Diapositive 1 - Jacky Questel

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GUI
- Viscum album I.
Bois de Sainte-Croix, Verquet, Blondeau, Bouchon, Vert de Pommier
Loranthacées
Appartenant à une immense famille d’environ 1 400 espèces vivant toutes en
parasites, le gui peut s’installer sur plus d’une centaine d’arbres, sur les branches
desquels il forme de grosses boules arrondies qui restent vertes toute l’année. La
dissémination de la plante est assurée par les oiseaux, surtout les grives et les
merles, qui mangent ses fruits et rejettent ensuite, sur les branches où ils se posent,
les graines non digérées. La graine germe et produit un suçoir qui s’insinue jusque
dans le bois. Le chêne est l’arbre qui résiste le mieux et, en raison de sa rareté, le
gui de chêne était considéré comme sacré par les anciennes civilisations. Sa
cueillette par les druides exigeait un cérémonial
de purification. Lorsque j’étais jeune fille,
la radio nationale avait lancé un appel
auprès des auditeurs pour un recensement
des chênes à gui en France. Il a toujours
gardé un rôle traditionnel, attirant sur les
foyers la faveur du sort.
Ne jamais utiliser les fruits. Les feuilles
ne doivent être ni ébouillantées, ni
bouillies.
Propriétés : antispasmodique, diurétique,
hypotenseur, purgatif.
GUIMAUVE
Altbaca officinalis I.
Guimauve officinale, Althée, Mauve blanche. MALVACEE
La guimauve est réputée pour ses vertus adoucissantes et
émollientes. Et les utilisations médicinales de mauve, qui appartient
également à la famille des malvacées, sont très proches de celles de
notre plante; Venue des steppes asiatiques bien avant l’ère chrétienne,
la guimauve s’est facilement acclimatée en Europe. Cultivée pendant
tout le Moyen-Age, elle s’est échappée des jardins des monastères
pour s’ensauvager dans nos campagnes. Elle est actuellement
Considérée comme un des simples les plus précieux.
Les fleurs brique de la rose trémière peuvent remplacer les fleurs de
guimauve ; racines et feuilles de la rose trémière ne sont pas utilisées.
Incompatibilité avec l’alcool fort, le tanin, le fer.
Parties utilisées : racine (automne) fleur (juillet-août) feuilles fraîches
ou séchées (juin) : séchage à l’ombre ou au four.
Propriétés : adoucissante, béchique, émolliente.
HÊTRE
Fugus silvatica I.
Hêtre commun. Fayard, Foyau, Fau,
Fagette, Faye.
Fagacées
Les hêtres sont apparus sur la terre à
l’ère tertiaire, avec le refroidissement
des climats et le développement de
l’humidité. Dans les montagnes, ils
accompagnent les conifères et les
dépassent en altitude. Souvent réunis
en hautes forêts où ils peuvent vivre
jusqu’à 3 siècles, les grands hêtres
offrent leur ombre rafraîchissante.
Mais cet ombrage est fatal à toute
végétation herbacée, et sous ses branches
feuillues, le hêtre fait place nette et efface
bien vite les anémones, les primevères et
les aspérules qui s’étaient épanouies à
son pied au tout début du printemps. Ses
fruits sont les faines, trigones, huileuses,
brunes, 2 à 3 dans une cupule coriace à
épines molles.
Ne pas consommer de faînes en grande
quantité; ne pas donner aux chevaux le
tourteau après extraction de l’huile (voilà
une information capitale pour vous, qui
faites votre huile, n’est-ce pas ? (Ou je me
trompe ?)
Propriétés : antiseptique, apéritif,
astringent, fébrifuge.
HIEBLE
Sambucus Ebulus I.
Yèble. Petit sureau. Sureau nain. Sureau sauvage;
Herbe à l’aveugle
Caprifoliacées
Il existe dans notre flore 3 sureaux très différents :
Deux sont des arbres. Mais l’hièble, bien que vivace,
n’est qu’une haute plante herbacée : elle pousse à
la lisière des bois, dans les champs au sol fertile, et
son surnom d’ « herbe à l’aveugle » découle du bon
sens paysan qui dit que là où se répand le parfum du petit sureau, on peut sans risque
acheter la terre : elle est bonne. L’odeur de ses feuilles froissées est forte et
nauséabonde, celle des vastes ombelles de ses fleurs blanches ou rosées rappelle
l’amande amère. On doit être attentif à ne pas confondre les baies de l’hièble, qui
peuvent être très nocives, avec celles du sureau noir. Toute la plante, à haute
dose ou en prise continue, est toxique: on doit absolument respecter la posologie.
