Diapositive 1 - imagi LEO nation
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Depuis la nuit des temps... Dans son splendide isolement, sur une vaste étendue herbeuse et venteuse de la plaine calcaire de Salisbury, à environ 130 Km à l’ouest de Londres, Stonehenge continue de poser une énigme depuis les temps les plus reculés. Malgré de multiples recherches et théories, cette mystérieuse structure de pierres défie non seulement le temps, mais aussi le savoir des hommes modernes... On ne sait même pas qui furent les constructeurs de Stonehenge. Certains ont donné la paternité de cette étrange construction aux Egyptiens, aux Phéniciens, Grecs, Romains, Druides, Danois, Bouddhistes, Hindous, Mayas, et même des survivants du continent perdu de l’Atlantide ou des êtres venus d’une autre planète... Mais tout a été démenti. On ne sait pas... Mais comment ces hommes ont-ils pu soulever des pierres aussi énormes, chacune d’un poids de plusieurs tonnes, et les poser les unes sur les autres dans un assemblage parfait? Ces hommes possédaient-ils des outils puissants dont nous ignorons aujourd’hui l’existence? Avaient-ils des pouvoirs magiques? Il est probable que Stonehenge a servi un moment de temple, comme beaucoup de monuments préhistoriques qui lui ressemblent. La plus forte concentration de mégalithes (environ 50 000 en tout ) se rencontre en Europe occidentale et en Afrique du Nord, mais plus spécialement en Grande-Bretagne, en Irlande, en France, en Espagne, au Portugal, en Scandinavie et en Algérie. Stonehenge est le plus impressionnant de tous. Plusieurs attribuent aux mégalithes tels Stonehenge des forces mystérieuses. Les pierres levées serviraient de conducteurs à un courant inexpliqué, dit tellurique. Certains y détectent des formes d’ultrasons et de radioactivité. En France, on a découvert que les régions où abondent les mégalithes sont également riches en uranium, ce qui expliquerait cette radioactivité. Mais comment expliquer des phénomènes étranges comme des hallucinations que certains subissent`lorsqu’ils approchent des mégalithes? Comment expliquer également la décharge électrique que reçut le professeur Paul Wilson, de Harvard, en pointant une antenne métallique façonnée en forme de croix antique égyptienne en direction de Stonehenge? Bien des questions demeurent sans réponses et le seront probablement pour toujours. Qui sait quel mystère entoure ces mystérieux mégalithes? Stonehenge se compose de 4 ensembles concentriques de pierres. L'ensemble externe est constitué de grands blocs de grès rectangulaires qui forment un cercle de 30 mètres de diamètre. A l'intérieur un deuxième cromlech est constitué de blocs plus petits. Puis un ensemble de blocs en grès, composés chacun de 2 pierres verticales surmontées d'un linteau, complètent la structure. Ces blocs sont disposés en fer à cheval et à l'intérieur se trouve un bloc de grès évoquant une pierre d'autel. Le monument de Stonehenge est ceinturé d'un fossé circulaire de 104 mètres de diamètre et d'un talus ou furent creusés 56 puits, qu’on appelle les trous d'Aubray. Dans ce cercle on peut voir des monolithes de grès et des pierres plus petites, d’une teinte bleuâtre. Selon les datations de carbone, la construction de Stonehenge aurait débuté en 3100 avant Jésus-Christ. A défaut de précisions, plusieurs mythes entourent Stonehenge. Certains ont attribué la construction de ce complexe aux Géants dont parle la Bible... Ceux-ci auraient édifié Stonehenge en Irlande à une époque inconnue. Puis le magicien Merlin aurait par enchantement transporté ces pierres en plaine de Salisbury... On avait déjà observé dès la fin du 17ième siècle que les grands stèles verticales et les pierres bleuâtres étaient orientées en direction du soleil levant du milieu de l’été. Il n’en fallut pas davantage pour affirmer que ce monument était en rapport avec un culte solaire. C’est plus récemment que l’astronome Gérald Hawkins à découvert que Stonehenge était plus qu’un temple, mais un calculateur astronomique. En effet, ceux qui ont construit Stonehenge avaient une connaissance astronomique précise du chemin du soleil, car son alignement correspond très exactement au lever du soleil le jour du solstice d’été. De plus, ce monument était peut être utilisé pour prévoir des événements astronomiques solaires ou lunaires, par exemple des éclipses. C’est le chercheur John Aubray, au 17ème siècle, puis William Stukeley, au 18ème, qui ont imaginé Stonehenge comme un temple druidique. Toutefois les datations effectuées sur le site prouvent que ce ne sont pas les Celtes qui sont à l’origine du site. Cependant, étant donné la configuration du site (cercle de pierre, orientation au solstice …), il serait étonnant que les Druides n’aient pas réutilisé ce formidable temple pour leurs propres cérémonies. Vers 1900 les adeptes du druidisme ont commencé à investir Stonehenge pour leurs célébrations, en particulier au solstice d’été. Cet envahissement s’est poursuivi jusqu’en 1984 alors que Stonehenge a été placé sous le contrôle d’une agence établie par le parlement britannique pour la sauvegarde des sites antiques d’Angleterre. Les Druides ont dû cesser leur occupation de Stonehenge. Des milliers de personnes se rendent chaque année à Stonehenge, certains en simples curieux, d’autres en quête de découverte des étranges secrets que recèlent ces pierres géantes... La vocation de Stonehenge comme outil géant d’observation astronomique trouve de plus en plus d’adeptes. Se pourrait-il que nos ancêtres, ces hommes frustes, aient été de fins astronomes ? Dépourvus de montres, la course céleste leur indiquait l’heure et les saisons. Ne possédant pas encore de GPS, ils se servaient des étoiles pour se guider. Sans Internet, les astres leur montraient la voie à suivre. Les mégalithiques qui parsèment nos paysages étaient leurs instruments! A l’heure où l’homme a conquis la lune et s’apprête à débarquer sur Mars et d’autres planètes, il ne sait même pas comment ses ancêtres ont pu construire des monuments tels Stonehenge. C’est assez ironique n’estce-pas..? Stonehenge garde son mystère et risque de la garder pendant encore très longtemps. Lagrima - Naoki Yakushi Création Florian Bernard – 2004 Tous droits réservés
