gardasil® • Aim: to compare the HPV-vaccines in their ability to induce a strong and lasting immune response • Phase 3, multicentre (USA) • Duration: 24M • N= 1042 women ↳n= 374: 18 to 26 yrs old women ↳n= 334: 27 to 35 yrs old women ↳n= 334: 36 to 45 yrs old women • Primary end-point: immunogenicity (Anti HPV 16/18 GMTs) • First results in 1 year APM international, 01/2007 L’ADJU Qualités 4.3Safety results 4.3- Results – GARDASIL® Generally safe and well tolerated Overall AEs summary – Days 1 to 15 following any vaccination 1 - Increase in injection-site AEs vs.placebo - Higher incidence of low-grade fevers vs.placebo - Rare discontinuation of vaccination due to an AE Generally well tolerated in 9- to 26-year-olds ⇨ excellent safety profile 1- Detailed safety population Merck&Co., Inc., Eliav Barr, MD 2006 4.3- Results – CERVARIX® Generally safe and well tolerated Adverse events after any vaccine dose in the PPE population for safety • No serious AEs related to vaccination • Injection sites symptoms in the vaccine group / placebo • Symptoms mild and transient ⇨ No effect on compliance with completion on the vaccination course 1- The Lancet, Nov 2004, Vol 364 L’ADJU Qualités PARTIE 5 Contexte d’utilisation 5- Vaccin HPV Pour qui ? Quand ? • Âge vaccination pas clairement établi • Vaccination petites filles en bas âge plus facile pour assurer une bonne «adhérence » → mais durée immunité en question • Vaccination des pré-ado, ado ? En général plus difficile à atteindre ⇨ Mais…l’intérêt vaccination jeunes garçons dépend de la couverture vaccinale chez les jeunes filles 5- Vaccin HPV Information de la population • Mauvaise information du public ⇨ Besoins et attentes - infos sur sécurité, efficacité, EI du vaccin - durée de protection ? Coût ? - messages simples et clairs pour diminuer les inquiétudes • En parler aux ados ne pas dissocier le discours de l’HPV d’une info globale sur la sexualité • Dépistage toujours indispensable Gynécologie Obstétrique Pratique Mai 2006 5- Vaccin HPV Information de la population • Communication difficile car plusieurs notions à expliquer 1- infection à HPV: 1ère IST en fréquence 2- virus HPV eux-même: certains oncogènes d’autres pas 3- lésions pré-cancéreuses ≠ cancéreuses mais continuum possible 4- dépistage: intérêt ? Réalisation ? 5- prévention vaccinale ? ⇨ complémentaire de la prophylaxie Améliorer la communication: public, formation des professionnels Délivrer message « sur-mesure » en fonction âge et profil de risque de la patiente ⇨EXPLIQUER ET DEDRAMATISER 5- Vaccin HPV Acceptabilité du vaccin ⇨ Le public intéressé 5- Vaccin HPV Acceptabilité du vaccin Le points de vue des parents1… - 29.5% n’ont jamais ententu parler des HPV - 14.3% savent qu’il y a un lien entre HPV et cancer du col - 88% accepteraient de faire vacciner leurs enfants (mais acceptation plutôt basée sur la vaccination en générale et non sur rôle HPV dans survenue d’un cancer du col) Aux USA : transmission prévenue en changeant de comportement → abstinence jusqu’au mariage et fidélité ⇨ Effort d’éducation sanitaire à tous les niveaux + dépistage par frottis (surcoût non négligeable) 1- C. Lenselink, Coll.Nijmegen, Pays-Bas, 2006 L’ADJU Qualités PARTIE 6 Prise en charge Santé publique 6- Coûts du dépistage • • • • > 335 millions€ 196,5 millions € pris en charge par la CNAM Prise en charge des frottis anormaux => 6% Prise en charge de CIN => 8% Coûts unitaires 6- Coûts