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L ’ATOME
Particule ultime pouvant intervenir dans les phénomènes chimiques
Electron chargé négativement
Noyau
Proton chargé positivement
Nucléons
Neutron
A = Nombre de masse
= nombre de protons + nombre de neutrons
A
Z
X
Z = Nombre atomique = nombre de protons
= nombre d ’électrons
L ’ATOME : RESUME
électron
proton
neutron
symbole
e-
p+
n0
charge unitaire
-1
+1
0
nombre
Z
Z
A-Z
masse (en gr.)
1.10-27
1.10-24
1.10-24
LES ELEMENTS CHIMIQUES
A
Invariable
pour un
même
élément
X
Z
Le nombre de protons et d’électrons
déterminent la nature même de l’atome
« Il s’agit d’un atome d’oxygène parce
que cet atome contient 8 protons et
8 électrons »
Un élément chimique est l’ensemble des atomes qui comportent le
même nombre de protons
Désignés par un symbole de une ou deux lettres (ex : H pour
l'hydrogène, Cu pour le cuivre)
le nombre d‘éléments connus actuellement est d'environ 112
Les éléments chimiques comprenant plus de 92 protons ont été créés
artificiellement
LES ELEMENTS CHIMIQUES
Principal élément dans l'Univers :
hydrogène (90 %)
hélium (10 %)
Dans les organismes vivants, 24 éléments paraissent essentiels au
maintien de la structure et de la fonction du corps :
hydrogène (63 %)
oxygène (26 %)
carbone (9 %)
azote (1 %).
Eau (60 %)
99 % des atomes de
l’organisme
Souffre, phosphore
Glucides
Lipides
Protéines
Acides nucléiques
LES ELEMENTS CHIMIQUES
Les 20 autres éléments chimiques entrent dans la composition de
nombreuses molécules indispensables à la vie.
Certains sont présents sous forme d’atomes ionisés :
- activité électrique de la cellule
- transport utilisation de l’énergie chimique.
- composition de la matrice extra cellulaire des tissus.
D’autres sont présents à l’état de traces (moins de 0,01 % de la
totalité des atomes) ou oligo-éléments
- rôle essentiel pour la croissance et le
fonctionnement de l’organisme.
COMMENT SONT CREES LES ELEMENTS CHIMIQUES ?
 Lors du Big Bang, protons, neutrons et électrons se combinent pour
former les atomes simples :
- essentiellement hydrogène et hélium
- en plus faible quantité, lithium, béryllium et bore
 Les premières étoiles se forment à partir de cette matière primordiale,
essentiellement d'hydrogène
 Grâce à la fusion nucléaire, la plupart des atomes plus lourds
(jusqu'au fer) sont alors créées au sein des étoiles
 Les atomes plus lourds que le fer seraient créés lors de l'explosion
de certaines étoiles, les supernovae
Ainsi, la terre ne peut avoir été formée qu'à partir d'atomes qui ont été
synthétisés dans des étoiles maintenant mortes
 La Terre et tout ce qui s'y trouve, en particulier les êtres vivants,
sont donc constitués de poussière d'étoiles...
Qu'est-ce que l'anti-matière ?
Lors du Big Bang, matière et anti-matière sont supposées avoir été créées en
quantités égales
L’anti-matière est constituée d'anti-particules :
Matière
ep+
n0
Anti-matière
e+
pn0
atomes
anti-atomes
particules et anti-particules s'annihilent mutuellement en libérant la totalité de
leur énergie sous forme de rayonnement
Des anti-particules peuvent être produites en laboratoire
Il semble qu'il n'y ait nulle part dans l'univers d'anti-matière en quantité
importante, pouvant par exemple former des étoiles d'anti-matière
Le fait que toute l'anti-matière ait disparu dans l’univers est un phénomène
inexpliqué pour l'instant.
Qu'est-ce que l'anti-matière ?
Lors du Big Bang, matière et anti-matière sont supposées avoir été créées en
quantités égales
L’anti-matière est constituée d'anti-particules :
Matière
ep+
n0
Anti-matière
e+
pn0
atomes
anti-atomes
particules et anti-particules s'annihilent mutuellement en libérant la totalité de
leur énergie sous forme de rayonnement
Des anti-particules peuvent être produites en laboratoire
Il semble qu'il n'y ait nulle part dans l'univers d'anti-matière en quantité
importante, pouvant par exemple former des étoiles d'anti-matière
Le fait que toute l'anti-matière ait disparu dans l’univers est un phénomène
inexpliqué pour l'instant.
LES ISOTOPES
Variable
pour un
même
élément
A
X
Z
On appelle isotopes d’un élément chimique, des atomes qui
possèdent le même nombre atomique Z, mais des nombre de
masse différents, résultant d ’un nombre différent de neutrons
 Mêmes propriétés chimiques
 Propriétés physiques quelque peu différentes
EXEMPLES D’ISOTOPES
Dans la nature, les éléments se trouvent en général sous
forme d ’un mélange d ’isotopes
La masse atomique figurant dans les tables est la moyenne
pondérée des masses atomiques de ces isotopes
Exp.:
35,45
17
Cl =
35
17
Cl (75%) +
37
17
Cl (25%)
Exp.: l’hydrogène naturel = mélange de 3 isotopes
1
1
H
hydrogène léger
ou protium
2
1
D
deutérium (D)
3
1
T
tritium (T)
1 e-
1 e-
1 e1 n0
1 p+
1H
1
2 n0
1 p+
2H
1
1 p+
3H
1
DEUX TYPES D’ISOTOPES
Isotopes stables : les atomes demeurent identiques
exp.: hydrogène léger, deutérium,
chlore 35 et 37
Isotopes instables : le noyau se décompose pour engendrer
1 ou 2 noyaux nouveaux
Décomposition = radioactivité
Isotopes instables = radio-isotopes
CARACTERISTIQUES DE L ’ELEMENT
RADIOACTIF
- Mode de décomposition du noyau atomique
- Période des éléments radioactifs
MODES DE DECOMPOSITION DE L’ELEMENT
RADIOACTIF
- La particule a :
4
2
He
234
92
230
90
U

