1 L’ATMOSPHÈRE
1.1 Sa composition:
L'atmosphère terrestre, en
partie l'air que nous respirons,
est constituée des gaz
suivants :
L'air est essentiellement
constitué d'azote (~80!%) et
d'oxygène (~20!%).
Cette couche de différents gaz
empêche plusieurs rayons
néfastes, comme les UV, de se
rendre jusqu’à nous; ils
empêchent les grands écarts de
température à la surface de notre planète; les êtres vivants s’y sont adaptés, surtout pour l’O2 et le
CO2.
1.2 Ses couches:
L'atmosphère est constituée de
couches se succédant depuis le
sol vers l'espace.
La troposphère va du sol
jusqu'à une altitude d'environ 8
km aux pôles et 15 km à
l'équateur. C'est dans cette
couche, la plus dense, que la
majorité des phénomènes météo
se produisent. La température
diminue à un rythme d'environ
6!oC par kilomètre au fur et à
mesure que l'on monte dans la
troposphère.
CHAPITRE 7
rbreton-ST et STE!1
Science et technologie de l'environnement
CHAPITRE 7 LATMOSPHÈRE ET L’ESPACE
La stratosphère va jusqu'à 50!km. La température dans cette partie
de l'atmosphère est constante et croît même légèrement pour atteindre
-3!oC en altitude. Ce phénomène est dû à l'absorption des rayons
ultraviolets par la couche d'ozone qui se situe dans cette zone.
La mésosphère s'étend jusqu'à 85!km. Comme dans le cas de la
troposphère, la température décroît avec l'altitude pour atteindre
-93!oC.
La thermosphère s'étend jusqu'à 500!ou 600!km du sol. À cette
altitude, les gaz constituants de l'atmosphère sont extrêmement
raréfiés et les températures peuvent atteindre des valeurs avoisinant
les 1!700!oC dans sa partie supérieure, notamment en raison du
rayonnement intense émis par le Soleil qui y est converti en chaleur.
C'est dans cette couche qu'évoluent les orbiteurs, comme la navette
spatiale, ainsi que les stations orbitales.
1.3 Sa pression:
Au niveau de la mer, la pression atmosphérique (le poids de l'air «!au-
dessus!») rapportée par un baromètre est d'environ 101!kPa. Au
sommet du mont Everest, à 8!850!mètres d'altitude, le même baromètre
indiquerait environ 31!kPa.
CHAPITRE 7
rbreton-ST et STE!2
La troposphère et la stratosphère contiennent 90!%
de l'air constituant l'atmosphère terrestre.
Cette chute radicale de pression s'explique par le fait que la portion d'atmosphère au-dessus de
nous diminue avec l'altitude et que la densité de l'air diminue en altitude. Puisque la gravité «!tire!»
l'atmosphère vers le bas et que celle-ci est composée de gaz compressibles, l'air au niveau du sol est
plus comprimé que celui qu'on retrouve seulement quelques milliers de mètres plus haut. À la limite
supérieure de l'atmosphère, la pression tend vers zéro.
1.4 Sa circulation:
L’air chaud des régions tropicales (zones de
basse pression ou de masse volumique faible)
s’élève en altitude et vers les pôles; cet air se
refroidit et sa masse volumique augmente: l’air
froid redescend (zone de haute pression). Par
l’effet de Coriolis, ces courants aériens sont
déviés vers la droite au Nord et vers la gauche au
Sud.
Ces vents forment des boucles de circulation, ou
cellules:
la cellule de Hadley entre l’équateur et le 30e
parallèle avec ses vents dominants, les alizés; la cellule de Ferrel, entre le 30e et le 60e avec ses
vents dominants d’ouest; puis la cellule polaire, avec ses vents dominants d’est.
L’interaction entre les cellules crée les courants-jets, en haute altitude: le courant-jet polaire, le
courant-jet subtropical, tous les deux d’ouest en est.
CHAPITRE 7
rbreton-ST et STE!3
Nous ne sentons pas vraiment la pression de
l'atmosphère sur nous parce que nous y sommes
habitués. En revanche, notre corps est sensible aux
changements subits de pression, notamment lors des
décollages et des atterrissages en avion ou même lors
de voyages rapides en ascenseur (on sent alors nos
oreilles se boucher).
Cette pression à laquelle nous sommes habitués est
nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme.
Les alpinistes le savent et, pour atteindre le sommet de
l'Everest, ils prennent soin d'apporter l'équipement
nécessaire pour contrecarrer la raréfaction de l'air et
la baisse de pression.
1.5 Ses masses d’air:
Pour l’Amérique du Nord, 6 grandes masses
d’air influences les conditions
météorologiques:
les 3 masses maritimes sont plutôt
chargées d’humidité, contrairement aux 3
masses continentales.
CHAPITRE 7
rbreton-ST et STE!4
maritime polaire
continentale polaire
maritime polaire
maritime tropicale maritime
tropicale
continentale
tropicale
Ses masses voyagent,
poussées par les vents
dominants et lorsqu’elles se
rencontrent, elles forment
un front, ou zone de
transition entre ses deux
masses.
C’est un front chaud
lorsque l'air chaud
progresse vers une zone
d'air froid. Comme l'air
chaud est moins dense, il
glisse au-dessus de l'air
froid et provoque la
formation des nuages en
s'élevant. Souvent, des
pluies prolongées précèdent
(devancent) le déplacement
d'un front chaud.
C’est un front froid,
lorsque l'air froid s'avance
vers une masse d'air chaud.
Plus dense, l'air froid glisse
sous la masse d'air chaud. Il
y a encore formation de
nuages, suivie de fortes
pluies de courte durée,
voire d'orage, puis le temps
se dégage, avec alternance
d'averses et d'éclaircies.
C'est ce que l'on appelle un
ciel de traîne.
On parle d'occlusion
lorsqu'un front froid
rattrappe un front chaud. La
masse d'air froid soulève la
masse d'air chaud qui finit
par ne plus être en contact
avec le sol. Il se produit
alors des chutes de pluies
régulières suivies en général
d'éclaircies.
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rbreton-ST et STE!5
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