Cours du 28/03/2007

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Chap. 8:
7.Le monopole discriminant
1
Monopole discriminant
Monopole qui accroît son profit en
vendant son produit
-
sur des marchés distincts (2 ou plus)
à des prix différents
 discrimination par les prix
2
Condition indispensable:
Possibilité d’isoler les marchés sur
lesquelles elle vend le même produit

Les acheteurs ne doivent pas pouvoir
passer d’un marché à l’autre!

Situation ou les opérations d’arbitrage ne
sont pas possibles
3
Quand cette isolation entre les marchés
est-elle possible?
Selon la nature « non transférable » du bien:
-
Caractéristiques techniques de distribution
(ex: eau, gaz, électricité)
-
Localisation géographique des marchés et coûts
de transport importants
-
Caractéristiques des consommateurs qui
n’achètent que sur un des deux marché et pas
l’autre (ex: snobisme)
4
Quand et pourquoi pratiquer la
discrimination par les prix?
Quand les élasticités-prix de la demande pour
le bien sont différentes d’un marché à l’autre
Cela crée un avantage à appliquer des prix
différents sur les différents marchés
prix + élevé où la demande est fortement
inélastique
prix plus faible où le demande est + élastique
(où possibilité de substitution + grande)
5
Questions:

Qté produite?

Répartition de cette quantité sur les
différents marchés et prix respectifs?
6
Hypothèses

2 marchés: A et B

Qté totale: q = qA + qB

Marché A: qté qA au prix PA(qA)

Marché B: qté qB au prix PB(qB)
7
Recette totale
RT  RT (q A , qB )
 RT A (q A )  RTB (qB )
 PA (q A ).q A  PB (qB ).qB
Coût total
CT (q)  CT (qA  qB )
8
Fonction de profit
 (q A , qB )  RT (q A , qB )  CT (q A  qB )
 RT A (q A )  RTB (qB )  CT (q A  qB )
 PA (q A ).q A  PB (qB ).qB  CT (q A  qB )
9
Maximisation de la fonction de profit (π)
d 
dPA  dCT dq
 
  PA  q A
0
dq A 
dq A  dq dq A
 Rm A  Cm.1  0
 Rm A  Cm  0
 Rm A  Cm
d 
dPB  dCT dq
 
  PB  qB
0
dqB 
dqB  dq dqB
 Rm B  Cm
10
Par conséquent:
Rm A  Cm et RmB  Cm  Rm A  RmB  Cm
A l’équilibre:
a) RmA = RmB
la répartition entre les 2 marchés est
telle que la recette marginale soit
identique sur chaque marché
a)
11
RmA = RmB = Cm
cette recette marginale (Rm combinée)
est égale au coût marginal
Chap. 9:
1.La concurrence
monopolistique
12
Jusqu’à présent, 2 formes de marché
envisagées:
-
La concurrence parfaite: bcp de
producteurs et d’acheteurs, 1 produit
parfaitement identique
-
Le monopole: un seul vendeur, 1
produit sans proche substitut
13
Ces formes « extrêmes » sont assez rares
en réalité

Dans la réalité, des éléments de pouvoir
monopolistique sont associés à une
concurrence importante entre les
producteurs

Concurrence monopolistique/Oligopole
14
1.1 Définition de la concurrence
monopolistique
-
grand nombre de vendeurs
-
qui proposent un produit différencié
(pas un produit parfaitement identique comme
en concurrence parfaite)
-
pour répondre à un même besoin
-
et essaient de renforcer la différenciation pour
améliorer leur contrôle sur le prix
15
Différenciation de produits

Variétés et marques différentes

Les consommateurs font la distinction
entre les différents vendeurs

Conditions de ventes différentes
 Les produits ne sont plus de parfaits
substituts
16
1.2 La demande du concurrent
monopolistique (1)
Degré de contrôle sur le prix (car produit
différencié)
 Libre de faire varier qqe peu le prix sans:
-
perdre tte sa clientèle (si  P)
sans s’attirer une clientèle infine (si  P)
Pas assez de part de marché pour provoquer, par
une ΔP, 1 réaction des firmes rivales
17
1.2 La demande du concurrent
monopolistique (2)
Marge de manœuvre dans la fixation du
prix n’est cependant pas infinie car il
existe des nombreux substituts (étroits)
courbe de demande décroissante et
fortement élastique
(mais pas parfaitement élastique comme
en concurrence pfte)
18
1.2 La demande du concurrent
monopolistique (3)
NB:
Courbe de demande de chaque vendeur
est tracée dans l’hypothèse que les prix
des autres firmes restent inchangés
Position de la courbe de demande
individuelle dépend du comportement
de l’ensemble des firmes de la
branche
19
1.4 Concurrence monopolistique et
liberté d’entrer dans la branche
Graphique p. 205
Initialement:
q0, P0 & (sur-)profit = rectangle P0EFG
 Ce profit attire de nouvelles firmes dans la
branche
 La part de marché des firmes existantes 
 La courbe de demande de la firme se déplace
vers la gauche (RM1  RM2)
20

La courbe de Rm se déplace également
vers la gauche (Rm1  Rm2)

La courbe de Cm est inchangée
21
De nouvelles firmes entrent dans la
branche jusqu’au moment où le profit de
chaque firme disparaisse
c-à-d jusqu’à ce que la courbe de
demande soit tangente à la courbe de
coût moyen (P = CM  π = 0): qL, PL
22
Remarques
Même si P = CM (pas de π), P > Cm
 la qté produite sera inférieure à celle qui
minimise le coût moyen (CM)

23
ce « coût » lié à des frais de capacité
excédentaire (trop de vendeurs
produisant chacun trop peu) est
supporté par le consommateur
Conclusion
La liberté d’entrer dans la branche en
concurrence monopolistique entraîne
des gaspillages qui sont le prix à payer
par les consommateurs pour avoir
accès à une + grande variété du produit
+ le nombre de firmes  (), + les
possibilités de choix du consommateur
sont nombreuses (peu nombreuses)!
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