Le système nerveux parasympathique

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République Algérienne et Populaire
Ministère de l’enseignement supérieur et de le recherche scientifique
Université de Mostaganem
Physiologie du système
nerveux autonome
Présenté par Dr Benchohra
Année Universitaire 2014-2015
Plan
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I-Introduction.
II-Définition du système nerveux autonome.
III- L’organisation fonctionnelle du SNV.
IV-Le système nerveux parasympathique.
V-Le système nerveux sympathique.
VI-Différence structurale entre le sympathique et le
parasympathique .
VI-Différence fonctionnelle entre le sympathique et le
parasympathique .
VII-Neurotransmetteurs et récepteurs.
VIII-Les centres végétatifs supérieurs.
IX-Le système nerveux entérique.
X/-Conclusion.
I/-Introduction:
Organisation générale du système nerveux
II/-Définition du système nerveux
autonome:
• Le système nerveux autonome (SNA) assure
l’innervation des viscères (coeur, tractus digestif,
tissus glandulaires...), des muscles lisses, des
vaisseaux et de divers éléments cutanés (glandes
sudoripares, muscles pilomoteurs...).
• Le système nerveux végétatif intervient dans de
très nombreuses régulations du milieu intérieur
homéostasie et participe à divers
comportements et réactions émotionnelles.
L'homéostasie (du grec , hómoios, « similaire », et stásis,
« stabilité, action de se tenir debout ») est la capacité que peut
avoir un système quelconque à conserver son équilibre de
fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont
extérieures. « L’homéostasie est l’équilibre dynamique qui
nous maintient en vie ».
L'homéostasie est la maintenance de l'ensemble des
paramètres physico-chimiques de l'organisme qui doivent
rester relativement constants (glycémie, température, taux de
sel dans le sang, etc.). D'ailleurs, la stabilité du milieu intérieur
(équilibre hydrique, équilibre électrolytique, équilibre acidobasique) est la condition d'une vie libre et indépendante : c'està-dire que nous ne devons pas trop nous préoccuper de
l'environnement pour évoluer.
Le système nerveux végétatif se divise en système
orthosympathique (appelé système sympathique) et
système parasympathique. La majorité des viscères
reçoivent une double innervation avec toutefois des
exceptions (les glandes sudoripares, les muscles
pilomoteurs et de nombreux vaisseaux exclusivement
orthosympathique).
Le SNA est mise en jeux de façon réflexe; il reçoit des
informations sensitives d’origine périphérique par
l’intermédiaire des récepteurs viscéraux, gagne les
centres végétatifs et une réponse appropriée est
élaboré et transmise à la périphérie grâce aux fibres
effectrices du SNA.
L’activité du SNA elle-même est modulée par
d’autres parties du système nerveux ; comme le
tronc cérébral, l’hypothalamus et certaines parties
du système limbique.
III/-Organisation fonctionnelle du SNV:
L’innervation viscérale motrice comporte dans le SNA
comporte deux neurones successifs :
oLe
premier
est
appelé :
neurone
préganglionnaire (fibre faiblement myélinisée
type B) chemine du système nerveux central
(SNC) (moelle ou tronc cérébral jusqu’à un
ganglion)
ole second est appelé : neurone postganglionnaire (fibre amyélinique du type C) qui
va du relais à l’effecteur
Les neurones pré et post-ganglionnaire sont
connecté par une synapse localisé dans le ganglion
végétatif.
Le SNA est classiquement divisé en deux
grands systèmes qui se distinguent sur le
plan anatomique et fonctionnel, ces deux
systèmes sont:
***Le système parasympathique.
***Le système sympathique .
IV/-Le système nerveux
parasympathique:
• Les neurones pré-ganglionnaires
parasympathiques sont localisés
– soit dans les noyaux moteurs de quelques nerfs
crâniens : III ,VII , IX et le X et parfois le XI.
– soit dans la zone intermédio-latéral des segments
sacrés S2 à S4 de la moelle sacré.
Dans le cas du parasympathique, le rapport du
nombre de fibres pré- et post-ganglionnaire est de
1/1.