Th 
4
2
4
2
He
He
230
+
90
226
+
88
Th
Ra
- La particule b : flux d ’électrons
- La particule g : radiation électromagnétique ou photons
de haute énergie
comparable à la lumière
créés spontanément à partir du radium et
divers isotopes radioactifs
comparable aux rayons X (production artificielle)
PERIODE DES ELEMENTS RADIOACTIFS
Période = temps de demi-vie (T)
= temps nécessaire pour que le pouvoir radioactif
d’un élément diminue de moitié
t=0
Exp. :
t=T
t = 2T
131
238
14
60
I : T = 8 jours
C : T = 5730 ans
U : T = 4,51x109 ans
Co : T = +/- 5 ans
Isotope 45 du calcium :
45
Ca
20
 nombre de protons = 20
 nombre d ’électrons = 20
 nombre de neutrons = 45 - 20
= 25
Période ou temps de demi-vie = 163 jours
Particules émises = particules b
= flux d ’électrons
UTILISATION DES RAYONNEMENTS EN
MEDECINE
- Diagnostic à l’aide de traceurs (scintigraphie)
- radiothérapie
- La radiographie
- Le scanner ou tomodensitométrie
- La résonance magnétique nucléaire ou R.M.N.
LA SCINTIGRAPHIE
- Remplacement de certains atomes neutres d’une molécule par
des atomes radioactifs  traceur
- Injection du produit radioactif, qui va se fixer de façon
passagère sur certains tissus ou certains organes
- Mesure de la radioactivité sur l'organe ou les tissus intéressés
 scintigraphie
- Analyse de cette scintigraphie  diagnostic
Précautions : Services spécialisés
Faibles doses, limitées dans le temps
Recueillement des urines par le service
SCINTIGRAPHIES LES PLUS USITEES
- La scintigraphie thyroïdienne :
• Iode131 (rayons g)
• Contrôle de la répartition de la fabrication de
l'hormone thyroïdienne sur la glande
- Le thallium d'effort (Tl201) :
• Utilisé en cardiologie pour visualiser l'irrigation
du muscle cardiaque
- La scintigraphie osseuse :
• Identification des zones inflammatoires du
squelette
(fractures, métastases cancéreuses, arthrose)
UTILISATION THERAPEUTIQUE DES
RADIOELEMENTS
Doses plus élevées que pour la scintigraphie
Exp.: iode stockée dans les follicules thyroïdiens sous forme
de thyroxine
 destruction de la tumeur
Exp.: irradiation de la moelle osseuse à l’aide de 32P
LA RADIOGRAPHIE
- Absorption différentielle des rayons X dans la matière
- Le rayonnement transmis à travers l'objet est visualisé
sur un un film photographique
- Les discontinuités se traduisent par des différences de
noircissement sur le cliché développé
LE SCANNER OU TOMODENSITOMETRIE
LA RESONANCE MAGNETIQUE NUCLEAIRE (R.M.N.)
Ou I.R.M. pour « Imagerie par Résonance Magnétique »
- Dans l'organisme, multitude de petits « aimants atomiques »
Le plus courant et le plus réactif: le proton du noyau de l'atome H
- Champs magnétique très puissant
 tous les protons orientés dans la même direction
- Excitation des protons par une onde de HF
 les protons entrent en résonance
- Arrêt de l’excitation  recueil de l’onde de résonance émise par
les protons
- Analyse informatique du signal par des méthodes similaires à
celles du scanner
ACCIDENTS DUS AUX RADIATIONS
- Effets somatiques (qui atteignent l’individu lui-même)
• Accidents sanguins (hématopoïétiques)
• Accidents de l ’œil (cristallin)  cataracte
• Atteinte de la peau  radiodermites, cancers cutanés
• Atteinte des gonades
 azoospermie (absence de spermatozoïdes dans le sperme)