Attention : Ne pas consommer les fruits; respecter les doses et la durée des cures.
Parties utilisées : la racine ou son écorce, fraîche ou séchée, fleurs (juin-août) feuilles
séchées.
Propriétés : cicatrisante, purgative, résolutive, sudorifique.
HOUBLON
Humulus Lupulus I.
Houblon Lupulin, Vigne du nord, Salsepareille
nationale, couleuvrée septentrionale.
Cannabinacées
Le houblon sauvage, c’est le bois du diable, qui grimpe aux
arbres comme 100 démons, toujours dans le sens des aiguilles
d’une montre. Il aime les sols humides et ombragés, le
voisinage des aulnes. Sa racine vivace émet chaque année une
nouvelle tige qui, en se cramponnant à ses supports, se hisse
jusqu’à 5 ou 6 m., puis se flétrit en fin d’été. Seules les
inflorescences femelles de cette plante ditoïde, les cônes, sont
utilisées en médecine, ainsi que la poussière dorée et résineuse
qui les recouvre, le lupulin. Le lupulin est un puissant sédatif.
Un conseil pour les insomniaques : utiliser un oreiller bourré de
cônes.
Attention : lors de la cueillette risque de somnolences ou céphalées.
Parties utilisées : cônes, lupulin (septembre-octobre) ne pas
conserver trop longtemps.
Propriétés : antalgique, antiseptique, antispasmodique, apéritif,
digestif, sédatif.
IMPERATOIRE
Poucedanum Ostrutbium Koch
Peucédan impératoire; Benjoin français; Ostruche; Autruche;
Maître des Maléfices; Eau fraîche
Ombellifères
Dès que l’on prend un chemin de montagne, on rencontre de
hautes et épaisses touffes fortement aromatiques : l’impératoire.
Son parfum rappelle le cèleri, mais aussi un peu l’angélique.
Au XVII° siècle, l’impératoire, alors au sommet de sa réputation,
Il entrait dans la composition d’une des drogues les plus en vogue
en Europe, l’orviétan : 54 plantes malaxées avec miel, opium,
huiles essentielles et.. ET ? Et chair sèche de vipère. De nos jours,
l’impératoire est un des remèdes populaires les plus employés
en Suisse où, cuite dans du vin, sa racine est considérée comme
un contrepoison et un traitement efficace des morsures de
chien. Ses qualités apéritives et expectorantes sont prouvées.
Parties utilisées : rhizome (printemps) : séchage à l’ombre, ou
(automne, séchage au soleil.
Propriétés : apéritive, expectorante, stomatique, sudorifique.
IRIS DES MARAIS
Iris Pseudacorus I.
Iris faux-acore, Iris jaune, Glaïeul
des marais, Flambe d’eau, Fleur
de glais.
Iridacées
L’iris des marais est une superbe
plante sauvage qui peuple, avec
d’autres herbes tranquilles, les
rives des étangs. Sa haute tige
rigide, garnie de feuilles coupantes
comme des épées, s’orne dès juin
de fleurs jaunes. Actuellement, son
emploi est des plus restreints.
Le rhizome de la plante est en
effet violemment émétique et purgatif.
Sa prescription doit donc absolument
être réservée au médecin qui, seul
peut l’adapter à chaque tempérament;
On l’a utilisé aussi dans les
campagnes contre la teigne.
Bouilli avec de la limaille de
fer, le rhizome fournit une
encre superbe. Il teint les
tissus en noir, et peut servir
à tanner le cuir.
Attention : ne pas utiliser sans
prescription médicale.
Propriétés : émétique,
purgatif, rubéfiant,
strenulatoire.
JULIENNE
Hesperis matronalis I.
