Actes de langage

publicité
Actes de langage et Modèles de
dialogue
1.Introduction
2.Actes de langage
3.Travaux d'Allen, Cohen et Perrault
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
1
1.
Introduction
• L’aspect pragmatique du langage concerne :
– les caractéristiques de son utilisation
• les conventions
– la référence au « monde »
• les croyances
– la manière dont son utilisation modifie l’état
des choses
• l ’action du discours sur le monde
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
2
Le dialogue est
• "Parler, c’est sans doute échanger des
informations; mais c’est aussi effectuer un acte
régi par des règles précises qui prétend
transformer la situation du récepteur et modifier
son système de croyances et/ou son attitude
comportementale; corrélativement, comprendre un
énoncé
c’est
comprendre
son
contenu
informationnel, sa visée pragmatique …."
[Kerbrat-Orecchioni 1970]
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
3
Le dialogue n’est pas
• un protocole de transfert précis et codifié
• une structure sans incidence
– sur les interlocuteurs
– sur l ’environnement
• une situation maître-esclave
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
4
N’est pas un dialogue
• une interaction sans parité
– tous les partenaires ont le même potentiel
d ’activité
– exclut
• les échanges d ’informations entre un agent et un
environnement
• les conférences
• un monologue
– parler à soi-même ne modifie que par déduction, sans
adjonction de réelle information complémentaire
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
5
Les théories sur le dialogue
• Des théories d ’actes
• Théories de croyances
• Théories de buts et de plans
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
6
2. Acte de langage
• En quel sens dire une chose est-ce la faire ?
En quel sens faisons-nous quelque chose en
disant quelque chose ?
En quel sens faisons nous quelque chose par
le fait de dire quelque chose ?
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
7
Les « pères » de la théorie des actes
de langage
• Austin distingue entre énoncé constatif et
énoncé performatif (1969).
– constatif qui englobe des énoncés descriptifs
mais aussi tout ce qui peut recevoir la sanction
vrai/faux.
exemples :
• Jean est parti.
• La terre est ronde.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
8
– performatif où l’énonciation est l’exécution
d’une action.
exemple : Je baptise ce bateau Queen Elisabeth
(en cassant la bouteille sur la coque).
• Searle classe les actes de langage en
fonction de leur but (pourquoi on les
réalise)
• il présente aussi une structuration de ces
actes
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
9
2.1. Composantes de l'acte de
langage
• Composé de trois actes simultanés
– acte locutoire
L'acte de prononcer/écrire certains sons formant
des mots et des suites grammaticales,
expressions pourvues d'un sens.
le fait de dire quelque chose : exécution d’un
acte locutoire. Exemple : « la séance est
ouverte ». L’acte locutoire a les mêmes
frontières que la proposition.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
10
– acte illocutoire
Il s’agit d’un acte effectué en disant quelque
chose.
exemple : Dire "La séance est ouverte" revient
à ouvrir la séance.
– acte perlocutoire
acte consistant en la production de certains
effets (visés ou non) sur l'auditoire.
exemple : "La séance est ouverte" provoque un
certain nombre d’effets : les participants se
taisent, quelqu’un prend la parole, etc
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
11
2.2 Classification des actes de
langage
• Principes de la classification
– But de l’acte (ou de type d’acte): but illocutoire.
– Direction d’ajustement mots-monde
• détermine le rapport qu'introduit l'acte illocutoire entre l'état
des choses et les mots les désignant.Le but illocutoire rend les
mots conformes au monde ou le monde conforme aux mots.
– Etat psychologique exprimé = > TYPE D ’ACTE
• ordonner implique le désir, promettre, l’intention, asserter, la
croyance…
Austin (1969), Searle (1971)
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
12
Croisement de la classification et des
types
• Types : assertifs, directifs,
promissifs,expressifs, déclaratifs.
• Hypothèses données :
– un acte de langage est porté par une proposition
p
– le type de l’acte est porté par un verbe typé
(prédicat).
