Cette mise en garde s’applique tout particulièrement en cas de prise concomitante d’alcool.
Nitrolingual Pumpspray contient
de petites quantités d’éthanol (alcool). Moins de 100 mg par dose.
3. COMMENT UTILISER NITROLINGUAL PUMPSPRAY
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Le flacon pulvérisateur en verre transparent permet de contrôler le niveau de la solution de
Nitrolingual Pumpspray. Il faut renouveler votre Nitrolingual Pumpspray dès que le tuyau en plastique
de la pompe n’est plus immergé dans le liquide. Comme avec tous les sprays, un volume résiduel non
utilisable restera dans le flacon pulvérisateur.
Il est conseillé de tester au préalable l’usage du Nitrolingual Pumpspray en vaporisant un premier jet
dans l’air (appuyer doucement sur la pompe autant qu’elle le permet, puis relâcher). Cette opération
peut être nécessaire lorsque le spray n’a plus été utilisé pendant longtemps.
Il est inutile de secouer le flacon pulvérisateur avant usage.
1. Pour le traitement de la crise d’angine de poitrine
Dès l’apparition des premiers symptômes de la crise, c’est-à-dire lorsque la douleur est présente,
vaporiser une dose sous la langue, garder la salive en bouche, sans inhaler.
Si la douleur persiste, vaporiser une double dose.
Compte tenu de la bonne tolérance de Nitrolingual Pumpspray, ce traitement pourra être répété à
chaque nouvelle crise.
2. Pour la prévention de la crise d’angine de poitrine
Vaporiser une dose quelques minutes avant un effort ou avant une exposition au froid susceptibles de
provoquer une crise.
Si vous avez utilisé plus de Nitrolingual Pumpspray que vous n’auriez dû
Le tableau clinique dépend de l’ampleur du surdosage et se caractérise principalement par les
symptômes suivants : chute de la tension artérielle s’accompagnant de troubles orthostatiques,
accélération réflexe du rythme cardiaque, maux de tête, faiblesse, étourdissements, somnolence,
bouffées congestives, nausées, vomissements et diarrhée.
Lors de l’utilisation de doses élevées, des ions nitrés, apparaissant suite à la métabolisation de la
nitroglycérine, peuvent provoquer une méthémoglobinémie, une cyanose, une dyspnée (essoufflement)
et une respiration rapide.
En cas d’utilisation de très fortes doses, une augmentation de la pression intracrânienne peut
apparaître, s’accompagnant de symptômes cérébraux.
En cas de surdosage chronique, on a constaté une augmentation des taux de méthémoglobine, dont la
signification clinique est controversée.
Traitement en cas de surdosage :
Outre les mesures d’urgence générales comme la vidange gastrique et l’allongement du patient,
jambes surélevées, les paramètres vitaux seront suivis au sein du service de « soins intensifs » et seront
corrigés si nécessaire.
En cas d’hypotension prononcée et/ou de choc, on réalisera une substitution volumique ; dans des cas
exceptionnels, des perfusions de noradrénaline et/ou de dopamine peuvent être administrées comme
traitement cardiovasculaire.
L’administration d’adrénaline et de substances apparentées est contre-indiquée.
En cas de méthémoglobinémie, les substances suivantes peuvent être utilisées comme antidote, selon
la gravité du surdosage:
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