NIBIRU - PLANETE X
La NASA a cherché longtemps cette planète exclusive et cherche encore aujourd'hui.
Les Sumériens connaissaient déjà l'existence de la planète il y a 6000 ans !
Nibiru, (en sumérien) la planète mythique, a reçu différents noms à travers les âges. Les
Babyloniens et les Akkadiens l’appelaient Mardouk (Marduk), ce qui signifie en Akkad "grand
Astre du Ciel" ou "Roi des Cieux" (cependant dans la plupart des textes babyloniens, Marduk, le
dieu de Babylone, souverain des dieux et des hommes est identifié avec la planète Jupiter).
Les Égyptiens et les anciens Hébreux la représentaient sous la forme d’un disque ailé à cause de son
immense orbite elliptique en forme d’ailes déployées, les Grecs l’appelaient " Nemesis". Les
Prophètes l’ont rebaptisée "Étoile Rouge" ou " Croix de la Destinée", ainsi que " Messager Ardent"
et "Comète de la Fatalité".
L'apocalypse de Saint-Jean mentionne cet astre, le baptisant du nom "d’Absinthe, amertume",
[Apoc. VIII, 11]. Cette planète gigantesque, habituellement désignée sous le nom d’ Hercólubus (ou
Hercolobus), est appelée par certains la "Planète Froide" et d’autres la nomment la "Planète
Rouge" ; elle est incontestablement beaucoup plus grande que Jupiter, le géant colossal de notre
système solaire.
Selon les mythes, les Nibiriens (le peuple de Nibiru), sont souvent appelés les Anunnaki, en Hébreu
ce sont les Nephilim (ceux qui sont descendus des cieux sur Terre), Elohim (pluriel de Dieu), ou
encore Marduks ou Mardukiens.
Dans l'antiquité, au moins cinq planètes de notre système solaire étaient connues des astronomes :
Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, qui avec le Soleil et la Lune étaient les seuls corps errants
dans la sphère des étoiles fixes et ont ainsi donné leur nom aux jours de la semaine. Depuis le
16ème siècle jusqu'à nos jours une pléthore d'objets est venue peupler le système solaire connu et le
nombre de planètes est désormais porté à neuf depuis la découverte de Pluton en 1930. Cependant,
un texte majeur d'astronomie le "Mul. Apin" (1000 avant J.-C) liste 66 constellations (ou
astérismes). Première carte céleste connue
(découverte à Ninive). C'est un planisphère
en argile, divisée en 8 sections, et montrant
une ou deux constellations avec les étoiles
importantes (Sirius, l'Épi, Pégase, la
Balance, etc.).
En 1978, 2 astronomes de l'observatoire de
la Marine US à Washington, R. Harrington et T. Van Flanders établirent que les orbites de Neptune
et Uranus avaient subi des perturbations venant de l'attraction gravitationnelle d'un mystérieux
corps céleste non identifié et qui fut appelé la PLANETE X pour traduire à la fois son caractère
énigmatique et le rang de dixième planète qu'elle occuperait au sein du système solaire.
L'existence d'une planète au-delà de l'orbite de Pluton a été avancée pour rendre compte des
perturbations observées sur le mouvement d'Uranus et Neptune, perturbations que la présence de
Pluton seule n'arrivait pas à expliquer. Toutefois, les recherches visant à la mettre en évidence sont
restées vaines, mais on a découvert depuis 1992 des astéroïdes trans-neptuniens. On attribue
l'existence de ces astéroïdes à la présence d'une vaste région au-delà de l'orbite de Neptune peuplée
de planétésimaux (stéroïdes et noyaux cométaires) : la ceinture de Kuiper.
Cette étoile brune et un groupe de comètes arrivent dans notre système solaire en même temps.
Comme le "feu" s'est éteint il y a longtemps, cette naine brune ne donne pas de lumière. Cette étoile
brune, compagne du soleil, a une masse qui représente 56% de la masse du soleil. Quand elle
commencera réellement à approcher le système solaire, et qu'ils tournent en tandem, cela signifie
que le soleil commencera à sentir sa gravité. Un léger effet de "vacillement" sera perceptible sur
Terre par des mesures. Le basculement des pôles est cyclique (100.000 ans), cette perturbation
magnétique sert simplement de mécanisme de déclenchement.
