Kyrie - NicePPS

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LES TEXTES INSÉRÉS DANS CE DIAPORAMA
SE VEULENT INDICATIFS ET NON MILITANTS
Le Kyrie, que vous ententez présentement, vient du grec (Kyrie eléison),
et c’est un chant liturgique des Églises catholique et orthodoxe. L'origine de
ce chant est la prière chrétienne sur laquelle il repose, prière dite en grec
en raison de sa non-traduction en latin lors de son introduction dans la
liturgie catholique par le Pape Sylvestre vers l'an 520.
La phrase Kyrie eléison signifie « Seigneur, prends pitié » (traduction
catholique arrêtée après Vatican II) ou « Seigneur, aie pitié » (traduction
orthodoxe arrêtée en français par les liturgistes russes et grecs au début du
XXe siècle).
Les paroles, le plus souvent par trois strophes, sont les suivantes dans
l'Église catholique:
Kyrie eléison (Seigneur, prends pitié)
Christe eléison (Christ, prends pitié)
Kyrie eléison (Seigneur, prends pitié)
Les paroles, par trois ou neuf strophes ou multiples de neuf, sont les
suivantes dans l'Église orthodoxe:
Kyrie eléison (Seigneur, aie pitié)
Kyrie eléison (Seigneur, aie pitié)
Kyrie eléison (Seigneur, aie pitié)
Sens du Kyrie
Le Kyrie eleison fait partie de la Préparation pénitentielle de l'Eucharistie
(mot signifiant « action de grâce ») et de la Messe. C'est une prière de
supplication par excellence des anawims, les pauvres de Dieu et de tous
les malheureux, aveugles, lépreux, mendiants, misérables, de l'homme
atteint de quelque infirmité.
« C'est une formule de prière qui, dans sa brièveté, renferme l'aveu
implicite de toutes nos misères, et la confiance dans le Dieu tourmenté par
la soif dans le désert» (Martigny). Musicalement, les anciens Kyrie est une
prière de supplication, avec accent sur le E final de Kyrie et de Christe.
C’est aussi cette supplique du mendiant face à Dieu (la racine Eleison est
la même que le mot grec « aumône » du verbe, prendre pitié, porter
secours) qui fut choisie pour débuter la messe.
Le Kyrie orthodoxe intervient, dans le rite byzantin, dans le cadre des
litanies diaconales ou presbytérales à de nombreuses reprises le dimanche
pendant la liturgie de la parole mais aussi en d'autres temps liturgiques ou
non, pendant les vêpres, pendant la liturgie des présanctifiés, pendant les
pannikhides, pendant les prières patronales (slava chez les Serbes ou les
Monténégrins), etc.
Le kyrie fait partie des chants ordinaires de la messe. Il en existe un très
grand nombre (une trentaine dans le Graduel Romain), d'époques et de
styles très divers. Sans oublier qu’un nombre considérable de mélodies
(plus de 200) ont été composées pour le Kyrie, avec une diffusion
extrêmement variable : beaucoup n'ont pas dépassé l'usage local.
Il y a des Kyrie pour tous les goûts: Arabe chrétien, les classiques
Grégorien ou Orthodoxe. Sans oublier les grands compositeurs, tels que:
Jean Sébastien Bach en 1733, Marc Antoine Charpentier en 1690 et celui
de Wolfgang Amadeus Mozart dans son Requiem en 1791.
C’est la dernière œuvre de Mozart. Bien qu'elle ne soit qu'environ au deux
tiers de la main de Mozart, elle reste une de ses œuvres les plus
appréciées. Mozart mourut durant sa composition. Comme il s'agissait
d'une commande, elle dut être complétée par Joseph Eybler et Franz
Xaver Süßmayr, élèves de Mozart, à la demande de Constance Mozart,
veuve du compositeur. On a longuement débattu sur l'origine et la qualité
des compléments ultérieurs. La manière insolite avec laquelle la
commande a été passée, ainsi que le contexte chronologique de ce
Requiem, ajoutés à la mort prématurée de Mozart, ont fait multiplier de
nombreuses légendes.
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