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
13
Les Assertifs
• But illocutoire :
– engager la responsabilité du locuteur sur
l’existence d’un état de choses.
• Direction d’ajustement : les mots sont
conformes au monde.
C'est la description qui doit correspondre à la réalité, au
monde.
• Etat psychologique exprimé :
– la croyance que p
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
14
• Exemples :
• assertion fortement marquée
– J’affirme qu’il pleut.
– Je te prédis qu’il va pleuvoir.
– Je t’avertis que le taureau est sur le point de
charger.
• assertion non fortement marquée
– La terre est ronde
– Le soleil va mourir dans 5 milliards d ’années.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
15
Arbre illocutoire
Vanderveken 1988
• Un verbe est le successeur immédiat d’un
autre verbe si et seulement si la force
illocutoire qu’il nomme peut être obtenue à
partir de la force nommée par l’autre par
l’ajout de nouvelles composantes ou
l’augmentation du degré de puissance. Les
pointillés représentent des alternatives.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
16
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
17
Les Directifs
• But illocutoire :
– mettre l'interlocuteur dans l'obligation de
réaliser une action future.
• Direction d’ajustement : le monde s'ajuste
aux mots.
l'acte de langage a pour but de transformer la réalité
conformément à la description qu'il en fait.
• Etat psychologique exprimé :
– la volonté, le souhait, le désir.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
18
• Exemples
• Fortement marqué
–
–
–
–
je te demande de sortir.
il est interdit de fumer.
je te prie de cesser de fumer.
je veux manger.
• non fortement marqué
– sors
– ne fume pas
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
19
LES VERBES DE TYPE DIRECTIF
mendier
quémander
convoquer
implorer
supplier
convier
prescrire
conjurer
inviter
adjurer
revendiquer enjoindre
commander
désirer
prier
réclamer
solliciter
ordonner
souhaiter
proscrire
requérir
questionner
presser
exiger
interdire
vouloir
demander
consentir
permettre
insister
aviser
recommander
avertir
conseiller
suggérer
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
dire (de)
20
alerter
défendre
déconseiller
Les Promissifs
• But illocutoire :
– obligation pour le locuteur de réaliser une
action future.
• Direction d’ajustement : le monde s'ajuste
aux mots.
l'acte de langage a pour but de transformer la réalité
conformément à la description qu'il en fait.
• Etat psychologique exprimé :
– intention du locuteur
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
21
• Exemples :
– Je promets de te payer.
– Je fais vœu de me venger.
• Les formes verbales au futur peuvent être la
forme non fortement marquée (sur le plan
illocutoire)
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
22
LES VERBES DE TYPE PROMISSIF
prêter serment
renoncer
jurer
vouer
consentir
certifier
promettre
accepter
assurer
s'engager
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
23
souscrire
menacer
Les Expressifs
• But illocutoire :
– exprimer un état psychologique associé à l'acte
expressif (plaisir/déplaisir, désir/rejet,etc).
• Direction d’ajustement : pas pertinent
• Etat psychologique exprimé :
– parmi tous les états possibles, P celui qui est
manifesté par le but illocutoire.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
24
• Exemples :
– Je m’excuse de vous avoir marché sur le pied.
– Je vous félicite d’avoir gagné la course.
– Je vous remercie de m’avoir payé.
• Il n ’existe pas de marquage « faible » pour
ces actes.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
25
LES VERBES DE TYPE EXPRESSIF
se lamenter
déplorer
saluer
s'excuser
se plaindre
récriminer
se vanter
protester
vanter
désapprouver
louer
féliciter
approuver
remercier
huer
exprimer
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
26
exprimer ses
condoléances
Les Déclaratifs
• But illocutoire :
– provoquer un changement par notre déclaration.
• Direction d’ajustement :
– à la fois des mots au monde et du monde aux
mots par le seul fait de l’accomplissement de
l’acte.
