Le prologue de la condamnation
« Ils disent en effet que cela est vrai selon la
philosophie, mais non selon la foi catholique, comme s’il
y avait deux vérité contraires, et comme si, contre la
vérité de l’Écriture sainte, il y avait du vrai dans des dires
de ces païens damnés (…).
Par conséquent, afin que cette manière imprudente de
parler n’induise pas les gens simples en erreur, sur le
conseil qui nous a été communiqué (…), nous
interdisons strictement que de telles et semblables
choses ne se produisent et nous les condamnons
totalement… » Lettre d’Étienne Tempier, trad. Piché,
dans
La condamnation parisienne de 1277
, p. 77.