 suppression des règles ou ménopause précoce artificielle
- Effets génétiques (qui atteignent la descendance)
ADN :  aberrations chromosomiques
 mutations
CHAPITRE 2: CLASSIFICATION PERIODIQUE
DES ELEMENTS
COUCHES ELECTRONIQUES
- Différents orbites, niveaux énergétiques ou couches
K, L, M, N, O, P, Q
- Etat fondamental de l ’atome : électrons le plus près du noyau
niveau d ’énergie le plus bas
stabilité maximale
- Etat excité, instable :
suite à un apport d ’énergie
un électron déplacé vers l ’extérieur
STRUCTURE ELECTRONIQUE DES 20
PREMIERS ELEMENTS
Symboles
Z
Couches électroniques
K
L
M
H
He
1
2
1
2
Li
Be
B
C
N
O
F
Ne
3
4
5
6
7
8
9
10
2
2
2
2
2
2
2
2
1
2
3
4
5
6
7
8
Na
Mg
Al
Sl
P
S
Cl
Ar
11
12
13
14
15
16
17
18
2
2
2
2
2
2
2
2
8
8
8
8
8
8
8
8
1
2
3
4
5
6
7
8
K
Ca
19
20
2
2
8
8
8
8
N
1
2
O
P
Q
STRUCTURE ELECTRONIQUE DES
ELEMENTS
- Tous les éléments d ’une même ligne horizontale (période) auront
la même couche remplie
• Numéro donné à la période
- Tous les éléments d ’une même colonne (famille) ont un
même nombre d’électrons périphériques sur la couche la plus
externe
Électrons de valence
•Numéro donné à la famille
• variation graduelle
(une couche supplémentaire est à chaque fois occupée)
REPRESENTATION DES ELEMENTS SELON LEWIS
Symboles = noyau
+
électrons à l’exception de ceux de la couche périphérique
Points disposés autour des symboles = électrons de la couche
périphérique
H
He
Li
Be
B
C
N
O
F
Ne
Na
Mg
Al
Si
P
S
Cl
Ar
K
Ca
Électron non apparié
Électrons appariés
SYMBOLES DE LEWIS
Symboles = noyau
+
électrons à l’exception de ceux de la couche périphérique
Points disposés autour des symboles = électrons de la couche
périphérique
H
He
Li
Be
B
C
N
O
F
Ne
Na
Mg
Al
Si
P
S
Cl
Ar
K
Ca
VALENCE DES ELEMENTS
Le nombre d’électrons dans la couche électronique externe détermine
les propriétés chimiques d’un élément
= électrons de valence
Dans les réactions chimiques, les atomes s’unissent de façon à réaliser
une configuration à 8 électrons de leur couche périphérique, afin
d’atteindre une stabilité maximale comme celle des gaz rares
= règle de l’octet
VALENCE DES PRINCIPAUX IONS
Tout atome peut atteindre la structure électronique d ’un gaz rare
par perte ou gain d ’électrons  ions
Colonne Ia: perte d’un électron (Na  Na+ + 1 e-)
H+, Na+, K+
valence ionique +1
Colonne IIa : perte de 2 électrons (Mg  Mg++ + 2 e-)
Mg++, Ca++
valence ionique +2
Colonne IIIa : perte de 3 électrons (Al  Al+++ + 3 e-)
Al+++
valence ionique +3
Colonne VIa : gain de 2 électrons (S  S- - - 2 e-)
O- -, S- -
valence ionique -2
Colonne VIIa : gain d’un électron (Cl  Cl - - 1 e-)
F -, Cl -, Br -, I -
valence ionique -1
VALENCE DES PRINCIPAUX RADICAUX
Un radical est un ensemble d ’atomes qui se comportent comme
un tout lors d’une réaction chimique
• Valence ionique - 1
radical hydroxyle
OH -
nitrite
NO2-
nitrate
NO3-
hydrogénocarbonate
HCO3-
• Valence ionique + 1
radical ammonium
NH4+
• Valence ionique - 2
radical sulfite
SO3 - -
sulfate
SO4 - -
carbonate
CO3- -
VALENCE DES ELEMENTS: FORMATION DE MOLECULES
Tout atome peut atteindre la structure électronique d ’un gaz
rare en partageant des électrons avec d’autres atomes ou
radicaux
- Détermination de la formule d’une molécule
Sulfure d ’hydrogène
H
S
1
2

