De bello gallico Jules César (101-44 av)

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De bello gallico
Jules César (101-44 av)
La religion des Gaulois
Longtemps avant le
christianisme, les
Gaulois avaient leur
propre (own) religion. Ils
adoraient un grand
nombre de dieux qui
représentaient les
forces de la nature,
comme Bélénus, dieu
du soleil, et Velléda,
déesse de la Terre.
Les prêtres (priests )des Gaulois étaient
druides. Voilà ce que César dit à propos des
(about )druides:
Les druides ne vont généralement
pas à la guerre, et ils ne paient
pas d’impôts (taxes) comme les
autres. Attirés par de si grands
avantages, beaucoup de jeunes
garçons viennent suivre leur
enseignment (teaching) dans
l’espoir d’être druides aussi un
jour, et beaucoup restent à l’école
pendant 20 ans et plus.
Les druides disent que leur religion
ne leur permet pas d’écrire les choses
qui touchent aux questions religieuses.
Pour le reste, ils n’hésistent pas à
écrire, comme leurs comptes, par
exemple, et ils se servent de l’alphabet
grec pour cela.
ΘδΩΦβ
Pourquoi ne pas écrire les choses de la
religion? Sans doute parce que les gens
qui se fient (trust, count on ) à
l’écriture (writing ) néglient la mémoire.
C’est une chose commune: Quand on est
aidé par des textes écrits, on s’applique
moins à retenir par coeur (learn by
heart, memorize ), on laisse rouiller (get
rusty ) sa mémoire.
Le point essentiel de
leur enseignement,
c’est que les âmes sont
immortelles, mais
qu’après la mort, elles
passent dans le corps
d’un autre. Ils pensent
que cette conviction
est le meilleur
stimulant du courage,
parce qu’on n’a plus
peur de la mort.
Traduit et adapté du latin
Le gui (mistletoe) du Nouvel An
César raconte maintenant comment les Gaulois
célèbrent le Nouvel An. Les druides figurent dans cette
cérémonie (qui a laissé des traces dans notre culture).
Pendant plusieurs semaines
avant le jour du Nouvel An,
les druides vont dans la
forêt chercher du gui. Mais
pas du gui ordinaire, qui
pousse (grows ) en
abondance sur beaucoup
d’arbres, comme les
pommiers (apple trees ) et
les peupliers (populars ).
Non.
Ils cherchent du gui qui pousse sur un
chêne (oak tree ), car le bois (wood) du
chêne est sacré pour les Gaulois.
Quand la nuit du Nouvel
An arrive, les druides
mènent les fidèles
(faithful ) en grande
cérémonie vers le chêne
où pousse le gui sacré.
Le plus agile des druides
monte à l’arbre, et avec
une faucille d’or, il
coupe le gui qui tombe
dans un drap (sheet )de
pur lin (linen ) blanc,
étendu sous l’arbre.
«Au gui l’an neuf!» crient les Gaulois,
joyeux. Chaque chef de famille de la
tribu emportera son brin (sprig ) de gui
sacré qui protégera du mal (evil )
pendant l’année qui commence.
Traduit et adapté du latin
Portrait de Vercingétorix
Comme les autres Gaulois de son
temps, Vercingétorix portait de
longs cheveux qu’il blondissait en
les lavant à l’eau de chaux (lime
water). On le représente souvent
coiffé d’un casque surmonté de
petites ailes (wings). Voilà ce que
dit Jules César, son ennemi, qui a
fini par (wound up) gagner la
guerrre contre lui, mais qui
admire ses qualités d’homme et
de chef militaire.
Vercingétorix, fils de Celtil, était très
puissant. Son père avait été tué (killed ) parce
qu’il avait essayé de devenir roi des Gaules,
Vercingétorix avait 20 ans quand il a réuni
(gathered together) d’abord une petite
troupe, puis une grande armée composée de
toutes sortes de peuples des Gaules.
À l’unanimité, on lui donne le commandement
suprême. Quand il a les pouvoirs, il détermine
combien de soldats il veut de chaque ville,
combien d’armes et de provisions. À la plus
grande activité, il joint (combines ) une
sévérité extrême: la terreur de la punition
encourage ceux qui hésistent.
Pour une faute (mistake, fault ) grave, c’est la
mort par le feu, ou par toutes sortes de
tortures. Pour une faute légère, il fait couper
une oreille ou crever un oeil (has an eye put
out ) au coupable (guilty person ), et il renvoie
chez lui, pour qu’il serve d’exemple aux autres.
Traduit et adapté du latin
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