du traitement préventif Gardasil • • • • • Coût total moyen = 360€ pour 3 injections Coût traitement Cervarix ≤ Gardasil Prix en officine libre Pas de prise en charge par l’assurance maladie Décision remboursement avant fin 1er trimestre 2007 • mutuelles = forfait • AGF • AXA 6- Le marché en chiffres • Marché mondial estimé à 3 bn$ en 2009 • Prévention du cancer => CA de 4 à 7 bn$ en 2010 • 100 bn$ de ventes pendant toute la durée de vie du brevet • Bataille rude entre les 2 vaccins • Estimation 2010 Estimation des parts de marché en 2010 cervarix gardasil 6- Programmes de vaccination • Aux USA: - établis par le CDC = Center for Disease Control - Février 2006 : CDC donne son accord pour l’entrée de Gardasil au programme de vaccination VFC «Vaccines for Children programs » ⇨ ↗ ventes du Gardasil (ventes = 10 millions $ pour le 2nd quadrimestre 2006) ⇨ Cervarix va devoir s’imposer L’ADJU Qualités PARTIE 7 Site de production L’ADJU Qualités 7.1GSK : Présence sur le marché des vaccins 7.1- GSK en chiffres Présence sur le marché des vaccins Rank 1 2 3 4 5 6 7 Company sanofi-aventis GlaxoSmithKline Wyeth Merck & Co Chiron Solvay Novartis Top 7 Other Companies Total Sales $m 2005 2989 2525 2169 1541 580 159 0 9963 912 10875 Market Share (%) 27.5% 23.2% 19.9% 14.2% 5.3% 1.5% 0.0% 91.6% 8.4% 100.0% WoodMac/CFA/GSK/Vaccines/Jan2007 7.1- GSK en chiffres GSK Vaccines R&D pipeline • GSK biologicals = division vaccins de GSK • en 2005, 25 vaccins en essais cliniques Candidate Product Class Development Phase Indications (in order of development) Flu pandemic Influenza vaccine Pre-registration Influenza prophylaxis Streptorix Streptoco ccus pneumoni ae vaccine Phase III Streptococcus pneumoniae prophylaxis in children Cervarix HPV vaccine Phase III Human papilloma virus infection prophylaxis Simplirix Genital herpes vaccine Phase III Genital herpes prophylaxis L’ADJU Qualités 7.2GSK : des acquisitions stratégiques… 7.2- Acquisitions 2005, année d’acquisitions pour GSK • Année pour le vaccin !!! • Acquisitions en 2005 de : - Marietta (Wyeth’s US vaccines R&D and manufacturing site) - ID Biomedical (Canadian vaccine manufacturer for US$1.4bn) - Corixa ( après leur collaboration en 2003/2004 ) • Buts : étendre son réseau de recherche et de production assurer l’approvisionnement en adjuvants 7.2- Acquisitions Pourquoi l’acquisition de Corixa par GSK ? • Corixa : - fondée en 1994 : Seattle, Montana, Hamilton - achète Coulter Pharmaceutical en oct 2000 : 900m$ - domaines de compétences = vaccin et immunologie - accord en 2003 : Bexxar® => ttmt du LNH Millestones et royalties Licence territoriale - production de l’adjuvant breveté => AS04 • rachat le 12/07/2005 pour 300m$par GSK • constitue un nouveau site pour GSK => Hamilton (USA) L’ADJU 7.3Site de St Amand Impact économique Qualités 7.3- Impact économique pour la région Stérilyo à St Amand les Eaux • Création en 1991, 125 employés • Production stérile de lyophilisats (63 millions d’unités en 2005) • Infrastructures : • Formulation • Lyophilisation => un bâtiment de 5 400m² • Remplissage • Conditionnement • Contrôle qualité • Acquisition du site par GSK en 2002 => 100% • Élément stratégique de GSK biologicals • CA : 15 millions € en 2005 (73% exporté) Agrément par la FDA et EMEA prochainement 7.3- Impact économique pour la région Pourquoi Stérilyo ? • En compétition avec d’autres sites : Royaume-Uni Hongrie Pologne Singapour • Choix