Dès l’apparition des premiers symptômes de la crise, c’est-à-dire lorsque la douleur est présente,
vaporiser une dose sous la langue, garder la salive en bouche, sans inhaler.
Si la douleur persiste, vaporiser une double dose.
Compte tenu de la bonne tolérance de Nitrolingual Pumpspray, ce traitement pourra être répété à chaque nouvelle crise.
2. Pour la prévention de la crise d’angine de poitrine
Vaporiser une dose quelques minutes avant un effort ou avant une exposition au froid susceptibles de provoquer une crise.
Si vous avez utilisé plus de Nitrolingual Pumpspray que vous n’auriez dû
Le tableau clinique dépend de l’ampleur du surdosage et se caractérise principalement par les
symptômes suivants : chute de la tension artérielle s’accompagnant de troubles orthostatiques,
accélération réflexe du rythme cardiaque, maux de tête, faiblesse, étourdissements, somnolence,
bouffées congestives, nausées, vomissements et diarrhée.
Lors de l’utilisation de doses élevées, des ions nitrés, apparaissant suite à la métabolisation de la nitroglycérine, peuvent provoquer une
méthémoglobinémie, une cyanose, une dyspnée (essoufflement) et une respiration rapide.
En cas d’utilisation de très fortes doses, une augmentation de la pression intracrânienne peut apparaître, s’accompagnant de
symptômes cérébraux.
En cas de surdosage chronique, on a constaté une augmentation des taux de méthémoglobine, dont la signification clinique est
controversée.
Traitement en cas de surdosage :
Outre les mesures d’urgence générales comme la vidange gastrique et l’allongement du patient, jambes surélevées, les paramètres
vitaux seront suivis au sein du service de « soins intensifs » et seront corrigés si nécessaire.
En cas d’hypotension prononcée et/ou de choc, on réalisera une substitution volumique ; dans des cas exceptionnels, des perfusions de
noradrénaline et/ou de dopamine peuvent être administrées comme traitement cardiovasculaire.
L’administration d’adrénaline et de substances apparentées est contre-indiquée.
En cas de méthémoglobinémie, les substances suivantes peuvent être utilisées comme antidote, selon la gravité du surdosage:
1. Vitamine C : 1 g par voie orale (par la bouche) ou par voie intraveineuse sous forme de sel de sodium
2. Bleu de méthylène : jusqu’à 50 ml d’une solution IV de bleu de méthylène à 1%
3. Blue de toluidine : dose de départ de 2 à 4 mg/kg de poids corporel, uniquement par voie intraveineuse ; si nécessaire réadministrer
une dose de 2 mg/kg de poids corporel en respectant des intervalles de 1 heure
4. Oxygénothérapie, hémodialyse et exsanguino-transfusion.
Si vous avez utilisé trop de Nitrolingual Pumpspray, prenez immédiatement contact avec votre médecin, votre pharmacien ou le centre
Antipoison (070/245.245).
Si vous oubliez d’utiliser Nitrolingual Pumpspray
Sans objet.
Si vous arrêtez d’utiliser Nitrolingual Pumpspray
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre
pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement
chez tout le monde.
Lors de l‘instauration du traitement, l’apparition de céphalées (maux de tête induits par les dérivés nitrés) survient fréquemment, en
particulier à doses élevées ; cet effet indésirable s’atténue lors de l’utilisation prolongée. Rarement, des bouffées congestives
passagères surviennent.
Exceptionnellement, on observe une chute de la tension artérielle et/ou une hypotension orthostatique lors de la première utilisation de
la nitroglycérine ou lors d’une augmentation de la dose.
Cet effet indésirable peut s’accompagner d’une augmentation réflexe du rythme cardiaque, de somnolence, d’étourdissements et de
faiblesse.
Dans de rares cas, les symptômes angineux peuvent être renforcés en cas de chute importante de la tension artérielle (réaction
paradoxale aux dérivés nitrés).
De rares cas de collapsus, s’accompagnant parfois d’un ralentissement du rythme cardiaque (bradyarythmie) et d’une perte de
connaissance, ont été observés.