Cette chute radicale de pression s'explique par le fait que la portion d'atmosphère au-dessus de
nous diminue avec l'altitude et que la densité de l'air diminue en altitude. Puisque la gravité «!tire!»
l'atmosphère vers le bas et que celle-ci est composée de gaz compressibles, l'air au niveau du sol est
plus comprimé que celui qu'on retrouve seulement quelques milliers de mètres plus haut. À la limite
supérieure de l'atmosphère, la pression tend vers zéro.
1.4 Sa circulation:
L’air chaud des régions tropicales (zones de
basse pression ou de masse volumique faible)
s’élève en altitude et vers les pôles; cet air se
refroidit et sa masse volumique augmente: l’air
froid redescend (zone de haute pression). Par
l’effet de Coriolis, ces courants aériens sont
déviés vers la droite au Nord et vers la gauche au
Sud.
Ces vents forment des boucles de circulation, ou
cellules:
la cellule de Hadley entre l’équateur et le 30e
parallèle avec ses vents dominants, les alizés; la cellule de Ferrel, entre le 30e et le 60e avec ses
vents dominants d’ouest; puis la cellule polaire, avec ses vents dominants d’est.
L’interaction entre les cellules crée les courants-jets, en haute altitude: le courant-jet polaire, le
courant-jet subtropical, tous les deux d’ouest en est.
CHAPITRE 7
rbreton-ST et STE!3
Nous ne sentons pas vraiment la pression de
l'atmosphère sur nous parce que nous y sommes
habitués. En revanche, notre corps est sensible aux
changements subits de pression, notamment lors des
décollages et des atterrissages en avion ou même lors
de voyages rapides en ascenseur (on sent alors nos
oreilles se boucher).
Cette pression à laquelle nous sommes habitués est
nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme.
Les alpinistes le savent et, pour atteindre le sommet de
l'Everest, ils prennent soin d'apporter l'équipement
nécessaire pour contrecarrer la raréfaction de l'air et
la baisse de pression.