H2S
Sulfate d ’hydrogène
H
1
SO4  H2SO4
2
VALENCE DES ELEMENTS
Le nombre d’électrons dans la couche électronique externe
détermine les propriétés chimiques d’un élément
= électrons de valence
REGLE DE L’OCTET
Atomes les plus stables dans la nature : GAZS RARES
Ces atomes ont 8 e- (octet) sur leur couche périphérique
 Létat de stabilité des gazs rares va être recherché par les autres
atomes  tenter d’obtenir 8 e- sur leur couche périphérique :
-soit en perdant des e- (s’ils en ont déjà peu)
- soit en gagnant des e- (s’il ne leur en manque que peu)
-soit en partageant des e- avec d’autres atomes
IONS
MOLECULES
ELECTRONEGATIVITE
L’électronégativité est une mesure de la tendance d’1 atome à
attirer vers lui les électrons
H
He
Li
Be
Na
Mg
K
Ca
Rb
Sr
Cs
Ba
Fr
Ra
L’électronégativité
augmente dans le
sens des flèches
F
Ne
Cl
Ar
Br
Kr
I
Xe
At
Rn
IONISATION DES ELEMENTS
1. VARIATION DE l’ENERGIE D’IONISATION
Energie d’ionisation
=
énergie qu’il faut fournir à un atome à l’état
gazeux pour lui arracher un électron
Dépend principalement du rayon atomique :
« plus le rayon augmente, plus l’énergie d’ionisation diminue »
1. VARIATION DE l’ENERGIE D’IONISATION
L’électronégativité est une mesure de la tendance d’1 atome à
attirer vers lui les électrons
H
He
Li
Be
F
Ne
Na
Mg
L’énergie d’ionisation
Cl
Ar
K
Ca
augmente dans le sens
Br
Kr
Rb
Sr
des flèches rouges
I
Xe
Cs
Ba
At
Rn
Fr
Ra
2. VARIATION DU CARACTERE METALLIQUE
Les métaux sont des conducteurs électriques
 Tendance à perdre des électrons
 Le caractère métallique augmente lorsqu’on se déplace
- vers la gauche dans une période
- vers le bas dans une famille
Règle de Sanderson: un élément est considéré comme un métal si le
nombre d’électrons périphériques est < ou = au numéro de la période
dans laquelle il se trouve
Exercice : Polonium ?
Bore ?
Aluminium ?
3. FORMATION DES IONS
Les éléments métalliques sont des donneurs d’électrons
Pour devenir stables  tendance à perdre un ou plusieurs électrons
- les atomes alcalins (I) : Li+, Na+, K+
- les atomes alcalino-terreux : Be++, Mg++, Ca++, Ba++
Les éléments non métalliques sont des accepteurs d’électrons
Pour devenir stables  captent 1 ou plusieurs électrons
- halogènes (VIIa) : F-, Cl-, Br-, I- famille de l’oxygène (Via) : O-- (ion oxyde), S-- (ion sulfure)
VALENCE DES PRINCIPAUX RADICAUX
Un radical est un ensemble d ’atomes qui se comportent comme
un tout lors d’une réaction chimique
• Valence ionique - 1
radical hydroxyle
nitrite
nitrate
hydrogénocarbonate
OH NO2NO3HCO3-
• Valence ionique + 1
radical ammonium
NH4+
• Valence ionique - 2
radical sulfite
sulfate
carbonate
SO3 - SO4 - CO3- -
• Valence ionique - 3
radical phosphite
phosphate
PO3 - - PO4 - - -
LES LIAISONS CHIMIQUES
Tout atome peut atteindre la structure électronique d’un gaz rare par mise
en commun ou échange d’électron(s) avec un autre atome
= liaisons chimiques
Molécules aux propriétés différentes
Plusieurs types de liaisons chimiques :
- la liaison covalente
- la liaison non covalente
. liaison ionique
. ponts hydrogènes
. Interactions hydrophobes
LA LIAISON COVALENTE
Un grand nombre de substances sont formées de molécules dans lesquelles les atomes
sont très solidement liés
La liaison entre les atomes dans ces molécules résulte de la mise en commun d’une
paire d’électrons  liaison covalente
souvent des gaz ou des liquides, ne conduisent pas le courant électrique
La liaison covalente s’établit entre des atomes qui retiennent fortement les électrons de
leur couche électronique externe
et qui, simultanément, ont une grande affinité pour des électrons supplémentaires
 Les éléments qui s’unissent par liaison covalente sont principalement des non
métaux dans la couche externe desquels il ne manque qu’un petit nombre d’électrons
pour être semblable au gaz rare suivant
REGLES GENERALES ET STRUCTURES DE LEWIS
Le fait que deux atomes d’hydrogène s’unissent pour former une molécule
d’hydrogène signifie que la molécule est plus stable que les atomes isolés
Pour Lewis, la stabilité de la molécule et donc la formation d ’une liaison covalente
est la conséquence de la mise en commun d ’une paire d ’électrons;
plusieurs représentations peuvent être envisagées :
H•
+
H• 