Julienne des dames, Violette des dames, Giroflée des Dames,
Violette de Damas.
Crucifères
La julienne, aux fleurs blanches, roses ou violines, est l’hôte sauvage
des clairières, où son parfum s’exhale à la tombée du jour. On la
trouve aussi dans les jardins, adoptée par les jardiniers. Elle a
été décrite au Moyen Age sous le nom de « violette de Damas » d’où
lui est venu son nom moderne de « violette » ou de « julienne des
dames. »
C’est au XIX°siècle que le phytothérapeute Cazin vérifie ses
propriétés thérapeutiques et confirme que la plante est diurétique,
expectorante et sudorifique. On peut boire son jus mélangé avec
du lait, une infusion de ses feuilles ou le vin dans lequel elles ont
macéré. Les cataplasmes de feuilles hachées hâtent la maturation
des abcès. Mais son efficacité ne se manifeste que lorsqu’elle
est fraîche.
Propriétés : diurétique, expectorante, sudorifique.
LAMIER BLANC
Lamium album I.
Ortie blanche, ortie morte, ortie folle, Herbe archangélique
Labiées
C’est sa fleur blanche en forme de gueule béante, qui lui a donné son nom. Le bébé
illégitime de Lamia, jeune fille aimée de Zeus, fut tué par la femme de Zeus, la
déesse Héra, furieuse et jalouse. Lamia devint si envieuse des mères heureuses
que, devant ogresse, elle se mit à voler et dévorer leurs bébés…
Cette plante se rencontre près des maisons, au bord des chemins,
et, malgré sa légende, se révèle fort inoffensive. Elle se distingue
des orties, ses brûlantes voisines, par ses fleurs bien
particulières, leur grand pétale supérieur formant une voûte,
et par ses feuilles d’un vert très clair. C’est bien une ortie
morte : elle ne pique pas. Les sommités cueillies avant la
floraison peuvent être consommées comme les épinards
ou en potage. Ses fleurs sont très visitées par
les abeilles.
Propriétés : anti-inflammatoire, astringent,
dépuratif, expectorant, hémostatique,
résolutif, vulnéraire.
LAMINAIRES
Le long des côtes d’Europe, nous les
appelons goémon. Scientifiquement, elles
appartiennent aux algues brunes. Elles se
composent de spires, tiges simples à crampons
allongés, et de frondes, (un ou plusieurs
longs rubans). Aucune de ces trois laminaires
n’est dangereuse, bien au contraire, leur
richesse en sels minéraux, en oligo-éléments,
en vitamines, justifie leurs nombreuses
utilisations médicinales, et leur emploi par
l’industrie pharmaceutique et alimentaire.
a) Laminaria saccharinan Lam
b) Laminaria digitata (I.) Lam
c) Laminaria hyperborea (Gunner)
• baudrier de Neptune
• Fouet-de-sorcier
• Laminaire de couston
Laminariacées
b
a
c
Propriétés : amaigrissantes, reminéralisantes
stipulantes.
LICHEN D’ISLANDE
Cetraria Islanda I.
Cétraire d’Islande. Mousse d’Islande - Cétrariacées
On rencontre ce lichen dans toute l’Europe septentrionale et jusqu’au Groenland
et au Spitsberg. J’aimerais savoir si on en trouve au Canada…
C’est une petite plante rabougrie, sans racine, sans feuille, aux lames recroquevillées,
sèches au toucher, qui portent à leur extrémité de minuscules disques ; elle forme
sur le sol, sur les rochers et les arbres, d’épaisses couvertures élastiques et
résistantes. On dit que le mot lichen vient du grec leikhô, je lèche : et en effet, c’est
une plante qui lèche son support, quel qu’il soit, adhérant sans parasiter. Il lui faut
simplement un peu d’eau, de l’air, de la lumière. Elle est très vigoureuse, respire
et assimile encore à des températures très éloignées de sa température optimale de
vie. Simplement, la sècheresse la ratatine encore plus. Un lichen peut
rester en état de vie latente pendant environ un an.
Il peut servir au traitement d’affections variées, car ses propriétés
diffèrent selon qu’il est, ou n’est pas, débarrassé de son principe
amer par ébullition.