Cette mystérieuse planète aurait précédemment éjecté Pluton et Charon de leurs anciennes positions
(comme satellites de Neptune). Selon des astronomes, la planète X était une intruse que le soleil
aurait piégé dans une orbite très excentrique, très inclinée sur l'écliptique. Cette planète aurait 3 aux
4 fois la masse de la terre. Depuis fort longtemps les astronomes sont pour la plupart convaincus
qu'il existe réellement une planète supplémentaire dans notre système solaire, raison pour laquelle
elle fut appelée la 10e planète ou planète X.
À LA RECHERCHE DE LA PLANETE X
Même la NASA en 1982 va reconnaître l'existence possible d'une
planète X. Puis, en 1983, le satellite Iras repère dans l'espace
lointain un objet mystérieux, ainsi que le rapporte le 30 décembre
83 le Washington Post après avoir interviewé le responsable de
l'Iras qui déclare "un corps céleste, peut-être aussi gros que la
planète Jupiter et peut-être orienté vers la terre au point de faire
partie du système solaire, a été découvert dans la direction de la
constellation d'Orion par un télescope en orbite... nous ne savons
pas ce que c'est".
Dans les années qui suivirent, on fut plus discret, mais les recherches continuèrent indiquant que X.
devait avoir une orbite inclinée de 30 degrés sur l'écliptique, qu'elle devait se trouver trois fois plus
loin du soleil que Pluton et avoir 3 à 4 fois la masse de la terre.
En 1987, la NASA reconnaît officiellement l'existence de cette planète, ainsi que le rapporte
Newsweek du 13/7/87 "... La semaine dernière, la NASA fit une déclaration étrange : une 10e
planète, excentrique, pourrait être en orbite (ou non) autour du soleil...".
Le 7 avril 2001, le rapport de Science News titre "l'orbite singulière d'une comète suggère une
planète cachée " écrit " bien au-delà des neuf planètes connues un objet aussi massif que Mors
pourrait avoir fait partie de notre système solaire et pourrait bien s'y trouver encore".
Ci-contre: Observation de Sedna par le télescope spatial Hubble
Cet article rapporte la découverte par une équipe d'astronomes, l'année précédente, d'une comète
désignée cette fois-ci sous le nom de 2000-CR/105, sur une orbite solaire elliptique qui la situe à 4,5
milliards de kilomètres du soleil et (ajoute Sky And Télescope du 05/04/2020) cette orbite à une
périodicité de 3300 ans (3600 ans selon d'autres sources).
Une autre étude de l'équipe de L'observatoire de Nice Côte d'Azur, parue dans Icare suppose que
l'orbite de la comète pourrait être l'œuvre d'une planète encore invisible aussi grosse que Mars. La
mystérieuse planète alimente les conversations des astronomes et des ufologues... De toute évidence
la planète est bien là, toujours aussi mystérieuse. Certain prophétisent le retour, dans les temps
présents, de cette planète, qui se nommerait "Nibiru" (la Nibiru des Sumériens).
La dixième planète peut être plus grande que prévue. Les astéroïdes, les comètes, et des objets de la
ceinture de Kuiper changent considérablement dans leurs signatures infra-rouge en fonction de leur
chaleur interne. Une erreur d'observation a pu avoir minimisé la taille de la dixième planète. Le
télescope qui avait estimé l'objet céleste temporairement appelé Xena (2003UB313) à partir de sa
cible infra-rouge était mal positionné lors de cette mesure qui avait été enregistrée dans les bases de
données des astronomes.
XENA - SEDNA - QUAOAR - ET LES AUTRES ...
Rappelons ce que sont les objets de Kuiper et de Oort. Ces objets se trouvent dans des zones dans
lesquelles des calculs théoriques placent plusieurs milliards de "petits" corps glacés en orbite autour
du Soleil. Comme l’existence de Neptune a été prédite par l’observation de l’orbite d’Uranus avant
sa découverte effective au télescope, Ceinture de Kuiper et Nuage de Oort ont été "prédits" bien
avant que leurs premiers objets soient réellement observés. Les comètes ne seraient que des objets
de Kuiper ou de Oort que des perturbations orbitales amènent près du soleil. Les premiers objets de
Kuiper observés ont été découverts en 1992. Ceinture de Kuiper et Nuage de Oort sont les grands
oubliés des représentations classiques du système solaire. Il est vrai qu’ils ne représentent que
99,9999 % de l’espace occupé.