H
:
H
H : H
H—H
Pour Lewis, la paire d ’électrons de liaison forme l ’environnement électronique des
2 atomes d ’hydrogène
 les 2 atomes ont dans la molécule une configuration électronique stable du gaz
rare hélium
Molécule de chlore (Cl2)
AUTRES EXEMPLES DE COVALENCE NORMALE
Lorsque la liaison implique des atomes poly-électroniques, seuls les électrons de la
couche externe, les électrons de valence, participent à la liaison :
••
:
F•
+
••
:
••
F•
••

••
:F:F:
••
ou
IF — FI
•• ••
—
—
—
—
La liaison covalente peut aussi unir des atomes différents et se réaliser par la mise
en commun de deux ou trois paires d’électrons :
H•
••
• Cl : 
+
••
H : Cl : ou
••
—
•O•
—
—
•N•
•
+
••
•
•C• +
•
—
+ •N•
•
•O•
—

—
N
—

—
H — Cl I
—
O = C = O
—
N
2 atomes liés apportent chacun 1 ou plusieurs électrons non appariés
= covalence normale
2 tendances : - formation d’un octet d’électrons périphériques
- appariement d’électrons célibataires
COVALENCE SEMI-POLAIRE
2 électrons communs sont apportés par le même atome, cet atome étant le
moins électronégatif des deux partenaires
L’atome donneur : - 1, 2, 3 doublets électroniques libres
- électronégativité pas trop importante
Va
VIa
VIIa
•N•
•
•S•
• Cl
•P•
•
• Se •
• Br
L’atome accepteur : - possibilité de rendre une orbitale vacante
- forte électronégativité
Oxygène
•O•
1s2 2s2 2p4

1s

2s
électronégativité 3,5


2p

ou
O

1s

2s
 
2p
EXEMPLES DE COVALENCES SEMI-POLAIRES
Acide hypochloreux

H • • O • • Cl
Acide chloreux
H • • O • • Cl

O

Acide perchlorique
O
H• • O • • Cl  O

O

Acide chlorique
H• • O • • Cl  O

O
COVALENCE COORDINATIVE
2 électrons sont apportés par l’atome le plus électronégatif
L’atome donneur : - 1doublet électronique libre
- forte électronégativité
L’atome accepteur : - une orbitale vacante
- électronégativité plus faible (souvent métaux ou ions
métalliques)
Exemple : le proton H+ qui se fixe sur le doublet libre de l’azote  cation ammonium
H
HNH
H
+
H+