car : Haut niveau de formation et de capacité de recherche Tradition et savoir-faire technologique Infrastructures , promixité Rixensart (Belgique) • Investissement de 500 millions € sur 5 ans • Aide publique ~ 15 millions € • Dévoilé au public le 29/09/06 7.3- Impact économique pour la région Production sur le site de St Amand • Date travaux: prévus fin 2006 → 2010 • Vaccins produits sur sites : Cervarix : au début production sur site belge Rotarix Streptorix Flu Laval Globorix (vaccin pédiatrique heptavalent) • Voie d’accès directe à l’usine • Politique locale pour cette implantation • Enquête publique du 13/11 au 13/12/06 7.3- Impact économique pour la région • dernier gros investissement depuis ces 10 dernières années (Toyota) GSK, St Amand, 500m€, 600 emplois • / derniers investissements étrangers : Elli Lilly, Strasbourg, 2003, 280 millions€, 250 emplois Novo Nordisk, Chartres, 2003, 130 millions€, 400 emplois Novartis, Huningue, 2004, 200 millions€ Astrazeneca, Dunkerque, 2004, 90 millions€, 150 emplois 7.3- Impact économique pour la région Les emplois • 300 emplois en 2009 • 750 emplois au total en 2011 • But : produire 300 millions de doses / an • 1 personne => 3 emplois dans la région L’ADJU 7.4Perspectives de GSK Qualités Analyse SWOT Forces • s’impose sur marché global des vaccins (domaines hépatique + pédiatrique) • portefeuille vaccins en R&D • capacité de production et réseaux de distribution • Life cycle management (gamme Infarix) Menaces • en concurrence avec SanofiAventis, Merck&Co, Wyeth, Novartis (depuis leur acquisition de Chiron) • pression politique concernant les PVD • restrictions de prix / remboursement • cervarix / pb ethiques Faiblesses GSK • / Gardasil: s’imposer et se différencier • Rotateq (Merck) leader / Rotarix Opportunités • acquisition de Corixa: « MLP technology » • acquisition de ID Biomedical: capacités de fabrication pour gamme vaccin contre grippe (FluLaval) • prophylaxie S. Pneumoniae: marché dominé par Wyeth (Streptorix) • marché de l’HPV: Cervarix • dvpt gamme de vaccins prophylactiques et thérapeutiques • Royalties de Merck Evolution marché des vaccins GSK 2005 2006 (F) 2007 (F) 2008 (F) 2009 (F) 2010 (F) 2011 (F) 2012 (F) CAGR (7 year growth) Vaccines Market $10.9bn $12.8bn $14.5bn $16.1bn $17.7bn $19.1bn $20.8bn $22.3bn 10.8% GlaxoSmithKline Vaccines Sales $2.52bn $2.89bn $3.25bn $3.72bn $4.30bn $4.86bn $5.43bn $5.99bn 13.1% GlaxoSmithKline Vaccines Market Share Market Share Evolution 23.2% 22.6% 22.4% 23.1% 24.3% 25.5% 26.1% 26.9% 100 97 97 100 105 110 113 116 N.B. Data sourced from Wood Mackenzie’s Productview - December 2006 Market Share Evolution - growth rate of GlaxoSmithKline’s franchise against overall market growth i.e. Market Share Evolution for Year X = Market Share in Year X x 100% Market Share in 2005 (reference year) WoodMac/CFA/GSK/Vaccines/Jan2007 Conclusion Conclusion • Cancer le plus fréquent app.génital féminin • Mortalité élevée • Etiologie connue • Réel besoin vaccin prophylactique • Bien tolérés, immunogènes, efficaces sur inf. HPV les plus courantes Conclusion • Taux mini d’Ac anti-HPV protecteurs pas clairement défini • Durée de protection connue que pour 4 années • Stratégies de prévention du cancer du col intégrant dépistage et vaccination sont à l’étude • Vide informationnel chez le grand public • Problèmes d’acceptabilité, éthiques et ethniques Cervarix … Vaccinera t-il sa fille ou pas ?!!...