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Prise en charge de la
douleur
Promotion
Aide-Soignante
Lesgislation
Troisième plan de lutte contre la douleur
2006.2010
élargissement de la question de la douleur aux
populations vulnérables
amélioration de la formation initiale et continue
des professionnels de santé
meilleure administration des traitements
médicamenteux et non pharmacologiques dans
des conditions de sécurité et de qualité
meilleure organisation des structures de la filière
des soins
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Lesgislation
Décret infirmier 29 juillet 2004
Désormais dans le cadre de son rôle propre
le personnel infirmier ,doit évaluer la
douleur sans prescription médicale ,et il
est habilité à entreprendre et à adapter
les traitements antalgiques dans le cadre
des protocoles datés et signés.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Présentation de l ’unité
douleur
Douloureux chronique
Médecin psychiatre
C.BEAUPOIL
Cadre de santé
N.PIPPARELLI
2 Décembre 2006
Médecin responsable
E.LALLIER
Infirmière
D.VERNOTTE
Psychologue
A.MASSON
Secrétaire
E.GIBOUDAUX
D.Vernotte
Assistante sociale
M.FRELIN
L ’organisation de la prise
en charge de la douleur
Au niveau local:
C ’est l’unité douleur au
CH Louis Pasteur à
DOLE
CLUD comité de lutte
contre la douleur.
2 Décembre 2006
Au niveau régional:
C ’est le réseau douleur
Franche Comté RDFC
D.Vernotte
Définition de la douleur
Définition de 1976 de l ’Association
Internationale pour l ’Etude de la douleur
« la douleur est une expérience sensorielle
et émotionnelle ,désagréable associée à
un dommage tissulaire présent ou
potentiel ou décrit en terme de tel
dommage »
2 Décembre 2006
D.Vernotte
La physiologie de la
douleur
Le message nociceptif (douloureux) résulte d ’une
stimulation douloureuse au niveau des
terminaisons des tissus cutanés,musculaires et
ainsi que des viscères.Ce message est ensuite
véhiculé par les » nocicepteurs » (voies
afférentes) qui sont des fibres spécifiques du
nerf. Les voies afférentes rejoignent le système
nerveux central au niveau des racines
postérieures du rachis.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
La physiologie de la
douleur
Le message douloureux est transmis de la
moelle épinière au niveau des différentes
aires cérébrales impliquées dans le
mécanisme de la douleur.
Le message douloureux va être modulé par
des contrôles inhibiteurs grâce aux voies
afférentes.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Deux types de douleur
 La douleur aiguë
 La douleur chronique
signal d’alarme
fonction de sentinelle
préserve l ’intégrité
physique
le traitement soulage le
patient
douleur depuis plus de 3
à 6 mois
douleur dévastatrice
inutile
qui peut conduire à la
dépression
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Mécanismes générateurs
de la douleur
Douleur neuropathique
Douleur par excès de
nociception
•Activation des
récepteurs
périphériques
•Douleurs liées aux
traumatises, fractures
•Lésions du système
nerveux central ou
périphérique,
•Douleur à type de
brûlures de décharges
électriques
Douleur psychogène
Douleur mixte
•C ’est une douleur sans
cause,l ’organe ou la région
de l ’organisme qui souffre
semble tout à fait normal
•Différence entre
l ’observation et la plainte
2 Décembre 2006
•C ’est l ’association de
douleur de nociception
et de douleur
neuropathique
•Douleur cancéreuse
D.Vernotte
Les composantes de la
douleur
Composante
affective
Composante sensori
discriminative
C ’est ce que ressent le
patient:
•anxiété
•dépression
•souffrance morale
Elle permet l ’analyse:
•qualitative : ou, quand,
comment ?
•quantitative : intensité
Composante
comportementale
Composante cognitive
signification consciente ou
inconsciente que lui accorde le
patient:référence aux
expériences antérieures
phénomème d ’anticipation
2 Décembre 2006
C ’est la façon dont le
malade exprime sa
douleur:
plainte, mimique,
modification des activités,
agressivité
D.Vernotte
Les autres composantes
 Composante culturelle
 Composante religieuse
épreuve nécessaire
courage
maîtrise de l ’esprit
sur le corps
 Dans la Bible on retrouve la
notion de Rédemption.