HNH
H
+
radical
ammonium
quaternaire
Caractère ionique de la liaison covalente
Dans une liaison covalente hétéronucléaire, le plus électronégatif des atomes
attire vers lui le nuage électronique  la liaison covalente est alors dite polaire
Si la différence d’électronégativité entre les atomes est suffisamment
importante, la déformation du nuage électronique peut aboutir au transfert
d’électrons caractérisant la liaison ionique
+
Liaison covalente pure
liaison covalente polaire
-
liaison ionique
Moment dipolaire
Le cas de l’HCl
Liaison covalente
MAIS
Cl plus électronégatif que H
Cl attire vers lui le nuage électronique sans qu’il y ait un transfert d’e-
 Cl porte une charge partielle négative  H porte une charge partielle positive +
 la liaison H-Cl est une liaison covalente polaire :
+
H - Cl
LA LIAISON IONIQUE
La liaison ionique est un transfert d’électrons impliquant :
- la formation d’ions de charges opposées
- une attraction électrostatique entre ces ions conduisant à la formation d’une paire
d’ions ou d’un réseau cristallin
M
M+
M +X -
X
X-
( M+X- )n
transfert d’e-
paire d’ions
cristal
Attraction électrostatique
Na
Cl
Na+
Cl(Na+Cl-)n
LA LIAISON IONIQUE
-Le transfert d’électrons est un processus endothermique et donc défavorisé;
-c’est l’attraction électrostatique qui favorise la formation de composés ioniques
Pour que la demande énergétique ne soit pas prohibitive, il faut que :
- M soit caractérisé par une énergie d’ionisation faible  électronégativité faible
- X par une électroaffinité  électronégativité élevée
(différence d’électronégativité > 1,9)
M est un métal des groupes I, II, et III ou certains métaux de transition
 X est un non métal des groupes VII, VI et plus rarement V
LE RESEAU CRISTALLIN
La molécule d’un composé ionique est une paire d’ions
Exemple : le chlorure de sodium ( Na+Cl- )
Elle ne peut exister qu’en phase gazeuse, à très haute température
(T ébullition de NaCl = 1413° C)
Dans les conditions normales, le chlorure de sodium est un solide
Dans le cristal de NaCl, chaque ion s’entoure d’ions de signe opposé
Il se forme un réseau cristallin
Na+
Cl-
Dans le cristal, il n’existe pas de molécule de NaCl;
il serait plus exact de dire que tout le cristal forme une molécule géante (Na+Cl-)n
PROPRIETES DES COMPOSES IONIQUES
- Dans un cristal d’un composé ionique, les forces d’attraction s’exercent entre
tous les ions de charge opposée
 la liaison ionique est omnidirectionnelle
- La conductivité électrique des composés ioniques solides est négligeable;
Par contre,
leur dissolution dans l’eau s’accompagne de la dissociation du corps en ions
qui se déplacent indépendamment les uns des autres
Sous l’action d’un champs électrique, ils se dirigent vers les électrodes de
signe opposé
substances électrolytes
A l’origine de la cohésion du verre, des céramiques, des roches et des cristaux
PONTS D’HYDROGENE
L’hydrogène est considéré comme le type de l ’élément monovalent