Les représentations de Pluton, Quaoar, Sedna et Xéna ne sont que des dessins correspondant à une
estimation, la surface de ces astres n’ayant jamais pu être photographiée avec une bonne résolution.
Si une dixième planète existe, il est peu probable qu'elle soit originaire du système solaire : des
études détaillées de l'écliptique ont été prises en compte, concluant qu'aucune planète de la taille de
la terre ou d'une taille supérieure ne pouvait exister sur le plan de l'écliptique à une distance plus
petite que 60 UA. Par conséquent, une dixième planète devrait être sur une orbite fortement
inclinée, et par conséquent avoir été capturée par le système solaire et non formée en même temps
que lui. Divers objets de grande taille (plus petits que Pluton mais plus grands que 1 Cérès) tels que
Sedna, Quaoar, Xena ou Orcus ont été découverts, mais ils ne correspondent pas aux objectifs de la
recherche, la plupart des astronomes s'accordant à dire qu'ils seraient trop petits pour être considérés
comme des planètes. Cependant les mesures des bases de données des astronomes sont peut-être
erronés !
SEDNA
Mike Brown, Chad Trujillo (Observatoire
Gemini) et David Rabinowitz (Université
de Yale) ont découvert Sedna (2003VB12),
le premier objet du Nuage d'Oort le 14
novembre 2003 au moyen du télescope de
1,2 mètre Samuel Oschin de l’Observatoire
du Mont Palomar, près de San Diego. En
l’espace de quelques jours, la découverte fut confirmée par des observations réalisées en Espagne,
au Chili, en Arizona et à Hawaii. Spitzer, le nouveau télescope spatial de la Nasa, a également été
braqué en direction de Sedna.
Cet objet, le plus distant tournant autour du soleil, est presque aussi grand que Pluton et il est situé à
une distance équivalente à trois fois la distance entre Pluton et notre étoile. Situé dans un espace
estimé vide par les astronomes, celui-ci est plus rouge et plus lumineux que n’importe quel objet du
système solaire.
Il est possible que Sedna appartienne à un groupe de corps célestes formés suite à une perturbation
gravitationnelle engendrée par une étoile passant près du Soleil aux premiers jours du système
solaire.
Selon Mike Brown, cette étoile se serait rapprochée suffisamment près de la Terre pour briller plus
que la pleine Lune et aurait été visible en plein jour durant 20000 ans. Elle aurait délogé les comètes
situées dans le Nuage de Oort conduisant à un intense bombardement cométaire qui aurait pu être à
l'origine de la vie sur Terre!
L’objet, nommé Sedna (en hommage à la déesse Inuit de l’Océan), est actuellement distant de 13
milliards de kilomètres, soit aux marches du système solaire. Les observations effectuées depuis la
découverte de Sedna en novembre 2003, ont permis de déterminer que cette dernière suivait une
trajectoire très elliptique. Les scientifiques pensent que, comme Pluton, Sedna pourrait provenir de
la ceinture d'astéroides de Kuiper. En combinant les données disponibles sur ces différents corps
célestes, Mike Brown estime que la taille de Sedna est environ à mi-chemin entre celle de Pluton et
de Quaoar, un planétoïde plus petit découvert par la même équipe en 2002. Ces objets auraient été
poussés par la gravitation des planètes géantes pendant 4,6 milliards d’années, âge actuel du
système solaire.
La composition de Sedna est encore inconnue mais on estime qu’elle est composée principalement
de glace et de roche. Cependant, Sedna est presque aussi rouge que Mars. La raison de cette couleur
n’a pas été déterminée actuellement. La découverte de Sedna est cependant à considérer avec un
certain recul.
L'institut de recherche binaire (BRI) a constaté que les caractéristiques orbitales du planétoïde
récemment découvert "Sedna", démontre la possibilité que notre soleil puisse faire partie d'un
système d'étoile double.
Dans un système binaire, le premier soleil tient le rôle principal en tant que force gravitationnelle.
Contrairement à ce que l’on pensait dans le passé, les systèmes doubles sont maintenant considérés
comme courant dans la voie lactée.
Notre soleil a t’il un compagnon ? Sedna décrit une orbite elliptique fort peu commune, qui pourrait
être expliqué par un deuxième soleil dans notre système. Sedna ne devrait pas être là. Si elle
s’éloigne autant de notre soleil, elle ne devrait pas revenir vers lui au-delà d’une certaine limite.