La douleur est associée a une
infraction à la loi, à une faute
 La religion Islamique,la
douleur n ’est pas la sanction
d ’une faute,elle est
prédestinée,inscrite en
l ’homme avant sa naissance.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les conséquences de la douleur chronique
Activité réduite
Isolement social
Détérioration physique
(perte musculaire)
Sensation de dépression
Perte d ’emploi
stress financier
et familial
Douloureux chronique
Fatigue Irritabilité
Echec des
traitements
2 Décembre 2006
Utilisation à long terme
de médicaments analgésiques
et sédatifs
D.Vernotte
Effets secondaires
La démarche d ’évaluation
Elle repose sur l ’observation globale du patient.
En pratique l ’évaluation doit répondre à plusieurs
questions:
Ou se situe la douleur ?
Quand survient-elle ?
Combien de temps dure-t-elle ?
Quels sont les facteurs aggravants ou apaisants
Quel est le retentissement de la douleur sur le
comportement ?
Quelle est son intensité ?
2 Décembre 2006
D.Vernotte
La démarche d ’évaluation
Cette démarche signifie prendre en
compte la description de la douleur faite
par le patient avec ses propres mots.
Il faut être disponible,à l ’écoute, croire et
savoir décoder « j ’ai mal » de « je suis
mal ».
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les outils d ’évaluation
Différents outils,validés,sont actuellement
disponibles.Ils sont de trois types:
unidimensionnel
pluridimensionnel
comportemental
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les outils d ’évaluation
Le soignant procède à l ’évaluation en expliquant les
modalités au malade et lui présente l ’outil
employé.Celui ci doit être adapté aux possibilités du
patient
Un outil évaluation répond à plusieurs critères,il doit être:
 fiable, objectif afin d ’éviter les envahissements
émotionnels
 simple,facile
être connu de tous et reproductible.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les échelles
unidimensionnelles
Echelle Visuelle Analogique EVA:
elle est présentée sous forme de réglette ,elle comporte 2
faces:
sur la face que l ’on présente au patient se trouve un
trait horizontal de 10cm avec à chaque extrémité à
gauche »pas de douleur » à droite « douleur maximale
imaginable »
sur la face de l ’évaluateur ,une graduation de 0 à 10cm
On demande au patient de déplacer le curseur figurant sur
la réglette et le soignant relève le chiffre correspondant
à l ’endroit ou le patient a placé le curseur.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les traitements antalgiques
selon les paliers de l ’OMS
EVA 7-10
3
EVA 3-6
2
EVA 0-3
1
2 Décembre 2006
PALIER 3
Antalgiques centraux forts
Morphine
PALIER 2
Antalgiques faibles
Codéine.Di antalvic
PALIER 1
Antalgiques périphériques
Aspirine.Paracétamol
D.Vernotte
Les échelles
unidimensionnelles
Echelle numérique EN:
Il est proposé au malade de donner un
chiffre à sa douleur. Ce chiffre est compris
entre 0 et 10
0 correspond à l ’absence de douleur
10 à la douleur maximale imaginable.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les échelles
unidimensionnelles
 Echelle verbale simple EVS:
C ’est une échelle d ’autoappréciation dans la quelle on
trouve en général 5 descripteurs:
 pas de douleur
 douleur faible
 modérée
 intense
 intense extrêmement intense
Le patient choisit un qualificatif correspondant à l ’intensité
de sa douleur.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les échelles
pluridimensionnelles
QDSA (questionnaire de St Antoine)
Il s ’agit de questionnaires d ’adjectifs qui
analysent les composantes sensorielles et
émotionnelles.
 Elancement,pénétrante, coups de poignard,
étau,tiraillement,brûlure,fourmillements,lourdeur
 Epuisante,angoissante,obsédante,énervante,exa
spérante,déprimante.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les échelles
comportementales
Elles sont utilisées pour les patients ayant des
difficultés
verbales(enfant,dément,aphasique…)L ’évaluatio
n comportementale est le seul moyen dont nous
disposons pour évaluer la douleur.Il s ’agit
d ’une héteroévaluation.Ce mode d ’évaluation
s ’effectue par les différents membres de
l ’équipe.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Evaluation de la douleur
chez l ’enfant
Echelles d ’évaluation:
 l ’échelle de douleur et d ’inconfort du nouveau-né
EDIN repose sur 5 items (visage, corps, sommeil,
relation, réconfort), elle nécessite un temps
d ’observation prolongée du bébé de 4 à 8H
Elle est utilisée pour une douleur durable liée à une
pathologie prolongée (entérocolite…) ou à la répétition
de soins douloureux.