V/-Le système nerveux sympathique:
• Les neurones préganglionnaires du système
orthosympathique sont localisés dans la moelle
thoracique T2 et lombaire haute L3.
N.B: la glande médullosurrénale représente un cas
particulier, les neurones pré-ganglionnaires se
terminent directement sur les cellules
chromaffines qui produisent les monoamines
(noradrénaline et adrénaline) .ces cellules
représentent donc l’équivalent des neurones
postganglionnaires.
Le rapport des fibres est de l’ordre de 1/20.
VI-Différence structurale entre le sympathique
et le parasympathique :
• A la différences des neurones postganglionnaires orthosympathique ,les
neurones post-ganglionnaires du système
parasympathique sont très courts ; donc les
neurones préganglionnaires atteint
directement l’organe cible, le ganglion est
situé à coté voire dans la paroi de l’organe
(ganglions pré ou para viscéral).
La localisation anatomique du relais diffère
selon les voies sympathique et
parasympathique. Le ganglion est proche du
SNC dans le cas du système nerveux
orthosympathique et très proche du viscère
dans le cas du système parasympathique. Il
en résulte une différence de longueur des
fibres pré- et post-ganglionnaires.
VI-Différence fonctionnelle entre le
sympathique et le parasympathique :
• Le SNA sympathique est impliqué dans les
réactions d’alerte les situations
d’urgence(variations brutales de laT.°)
• - prépare l’organisme à une réaction rapide en
cas d’agressions extérieures.
• le SNA parasympathique un système
inhibiteur.
VII-Neurotransmetteurs et récepteurs:
• Dans le SNA, tous les neurones préganglionnaires qu’ils soient ortho ou
parasympathique sont cholinergiques.
• Au niveau post-ganglionnaire : lés neurones postganglionnaires parasympathiques sont
cholinergiques, tandis que les neurones postganglionnaires orthosympathiques sont
noradrénergiques. Hormis quelques exceptions
(les glandes sudoripares et vaisseaux cutanés
sont cholinergiques).
Une fois libérée dans l’espace synaptique, l’acétylcholine se fixe, sur
les récepteurs cholinergiques qu’elles activent.
Pour système parasympathique ce sont les récepteurs
muscariniques. L’action muscarinique de l’acétylcholine au niveau
de ses cibles se fait par le relais de plusieurs types de récepteurs:
M1 (sécrétion acide de l’estomac), M2 (ralentissement du coeur,
innervation des glandes lacrymales et salivaires). Il existe d’autres
types de récepteurs (M3, M4, M5), dont la fonction est moins bien
connue.
Les récepteurs adrénergiques sont divisés en deux familles, α
(Excitateur) et β(inhibiteur) chacune étant elle -même subdivisée en
sous familles: α1, α2 et β1, β2.
VIII-Les centres végétatifs supérieurs:
• Le système végétatif est régulé en partie par
des circuits relevant du cortex cérébral ; de
plus, l’hippocampe, le thalamus, les ganglions
de la base, le cervelet et la formation
réticulaire exercent tous des influences sur le
système végétatif.
• C’est toutefois l’hypothalamus qui constitue le
principal centre de contrôle.
IX/-Le système nerveux entérique:
• Le système nerveux entérique est la partie
du système nerveux autonome qui contrôle
le système digestif aussi bien pour l'activité
motrice (péristaltisme et vomissements) que
pour les sécrétions et la vascularisation.
La neurogastroentérologie qui est l'étude du
système nerveux entérique a fait de nombreux
progrès à la fin des années 1990.
Le SNE commande le péristaltisme, ces
contractions qui, en se propageant d'un
bout à l'autre du tube digestif, y assure le
transit. Il régule les fonctions intestinales
aussi diverses que la motricité digestive,
la sécrétion hydroélectrolytique de la
muqueuse ou la circulation sanguine, à la
fois en physiologie et en
physiopathologie.
X/-Conclusion:
• Le système nerveux autonome établit un lien
important entre le SNC et de nombreuses
fonctions physiologiques de l’organisme . Il
joue un rôle capital dans le maintien de l’
équilibre du milieu intérieur (Homéostasie)
grâce aux contrôle de divers organes et tissus.
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