• Etat psychologique exprimé :
– pas pertinent
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
27
• Exemples :
–
–
–
–
Je vous déclare mari et femme.
La guerre est déclarée.
Je déclare la séance suspendue.
Je démissionne.
• Non fortement marqué
– je pars
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
28
LES VERBES DE TYPE DECLARATIF
ratifier
abdiquer
entériner sanctionner homologuer
abroger
démissionner résigner abjurer
suspendre ajourner
consacrer
abréger
confirmer
capituler
se démettre
ouvrir
définir bénir
approuver
terminer
maudire endosser
renoncer
déclarer
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
renier congédier destituer baptiser casser abolir
29
démettre
appeler
annuler
2.3 Limites
• Le même verbe peut correspondre à des
actes illocutoires différents :
– Je jure que c’est vrai. -> acte assertif
– Je jure de dire la vérité. -> acte promissif
• Certains verbes sont systématiquement
ambigus(plusieurs buts illocutoires).
– Avertir est à la fois assertif et directif.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
30
• Certains verbes n’ont pas d’usage
performatif
– Je me vante.
– on ne se vante pas de façon explicite
• De nombreux actes sont tels que leur but
illocutoire n’est pas porté par un verbe typé
(marquage faible)
• Le type n ’épuise pas l ’éventail des buts
illocutoires.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
31
Extension en situation de dialogue
• L’indication de l’acte est aussi portée par :
– le temps et le mode du verbe
•
•
•
•
le présent de l ’indicatif est plus assertif et déclaratif
le futur peut être promissif
le conditionnel peut être directif
l ’imperatif est directif.
– la forme de la proposition :
• positive, interrogative, négative, interro-négative
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
32
But illocutoire et forme de la
proposition
• Forme interrogative :
– recherche d’information
– Où est Jean-Pierre ?
• Forme interro-négative
– recherche de confirmation/infirmation
– Jean-Pierre n’est pas là ?
• Forme positive/négative
– information
– Jean-Pierre est là/n ’est pas là.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
33
2.4 Actes de langages indirects
• Les actes de langages indirects concernent
des énonciations non littérales : on dit autre
chose que ce qu’on veut dire. (Searle 1982)
Exemples
– Acte direct : Donne-moi le sel !
– Acte direct typé : je voudrais que tu me passes
le sel.
– Acte indirect : Peux-tu me passer le sel ?
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
34
• On passe d’un acte illocutoire secondaire
littéral à un acte illocutoire primaire non
littéral grâce à une stratégie inférentielle.
• La stratégie inférentielle combine des
principes généraux de conversation (PGC),
des informations factuelles d’arrière-plan
(IF).
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
35
Stratégie inférentielle
• Etape 1:
– X m’a posé la question de savoir si j’ai la
possibilité de lui passer le sel.
• Etape 2 :
– Je suppose qu’il coopère à la conversation et
que son énonciation a donc un objet ou un but
(PGC).
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
36
• Etape 3 :
– Le cadre de notre conversation n’est pas propre
à indiquer un intérêt théorique portant sur ma
capacité à passer le sel (IF).
• Etape 4 :
– En outre il sait probablement déjà que la
réponse est oui (IF).
• Etape 5 :
– Son énonciation n’est donc probablement pas
une question. Elle a un autre but illocutoire.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
37
• Etape 6 :
– L’une des conditions préparatoires de tout acte
illocutoire directif est que A ait la possibilité
d’accomplir l’acte prédiqué dans la condition
de contenu propositionnel (Théorie des actes de
langage).
• Etape 7 :
– Donc une réponse affirmative à la question que
m’a posée X impliquerait que la condition
préparatoire à sa demande de lui passer le sel
soit satisfaite.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
38
• Etape 8 :
– Nous sommes en train de déjeuner et l’on se
sert normalement de sel à table. On se le passe
de l’un à l’autre etc (IF).
