Atlas historique des Balkans
Synthèse cartographique du "Westermann Grosser Atlas zur Weltgeschichte", 1985, ISBN 3-14-
100919-8, du "DTV Atlas zur Weltgeschichte", 1987 traduit chez Perrin, ISBN 2-7242-3596-7, du
"Putzger historischer Weltatlas Cornelsen" 1990, ISBN 3-464-00176-8, de l'"Atlas historique
Georges Duby" chez Larousse 1987, ISBN 2-03-503009-9, de la rie des "Atlas des Peuples"
d'André et Jean Sellier à La Découverte : "Europe centrale" : 1992, ISBN 2-7071-2032-4 et "Orient"
: 1993, ISBN 2-7071-2222-X, du Történelmi atlasz de l'Académie hongroise, 1991, ISBN 963-351-
422-3 CM, de l'Atlas istorico-geografic de l'Académie roumaine, 1995, ISBN 973-27-0500-0, et de
la partie historique du Meyers Handatlas,du Bibliographisches Institut de Leipzig, 1931,
collationnée et confrontée aux sources primaires (d’époque). Par commodité graphique
(espace) les États de l'Église catholique sont désignés par le nom de "Vatican".
La péninsule des Balkans aune longue histoire, décrite de manière
contradictoire par les historiographies des États modernes, ce qui fait que
les historiens occidentaux ont du mal à s’y retrouver.
Les historiographies des États modernes tentent d’abord de légitimer les
postulats identitaires actuels de ces États, en minimisant la pluralité des
apports dans le passé de chaque pays, et en occultant les apports liés
aux peuples voisins.
Pour éviter les critiques, les historiens occidentaux adoptent de préférence
les points de vue officiels modernes, auxquels ils ajoutent les leurs propres,
qui font des Balkans, presque par définition, ou par un inéluctable destin,
une zone vouée à la fragmentation politique, au nationalisme xénophobe,
àla guerre.
En vérifiant systématiquement les sources primaires (d’époque) dans leurs
rééditions les plus exhaustives, nous avons tenté ici de dépasser cet
horizon «pollué ».
*L'agriculture se développe dans la région
dès 6000 ans avant J.-C. : civilisations de
Bubanj, Butmir, Glina, Gumelnitsa, Sesklos,
Starčevo, Varna, Vinča...
*XVIII-e siècle avant notre ère : des
populations de langues indo-européennes,
ancêtres des Grecs, des Thraces, des Illyres
et des Scythes, s'installent dans la région.
*XII-e siècle avant notre ère : abandon, pour
trois siècles, de la plupart des sites, comme
en Italie, probablement à la suite d'une
épidémie ou d'une crise environnementale,
peut-être liée à l'explosion de Santorin. Une
grande partie des habitants s'exilent vers
l'ouest en remontant le Danube (les
archéologues parlent de « Populations
danubiennes » jusqu'à l'océan Atlantique) ou
vers le sud en prenant la mer (les historiens
parlent de « Peuples de la mer » dont les
Achéens, Hylléens, Lyciens, Philistins,
Sardes, Sicules, Zakkariens...). Débuts de la
civilisation mycénienne dans le
Péloponnèse.
*IX-e siècle avant notre ère : débuts des
civilisations dorienne, ionienne, éolienne et
thrace, avec des cités autonomes fortifiées et
des royaumes.
*VII-e siècle avant n.-e. : début
de la colonisation grecque le
long des côtes, depuis les îles
d'Apsoris (auj. Creš) et de
Pelagosa (auj. Palagruža) en
Mer Adriatique jusqu'au pourtour
de la Mer Noire, en passant par
le pourtour de la Mer Ionienne.
*667 avant n.-e. : fondation par
des colons Doriens de la cité de
Byzance (future Constantinople)
àl’entrée du Pont Euxin (Mer
Noire).
*513 avant n.-e. : le quart sud-est
de la péninsule est conquis par
l'Empire perse et organisé en une
province, la satrapie de Skidra.
*V-e siècle avant n.-e. : deux
royaumes, illyre et thrace,
fortement hellénisés: la
Macédoine et le royaume des
Odrysses, se développent tandis
qu'Athènes et Sparte se disputent
l'hégémonie de la Grèce après
avoir chassé les Perses hors de
la péninsule des Balkans.
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