Isabelle MICHEL Fabien JACQUIER
Isabelle MICHEL Fabien JACQUIER
1 Rappels classification OMS concernant le handicap, la
déficience, les incapacités.
2 Les différentes pathologies (polyhandicap, trisomie,
déficience intellectuelle, sensorielle, autisme …).
3 Principales lois relatives au handicap.
Isabelle MICHEL Fabien JACQUIER
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit le handicap comme « celui
dont l’intégrité physique ou mentale est progressivement ou définitivement
diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge, d’une maladie ou d’un
accident, en sorte que son autonomie s’en trouve compromise. »
Afin de définir tous les types de handicaps, l’OMS à créer une classification
internationale des handicaps en 1976 (traduite en français en 1988). Cette
classification se base sur les trois conséquences de la maladie :
-Déficience : toute perte ou altération d’une structuration ou fonction
psychologique, physiologique ou anatomique.
-Incapacité : réduction (résultant d’une déficience) partielle ou totale, de la
capacité d’accomplir une activité d’une façon ou dans les limites considérées
comme normales pour un être humain. Ce sont donc les conséquences
fonctionnelles de la déficience.
-Handicap ou savantage Social : résulte d’une déficience ou d’une incapacité
qui limite ou interdit l’accomplissement d’un le normal (en rapport avec l’âge, le
sexe, les facteurs sociaux ou culturels.
Isabelle MICHEL Fabien JACQUIER
Les déficiences intellectuelles
Les déficiences intellectuelles ou arriérations mentales (terme ancien) ou encore
oligophrénies sont des insuffisances des aptitudes intellectuelles qu’on
s’accorde généralement à rapporter à un arrêt définitif du développement
intellectuel.
Les trois degrés de gravité de la déficience mentale au XIXème siècle :
1) Les idiots, qui ne peuvent pas apprendre à parler
2) Les imbéciles, qui n’arrivent pas à lire et à écrire
3) Les débiles (c’est-dire les faibles d’esprit), qui n’arrivent pas à maîtriser les
4 opérations de l’arithmétique élémentaire (addition, soustraction,
multiplication, division).
Les trois degrés de gravité de la déficience mentale au milieu du XXème siècle ;
trois niveaux de débilité profonde, moyenne et légère :
1) Les idiots = les débiles profonds
2) Les imbéciles = les débiles moyens
3) Les débiles = tous ont été indistinctement qualifiés de léger.
Notons qu’ici on change les « noms » des différents niveaux mais les critères de
distinctions sont les mêmes.
Isabelle MICHEL Fabien JACQUIER
Aujourd’hui, on parle de 4 niveaux de gravité de la déficience mentale selon 4
critères psychométriques :
1 - Retard mental léger
2 - Retard mental moyen
3 - Retard mental grave
4 - Retard mental profond
Pour des raisons politiquement correct on emploie à tord le terme de « Retard ».
C’est plutôt un déficit, c’est-à-dire définitif, le retard n’est pas rattrapable, on devrait
parler de ficit : arrêt définitif du développement intellectuel.
Critères psychométriques de la déficience intellectuelle :
La déficience intellectuelle est la première et pour l’instant la seule catégorie
psychopathologique dont la définition psychiatrique repose principalement (dans le
DSM - Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) ou exclusivement
(dans la CIM 10) sur des critères psychométriques. C’est d’après les résultats
chiffrés des tests d’intelligence que l’on diagnostique la déficience intellectuelle et
qu’on indique le degré de gravité de la déficience mentale. Les deux classifications
distinguent 4 niveaux de gravité : retard mental léger, moyen, grave et profond.
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