Cependant, un atome d ’hydrogène déjà lié par covalence, peut contacter un
second lien avec un atome fortement électronégatif, disposant d ’un doublet
non partagé, spécialement l ’oxygène et l ’azote
Exemple :
molécules d’eau dans l’eau liquide ou solide
H — O -------------------- H — O --------------------- H — O
H
H
H
INTERACTIONS DE VAN DER WAALS
Liaison entre molécules électriquement neutres
Liaison de nature peu déterminée
Accentue la cohésion au sein de groupes moléculaires
INTERACTIONS HYDROPHOBES
Rassemblement de groupements hydrophobes fuyant l’eau
APPLICATION : STRUCTURE DES PROTEINES
MONOMERE
H
O
I
II
POLYMERE
Liaison
peptidique
H2N — C — C — OH
I
R
R1
Acide aminé
R2
R3
R4
Polypeptide
H
O
H
O
I
II
I
II
H2N — C — C — N — C — C — OH
I
I
I
R
H
R
Liaison peptidique
+
H — OH
Les structures secondaire et
tertiaire d’une protéine résulte :
- de diverses liaisons de faible
affinité
c. Structure tertiaire
- de quelques liaisons covalentes
(ponts disulfure)
Quantification de
la matière
Molécules et corps composés | Masse
Moléculaire | Mole, nombre d’avogadro et
concentration molaire
Molécules et corps composés
Une molécule est formée quand un ou plusieurs atomes sont
chimiquement liés
Ces atomes peuvent être :
- de même nature Exp O2
- de natures différentes  corps composés Exp. H2O
Un corps composé est une substance pure dont la molécule est la
plus petite unité présentant les caractéristiques de ce composé
Il est formé par plusieurs types d’atomes, mais a des caractéristiques
différentes de chacun de ces atomes
Exp. C6H12O6
Masse moléculaire
La Masse Moléculaire (MM) est le total des
masses atomiques qui composent la molécule
Rappel : La masse atomique est la masse moyenne d’un atome d’un
élément donné : il prend en compte les différents isotopes de cet
élément. L’hydrogène a une masse atomique de 1,008, moyenne des
trois isotopes.
Masse moléculaire
L’eau : H2O
2 atomes d’hydrogène
(poids atomique 1)
2x1 =
1 atome d’oxygène
(poids atomique 16)
1 x 16
Poids de la molécule d’eau
2
=
16
=
_____
18
Masse moléculaire
Le glucose : C6H12O6
6 atomes de carbone
(poids atomique 12)
6 x 12 =
12 atomes d’hydrogène
(poids atomique 1)
12 x 1
=
12
6 atomes d’oxygène
(poids atomique 16)
6 x 16
=
96
_____
180
Poids de la molécule de glucose
72
=
Mole
L’unité de mesure d’un atome ou d’une
molécule est la mole, poids atomique ou
moléculaire exprimé en grammes
La millimole (mmol ou millième de mole)
Exp.
Une mole de glucose, à la masse moléculaire de 180, pèse 180 g.
Nombre d’avogadro
Une mole de n’importe quelle substance
contiendra le même nombre d’atomes ou de
molécules, 6,02.1023 connu sous le nom de
nombre d’avogadro
Le nombre de particules dans une solution est toujours connu
Concentration molaire
La molarité (M) ou concentration molaire est
le nombre de moles de la substance présente
dans un litre de solution (mol/l)
Exp. le taux de calcium dans le sang varie entre 2,1 et 2,6
mmol/litre
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