• Etape 9 :
– Il a donc fait allusion à la satisfaction d’une
condition préparatoire d’une demande dont il
veut probablement que je satisfasse les
conditions d’obéissance.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
39
• Etape 10 :
– Donc en l’absence de tout autre but illocutoire
plausible, il me demande probablement de lui
passer le sel.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
40
Formalisation
Gordon & Lakoff 1973
• Règles d’interprétation des requêtes
– REQUETE(L, FAIRE(I,A)) -> CAPACITE (I,
FAIRE(I,A))
• Si le locuteur L demande à son interlocuteur I de
faire A alors c’est que I a la capacité de faire A.
– REQUETE(L, FAIRE(I,A)) -> DESIR (L, FAIRE(I,A))
• Si le locuteur L demande à son interlocuteur I de
faire A alors c’est que le locuteur L désire que I
fasse A.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
41
• Règles d'interprétation des actes de langages
indirects
– INTERROGER(L, CAPACITE(I, FAIRE(I,A)) ->
REQUETE(L, FAIRE(I,A)
• Si le locuteur L interroge la capacité de I à faire A
alors L fait une requête à I de faire A.
Pourrais tu me passer le sel ?
– ASSERTER(L, DESIR(L, FAIRE(I,A))) ->
REQUETE(L, FAIRE(I,A))
• Si L asserte son désir que I fasse A alors L demande
à I de faire A.
Je désirerais que tu me passes le sel.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
42
3.
Les travaux d'Allen, Cohen et
Perrault (1980)
Un plan : état initial du monde, séquence
d'actions, état final
A
Construction de plans
Question
B
Réponse
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
Détection d'obstacles
43
Inférence de plans
Les primitives
• A CROIT (P)
– L’agent A croit une certaine proposition P.
• A VEUT (P)
– L’agent A désire que le but P soit réalisé.
• A SAIT (P) P & A CROIT (P)
– L’agent A sait P croit P et que P est vrai.
• A SAIT-SI (P)  (P ET A CROIT (P)) OU
( NON P ET A CROIT (NON P))
– A connaît la valeur de vérité de P
• A SAIT-REF (P) ≈ ( a , P(x) = a) ET ( A CROIT (P(x) =
a))
– A connaît la valeur d’un
paramètre lié à P
44
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
Système d’axiomes
• A CROIT(P) pour tout P, axiome quelconque du
calcul des prédicats du premier ordre.
•
•
•
•
•
•
A CROIT (P)  A CROIT (A CROIT (P))
A CROIT (P) OU A CROIT (Q)  A CROIT (P OU Q)
A CROIT (P ET Q)  A CROIT (P) ET A CROIT (Q)
A CROIT (P)  NON ( A CROIT (NON P) )
(A CROIT (P  Q))  (A CROIT (P)  A CROIT (Q) )
(x, A CROIT (P (x)) )  A CROIT ( x, P(x))
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
45
Schéma d'action
• un nom
• un ensemble de paramètres
• un ensemble de formules
– des préconditions P
– des effets E
– un corps C
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
46
HYPOTHESES D’APPLICATION
•
•
•
•
acte de langage -> schéma d’action
paramètres : le locuteur , l’auditeur
corps de l’action -> produire un discours.