Attention : interdit aux personnes
souffrant d’ulcères.
propriétés : adoucissant, antiseptique,
antispasmodique, antivomitif, tonique.
LIERRE GRIMPANT
Hedera Helix I.
Bourreau des arbres, Lierre des Poètes,
Herbe à cors, Herbe à cautère
Araliacées
Le lierre est au féminin dans toutes les langues romanes,
conformément au latin. Curieusement, en français, il est masculin.
Certains l’apprécient et le laissent tapisser leur tonnelle ou leur
façade. D’autres le considèrent comme un corrupteur et le
détruisent. Il est vrai qu’il détériore les murs et que, là où il
envahit le sol, rien ne peut trouver son chemin vers la lumière,
mais ce n’est pas un parasite : s’il s’accroche aux arbres, il ne
se nourrit pas de leur substance. On connaît des lierres de 400ans
d’âge ! Au printemps, les fruits mûrissent.
Dans l’Antiquité, le lierre était connu pour troubler les esprits.
c’était l’emblème de l’ivresse et, avec la vigne, il était un des
attributs de Bacchus.
Attention : ne jamais consommer les fruits, qui sont toxiques.
Pour les feuilles, bien respecter les doses indiquées.
Propriétés : analgésique, antispasmodique, emmenagogue
LIN SAUVAGE
Linum angustifolium Huds
Lin à feuilles étroites - Linacées
Dès les premiers âges de l’humanité, et jusqu’au milieu du XIX°,
où il fut en grande partie supplanté par le coton, les hommes
cultivaient le lin pour ses fibres textiles. Au VI° s. avant J.C., il faisait
partie de l’alimentation, et fut cité comme remède au V° avant J.C.
Les peintres au Moyen-Age remplacèrent une partie de l’œuf dans
lq composition du tempera par de l’huile de lin cuite et décantée au
soleil, ce qui la rendait brillante et permettait une utilisation plus
souple de la matière. L’eau de lin était très en vogue au Grand
Siècle, et Mme de Sévigné en buvait pour se bien porter. Ce lin
aux multiples usages ne doit pas faire oublier le lin sauvage.
Il existe une troisième espèce de lin médicinal, le lin purgatif,
Linum catharticum L., qui est une plante fluette aux minuscules
fleurs blanches et à l’odeur nauséabonde.
Propriétés : adoucissant, diurétique, émollient, laxatif, vermifuge.
LISERON DES HAIES
Convolvulus sepium L.
Grand Liseron, Manchette-de-Notre-Dame. - Convolvulacées
Plante grimpante à grandes fleurs blanches en forme d’entonnoir, le liseron des
haies envahit haies, buissons et clôtures. Il n’a pas de vrille, mais s’enroule autour
de ses supports.
Bien que peu appréciée par les jardiniers, c’est une plante
très décorative dont sont issues plusieurs variétés horticoles.
Depuis des temps très anciens, il semble être recherché pour
les qualités laxatives de ses racines et de ses feuilles; en outre,
les médecins arabes du Moyen-âge employaient ses racines
contre la jaunisse. Un auteur du XI° siècle y voyait un remède
aux fièvres putrides et bilieuses. Et, actuellement, les allemands
utilisent encore les feuilles en infusion pour combattre la
leucorrhée ; celles-ci, même séchées et réduites en poudre,
conservent leurs vertus.
Propriétés : cholérétique, laxatif.
LOTIER CORNICULE Lotus corniculatus L.
Lotier cornu, Fourcette, Pied-de-poule, Pantoufles,
Sabots-du-petit-Jésus, Cornette, trèfle cornu,
Petit Sabot - Papilionacées
C’est une des herbes les plus communes et les
plus jolies de nos prairies. Ses feuilles sont
trifoliers comme celles du trèfle ; ses fleurs sont
en verticilles jaune-orangé ; Les fruits en forme
de gousse sont terminés par une petite corne
d’où son nom latin : corniculatus dérive du grec
cornu, corne.