L’elliptique de son orbite rend sa présence impossible sans un autre facteur gravitationnel jusqu’ici
inconnu !
Sedna s’approchera un peu de la Terre dans les années qui viennent. Mais même lorsqu’il sera au
plus proche, dans 72 ans, il sera en fait encore très loin, bien au-delà de Pluton. Alors il entamera le
voyage de retour vers les confins du Système solaire.
La dernière fois que Sedna s’est trouvée aussi proche du Soleil, la Terre sortait tout juste du dernier
age glaciaire. La prochaine fois qu’elle repassera, que sera devenue la Terre? Si Sedna n'est qu'un
morceau de roche glaciare, il est fort peu probable que ce soit la Planète X, la Nibiru des
sumériens... En effet, si la taille de Sedna, bien que relativement grande par rapport à la plupart
d'autre KBO, est trop faible, elle ne peut perturber mesurablement Neptune ou toute autre chose.
XENA
Des astronomes de l'Institut de Technologie de Californie ont découvert que Xena (2003UB313),
possède une lune (elle a été repérée le 10 septembre 2005), 100 fois plus faible que "Xéna" et
orbitant autour de la planète en deux semaines. XENA est bien plus grande que Pluton. Son
diamètre est estimé à quelque 3000 km. D'autres mesures sont prévues, et si elles se confirment, il
s'agira du plus grand objet du Système Solaire trouvé depuis la découverte de Neptune en 1846.
Lors de l'annonce de sa découverte en juillet 2005, 2003 UB313 était le plus lointain des objets
connus dans le système solaire. La distance actuelle de l'objet ainsi que la forte inclinaison de son
orbite sont les deux raisons qui l'ont conduit à ne pas avoir été détecté avant.
XENA posssède aussi une lune. Mike Brown estime que cette lune, "Gabrielle" (Les astronomes
l'ont nommée Gabrielle, en référence à la série télévisée "Xena : la Guerrière'") mesure au moins un
dixième de la taille de Xéna, qui est supposée avoir un diamètre d'environ 2700 km (2274 kim pour
Pluton).
La découverte de cette lune est d'importance, car elle devrait permettre d'évaluer la masse la masse
de cette dixième planète. En effet, plus la masse d'une planète est grande, plus elle attire ses
satellites qui subissent alors une rotation plus rapide. A l'inverse, si une planète a une masse faible,
sa lune sera plus éloignée et sa rotation plus lente.
Pour calculer la taille de XENA, l’équipe de Frank Bertoldi, du laboratoire de radio-astronomie de
l’Institut Max Planck, a mesuré la radiation thermique de l’objet.
Une observation réalisée par le Télescope spatial Hubble les 9 et 10 décembre 2005 avère que sa
taille serait seulement légèrement plus grande que Pluton : 2400 km de diamètre soit
approximativement 100 km de plus que la neuvième planète. Cette nouvelle estimation oblige à
réviser à la hausse l'albédo de 2003 UB313 (0,86), ce qui en ferait l'objet le plus brillant du système
solaire avec Encelade, le satellite de Saturne.
Estimer la taille de la planète s'est révélé plus ardu : même connaissant sa magnitude, les
astronomes doivent en effet savoir quelle fraction de la lumière incidente elle reflète. Or, l'objet est
trop distant et trop froid pour être saisi par les télescopes à infrarouge qui pourraient livrer une telle
information. L'équipe estime néanmoins que la planète doit réfléchir entre 50 et 100 pour cent de la
lumière incidente, ce qui lui conférerait un diamètre supérieur à celui de Pluton (2.300 kilomètres),
sans excéder 3.000 km au total. En 2006 les astronomes étaient conscients que la taille de Sedna
était importante et attendaient d'autres mesures plus fines pour se prononcer sur ses caractéristiques.
Depuis la découverte initiale, les astronomes ont multiplié les observations et les calculs en vue de
déterminer avec davantage de précision la taille et la magnitude de la planète. Ils pensent qu'elle est
proche du point le plus éloigné de l'orbite qu'elle met 560 ans à parcourir autour du soleil au point le
plus proche, la planète n'en serait éloignée que de 36 fois la distance séparant la Terre du soleil.
Fait inhabituel, son orbite est inclinée de 44 degrés par rapport au plan de l'écliptique où gravitent la
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