Notations : le locuteur (L), l’auditeur (A) ,
la proposition (P)
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
47
Exemples
• INFORMER (L, A, P)
– préconditions : L VEUT (INFORMER (L, A, P))
– effets : A SAIT(P)
– corps : L DIRE (P, A) OU
L ECRIRE (P, A)
• INFORMER-SI (L, A, P)
– préconditions : L VEUT (INFORMER-SI (L, A, P))
– effets : A SAIT-SI (P)
– corps : L DIRE (P = Vrai, A) OU L DIRE (P = Faux, A)
OU L ECRIRE( P = Vrai, A) OU L ECRIRE( P = Faux,
A)…
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
48
Exemples
• INFORMER-REF (L, A, D) où D Description
– préconditions : L VEUT (INFORMER-REF (L, A, D))
– effets : A SAIT-REF (D)
– corps : L DIRE (D, A) OU L ECRIRE( D, A) …
• DEMANDER(L, A, ACT) où ACT : Action
– préconditions : L VEUT (A FAIRE ACT)
– effets : A VEUT (A FAIRE ACT)
– Corps : L DIRE (DEMANDE A ACT)
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
49
Règles d'inférences
• Abréviations
– B CAV (X) ≈ B CROIT ( A VEUT (X))
– ACT Action, P préconditions, E effets, C corps
• Règles sur les actions
– B CAV(P)  B CAV (ACT)
si A a le but P alors A peut vouloir réaliser une action
ACTpermise par P
– B CAV(ACT)  B CAV (E)
si A veut réaliser ACT alors c’est qu’il veut obtenir les
effets E de cette action
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
50
Règles d'inférences
– B CAV(C)  B CAV( ACT)
si A veut exécuter C alors c’est qu’il peut vouloir
réaliser ACT
• Règles sur les connaissances
– B CAV( A SAIT-SI (P))  B CAV(P)
– B CAV( A SAIT-SI (P))  B CAV(NON P)
si A veut connaître la valeur de vérité de P alors A veut
réaliser un but qui requiert que P soit vrai (ou NON P).
– B CAV( A SAIT-SI (P (a)))  B CAV(A SAIT-REF (x:
P(x))
A veut savoir si P(a) est vrai afin d’établir l’identité
d’un des termes de P.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
51
Règles d'inférences
• Règles sur la construction de plans
– A VEUT (ACT)  A VEUT (P)
Si A veut exécuter ACT alors A doit s'assurer
que les préconditions P soient vérifiées.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
52
– A VEUT (ACT)  A VEUT (C)
si A veut exécuter ACT alors A veut exécuter C
– A VEUT (E)  A VEUT (ACT)
pour obtenir l’effet E, A veut réaliser ACT
– A VEUT (P)  A VEUT( A SAIT-SI (P))
Si A veut réaliser P alors il doit savoir si P est
vrai ou faux.
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
53
Génération de réponses : un exemple
• A quelle heure part le train pour Lyon ?
DEMANDER (A, B, INFORMER-REF(B,
A, t1) où
Temps(t1), Train (T), HeureDeDepart(T, t1),
Destination(T, Lyon)
• plan partiel : possibilités + prévisions
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
54
Forme du plan
B VEUT INFORMER-REF(B, A, t1)
effet
possibilités: DEMANDER (A, B, INFORMER-REF(B, A, t1))
Etre(A, L1, t1) avec LIEU(L1) et LIEU-DE-DEPART(T1, L1)
permet
prévisions : Prendre(A,T1)
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
55
DEMANDER (A, B, INFORMER-REF(B, A, t1))
effet
B VEUT INFORMER-REF(B, A, t1)
INFORMER-REF(B, A, t1)
effet
A SAIT-REF(t1)
permet
Etre(A, L1, t1)
A SAIT-REF(L1)
permet
prendre(A, T1)
Obstacles : B SAIT-REF(t1) , B SAIT-REF(L1)
Réponse : à 13h, quai n° 11
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
56
Conclusion
• Sur le plan de l ’automatisation :
– Difficulté de repérer les actes illocutoires
les marques linguistiques de surface ne
suffisent pas
– Il y a ambiguité des actes.
– L ’hypothèse 1 proposition=1 acte est souvent
infirmée
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
57
• Travaux d'Allen, Cohen et Perrault, un
grand classique !
– pertinent pour la génération de réponses
coopératives
– mais il manque la dimension du dialogue
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
58
• Système de questions-réponse à un système
de dialogue
– historique du dialogue
– structuration du dialogue
Violaine PRINCE LIRMM-CNRS
59
Téléchargement