H.Leclerc a découvert fortuitement ses propriétés antispasmodiques. A une paysanne
qui souffrait de conjonctivite mais aussi de troubles nerveux entraînant insomnies et
palpitations, il conseilla de soigner ses yeux par une lotion de mélilot. La malade,
distraite, cueillit du lotier corniculé et en fit une tisane. Huit jours après, ses troubles
nerveux avaient disparu ! (mais l’histoire ne dit pas comment allaient ses yeux….)
Le lotier corniculé est un très bon fourrage. En altitude, c’est un excellent mellifère.
en plaine, les abeilles n’y vont que par très grande miellée.
Propriétés : antispasmodique, sédatif.
LYSLMAQUE NUMMULAIRE
Lystmachia Nummularia L.
Monnayère,Herbe aux écus, Chasse-bosse, Tue-moutons, Herbe aux cent maux
Primulacées
Il faut vraiment la chercher, car cette petite plante reste collée au sol tout au long
de sa tige rampante, et la hauteur de ses pédoncules floraux n’excède guère 5 cm.
On la rencontre en des lieux frais et humides, très souvent sous le couvert d’herbes
plus hautes. Elle ne donne pratiquement jamais de graines, mais se multiplie par
stolons ou éclats de la souche. Son nom vulgaire d’ « herbe aux cent maux » fait
état de la réputation de panacée dont elle jouissait au Moyen-âge et au XVI°s.
Méconnues au XIX° siècle, ses propriétés ont été à nouveau reconnues par un
médecin allemand contemporain.
La plante permet des guérisons étonnantes
de goutte et de rhumatisme.
Propriétés : astringente, vulnéraire.
MATRICAIRE
Matricaria recutita L. Camomille allemande, Petite Camomille,
Camomèle, Œil-du-soleil - Composées
Parmi toutes les plantes dénommées vulgairement
camomilles et utilisées comme telles dans la pharmacopée
familiale, bien des confusions sont possibles. Souvent cela ne
porte pas à conséquence, bien que la matricaire soit plus active
que ses proches parentes. Et il serait regrettable de la délaisser
pour une autre. On peut la distinguer à 3 signes : les ligules
blanches des capitules (moi, je dirai : « les pétales des fleurs »)
sont rabattues vers le bas en fin de floraison ; le réceptacle est
conique et creux : les feuilles, d’un vert jaunâtre, sont découpées
en très fines lanières. C’est une plante des moissons, des bords
des chemins et des terrains vagues.
Attention : Les sujets nerveux peuvent y trouver, même à faible
dose, une cause d’excitation générale et d’insomnie. Et ne
consommer que loin des repas.
Propriétés : antalgique, anti-inflammatoire, antiseptique,
antispasmodique, emmenagogue, eupeptique, sédative, tonique.
MAUVE
Malva silvestris L. Grande Mauve, Fausse Guimauve, Fromageon.
Malvacées
Les mauves se reconnaissent à leurs fleurs à 5 pétales écartés, étroits à la base,
larges et échancrés au sommet, et à leurs fruits en rondelles biconcaves disposés
en couronnes dans le calice permanent. Elle se rencontre sur les sols abondamment
azotés. Dès le VII°s. avant J.C., cette plante était recherchée comme légume et comme
remède. On en mangeait les jeunes pousses. Cicéron, qui en était très (trop ?)
friand en eut une indigestion. Martial en faisait une cure après ses
orgies, et, selon Pline, une potion à base de suc de mauve met à
l’abri des malaises pour la journée; les pythagoriciens voyaient
en elle une plante sacrée, libérant l’esprit de l’esclavage des
passions ; Charlemagne la voulait comme ornement dans ses
jardins impériaux. Au XVI°s., en Italie, on la nommait omnimorbia
« remède à toute maladie ». La mauve fait partie de la « Tisane des
quatre fleurs », composée, non de 4, mais 7 fleurs, avec le
coquelicot, le tussilage, le pied-de-chat, le molène bouillon
blanc, la guimauve et la violette.
Propriétés : calmante, émolliente,
laxative.
Illustrations et documentation extraites du livre
« Secrets et vertus des plantes médicinales »
édité par Sélection du Reader ’s Digest
Musique : Rieu – BummelpetrusM.Werner-Kersten
Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
[email protected]
http://jackydubearn.over-blog.com/
http://www.jackydubearn.fr/
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