 L ’échelle douleur enfants Gustave Roussy DEGR est
utilisé chez l ’enfant plus grand de 1 à 5 ans pour
l ’évaluation des douleurs chroniques.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Evaluation de la douleur
chez le sujet âgé
Outre l ’EVA ou l ’EN qui peuvent être
utilisées si l ’état mental du sujet le
permet,on peut faire appel aux échelles
comportementales qui étudient
retentissement somatique et
psychomoteur de la douleur sur les actes
de la vie quotidiennes comme la grille
d ’hétéroévaluation DOLOPLUS.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
DOLOPLUS
L ’utilisation nécessite un apprentissage
Coter en équipe pluridisciplinaire de
préférence
Ne rien coter en cas d ’items inadapté
Un score supérieur ou égal à5:30 signe
une douleur
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Plaintes somatiques
Alertés par des gémissements lors de
notre passage dans le service, nous
entrons dans la chambre de monsieur
F.
L'infirmière nous signale que ces
gémissements sont continus depuis
le matin.
QUELLE COTATION PROPOSEZ-VOUS ?
• pas de plainte 0
• plaintes uniquement à la sollicitation
• plaintes spontanées occasionnelles 2
• plaintes spontanées continues 3
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Positions antalgiques au repos
Porteur d’une pathologie neurologique,
ce patient présente des rétractions
tendineuses des membres inférieurs,
notamment du genou droit.
Dans cette position, il semble soulagé,
alors que l’extension, même passive,
est impossible.
QUELLE COTATION PROPOSEZ-VOUS ?
• pas de position antalgique
0
• le sujet évite certaines positions de façon occasionnelle
• position antalgique permanente et efficace
2
• position antalgique permanente inefficace
3
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Protection de zones douloureuses
À la demande d’un service, nous allons
examiner un patient atteint d’une pathologie
chronique avec atteintes osseuses,
notamment costales droites.
En entrant dans la chambre, Monsieur A.
est alité dans cette position.
QUELLE COTATION PROPOSEZ-VOUS ?
• pas de protection 0
• protection à la sollicitation n'empêchant pas la
poursuite de l'examen ou des soins
1
• protection à la sollicitation empêchant tout examen
ou soins
2
• protection au repos, en l'absence de toute
sollicitation 3
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Mimique
Monsieur F., porteur d’une pathologie
neurologique avec rétraction
tendineuse des membres inférieurs,
présente le visage de la
photographie du haut lorsque nous
essayons de le mobiliser.
Sans sollicitation,
QUELLE COTATION PROPOSEZ-VOUS ?
• mimique habituelle
0
• mimique semblant exprimer la douleur à la
sollicitation 1
• mimique semblant exprimer la douleur en
l'absence de toute sollicitation
2
• mimique inexpressive en permanence et de
manière
(atone, figée,
D.Vernotteregard vide) 3
2 Décembreinhabituelle
2006
Sommeil
Vous n’étiez pas de garde cette nuit…
Bravo !
En passant la visite ce matin, vous
consultez le dossier soin où il est écrit : “
Monsieur X. a eu beaucoup de mal à
s’endormir et a réclamé des interdoses de
Morphine toutes les 4 H
QUELLE COTATION PROPOSEZ-VOUS
• sommeil habituel
• difficulté d'endormissement 1
• réveils fréquents (agitation motrice) 2
• insomnie avec retentissement sur les
phases d'éveil 3
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Toilette et/ou habillage
La toilette et l’habillage de Monsieur
A., porteur d’une pathologie
chronique avec atteintes osseuses
diffuses (costales, humérales…) se
sont avérés très difficiles pour
l’équipe soignante ce matin.
QUELLE COTATION PROPOSEZ-VOUS ?
• possibilités habituelles inchangées 0
• possibilités habituelles peu diminuées
(précautionneux mais complet) 1
• possibilités habituelles très diminuées, toilette
et/ou habillage étant difficiles et partiels 2
• toilette et/ou habillage impossibles, le malade
D.Vernotte
exprimant
son opposition à toute
tentative
2 Décembre 2006
Mouvements
Porteur d’une pathologie
chronique avec atteintes
osseuses diffuses Monsieur A.
refuse de se lever ce jour,
malgré l’aide proposée par les
soignants.
QUELLE COTATION PROPOSEZ-VOUS ?
• possibilités habituelles inchangées 0
• possibilités habituelles actives limitées (le malade évite
certains mouvements, diminue son périmètre de marche, …
1 • possibilités habituelles actives et passives limitées
(même aidé, le malade diminue ses mouvements) 2
• mouvement impossible, toute mobilisation entraînant une
opposition
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Communication
Monsieur A. présente une pathologie chronique
avec atteintes osseuses diffuses connues.
A notre arrivée dans la chambre, Monsieur A. est
alité et ne répond que brièvement à nos questions.
Cet état a alerté l’équipe soignante, habituée à un
patient plutôt demandeur en temps normal, venant
solliciter les infirmières et aides-soignantes à tout
moment.
QUELLE COTATION PROPOSEZ
VOUS ?
• inchangée 0
• intensifiée (la personne attire
l'attention de manière inhabituelle) 1
• diminuée (la personne s'isole)
2 • absence ou refus de toute
communication
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Troubles du comportement
Monsieur A. atteint d’une pathologie chronique
avec atteintes osseuses diffuses, refuse de se lever
ce matin. Nous lui proposons notre aide, mais ses
réactions d’opposition sont nettes, voire violentes,
ce qui n’est pas habituel.
Après plusieurs tentatives, nous renonçons et le
laissons au lit ; où il se calme aussitôt.
QUELLE COTATION PROPOSEZ-VOUS ?
• comportement habituel 0
• troubles du comportement à la sollicitation
et itératif 1 • troubles du comportement à la
sollicitation et permanent 2
• troubles du comportement permanent (en
dehors de toute sollicitation)
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Vie Sociale
Monsieur A. présente une pathologie chronique avec
atteintes osseuses diffuses connues.
A notre arrivée dans la chambre, Monsieur A. est alité et
ne répond que brièvement à nos questions.
Cet état a alerté l’équipe soignante, habituée à un patient
plutôt demandeur en temps normal, venant solliciter les
infirmières et aides-soignantes à tout moment.
QUELLE COTATION PROPOSEZ-VOUS ?
• participation habituelle aux différentes activités (repas,
animations, ateliers thérapeutiques) 0
• participation aux différentes activités uniquement à la
sollicitation 1
• refus partiel de participation aux différentes activités 2
• refus de toute vie sociale
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les techniques non
médicamenteuses
La stimulation thermique
Le froid,provoque une baisse de la température
corporelle ayant pour effet une hypoalgésie
constrictive (douleur dentaire ,céphalées)
Le chaud augmente la circulation locale
provoquant une détente musculaire. L ’effet
antalgique est rapide mais limité dans le temps.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les techniques non
médicamenteuses
Le toucher détente :
Le massage active le libération des
endorphines.
Il permet de détourner l ’attention du
patient.
Le patient se réapopprie ce corps devenu
souffrance.
Il apporte un réel soulagement.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les techniques non
médicamenteuses
L ’hypnose :
Il s ’agit de provoquer chez le patient
un état de veille.Le praticien tente
des suggestion pour atténuer la
douleur, la transformer en une
sensation agréable.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les techniques non
médicamenteuses
La stimulation électrique transcutanée TENS
C ’est un boîtier de la taille d ’un paquet de
cigarettes relié à des câbles qui rejoignent des
électrodes autocollantes L ’appareil fonctionne
avec des piles.
Les électrodes sont placées sur le trajet d ’un nerf
innervant la zone douloureuse
2 Décembre 2006
D.Vernotte
Les techniques non
médicamenteuses
Les principes TENS :
L ’effet antalgique est imputé à une augmentation
de la production d ’endorphines .Le rôle du
TENS est de suppléer le mécanisme inhibiteur
défaillant
Objectif:L ’autonomie du patient dans la
gestion de sa douleur
Les indications: douleur neuropathique et
douleur aiguë.
2 Décembre 2006
D.Vernotte
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