SOMMAIRE III) Immunité spécifique

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-L’IMMUNITELes moyens de défense
de l’organisme
Dr Delphine BOUDARD
EA 3063 “Adhérence et Survie Cellulaire dans les Cancers
et les Greffes”, Faculté de médecine J.Lisfranc
SOMMAIRE


I) Lexique de diverses définitions essentielles
d’immunologie
II) Immunité non spécifique (INS)



II.1) Protection mécanique de l’organisme
II.2) Protection chimique : substances anti-microbiennes
II.3) Protection cellulaire :
 II.3a) les cellules phagocytaires
 II.3b) la phagocytose et la réaction inflammatoire
 II.3c) les cellules NK
SOMMAIRE
III) Immunité spécifique (IS)
•
III.1) Généralités :
III.1a) les caractéristiques de l’IS
III.1b) la phase d’initiation de l’IS par les CPA
III.2) Les cellules effectrices du SI : les lymphocytes
III.2a) les différents types de lymphocytes
III.2b) la sélection clonale
III.3) La réaction immunitaire spécifique en détail :
III.3a) la réponse cellulaire
III.3b) la réponse humorale
III.3c) la coopération cellulaire
III.3d) la mémoire immunitaire
CONCLUSION : schéma de synthèse
II) Immunité non spécifique
généralités
- elle est non spécifique donc polyvalente
- elle existe avant tout contact avec l'agent infectieux : sa mise
en oeuvre est donc immédiate (immunité innéé)
- quelque soit l'agent infectieux rencontré (virus, bactérie,
parasite), le mode d'action est le même : c'est la phagocytose
qui est initiée et entretenue par la réaction inflammatoire.
• II.1) protection mécanique : les tissus
• peau
• muqueuses
• II.2) protection chimique : les substances anti-microbiennes
• II.3) protection cellulaire:
• les cellules phagocytaires
• les cellules NK
. II.4) la réaction inflammatoire et la phagocytose
II.1) Immunité non spécifique
protection mécanique
• Les tissus :
• la peau joue le rôle de barrière par 3 mécanismes
principaux :
- mécanisme physique grâce à la barrière
cutanéomuqueuse (1° ligne de défense non
spécifique)
- mécanisme chimique (sécrétion du sébum + sueur)
- mécanisme biologique (flore commensale)
• Les muqueuses :
• mécanisme physique : types épithéliaux permettant
l’éliminatation ou immobilisation des micro-organismes
• mécanisme chimique : pH acide des sécrétions
• mécanisme biologique : bactéries « commensales »
II.2) Immunité non spécifique
protection chimique
Substances chimiques à activité anti-microbienne :
- Les interférons : protéines antivirales produites par les cellules
infectées et bloquant le cycle de multiplication du virus dans les
cellules saines.
- Le système du complément : ensemble d’une trentaine de protéines
plasmatiques permettant la destruction de l’agent pathogène par
formation d’un complexe d’attaque membranaire (CAM) :
- voie classique débutant avec l’activation de C1 après fixation sur
des complexes Ag-Ac
 le CAM correspond à un polymère résultant de l’association des
éléments C6-C9
- voie alternative ne nécessitant pas la participation des Ac, mais
mise en jeu de dépôt d’opsonine (facteur C3b) qui favorise le
processus de phagocytose de l’agent pathogène
II.3) Immunité non spécifique
protection cellulaire
-II.3a) Les cellules phagocytes : ce sont les PN
neutrophiles , les monocytes et surtout les macrophages
qui vont réaliser la phagocytose.
VOIR SCHEMA DE LA PHAGOCYTOSE
Etapes de la réaction
inflammatoire
II.3b) La réaction inflammatoire c’est l’ensemble des
phénomènes déclenchés par l’effraction d’une barrière
mécanique en particulier pour les germes microbiens, ce
qui entraîne une réaction locale, vasculaire et cellulaire
en plusieurs étapes.
Rougeur
Chaleur
Tuméfaction
Douleur
Schéma de la réaction
inflammatoire
II.3c) protection cellulaire :
les cellules NK
Cytotoxicité sur des cellules cibles infectées ou anormales
(défaut d’expression des mol du soi) par plusieurs mécanismes :
- libération d’IFN  aide à la phagocytose par les macrophages
- système perforine et protéases (cours apoptose)
- par interaction du récepteur Fc des cellules NK et d'anticorps
portés par la cible (Antibody Dependent Cell Cytotoxicity).
III.1a) L’immunité spécifique :
les caractéristiques (1)
- spécificité : réponse adaptée à chaque agent infectieux (à un Ag
donné correspond un Ac déterminé)
- diversité : capacité du SI à réagir à des millions d’Ag différents, grâce
au fait qu’il possède une variété considérable de pop. lymphocytaires
(ou répertoire), dont chacune est capable de combattre un Ag donné
- reconnaissance du soi et du non-soi : capacité du SI à distinguer les
molécules du soi et du non-soi, capacité essentielle pour une bonne
initialisation de la réponse IS par les CPA
- mémoire immunitaire : elle se distingue de l'INS par sa faculté de
conserver en mémoire le souvenir de la première agression. Une 2°
agression par le même Ag entraînera une réponse immunitaire plus
rapide, plus affine et plus intense (réaction "secondaire").
III.1b)L’immunité spécifique :
initiation par les CPA
1. Dégradation de l’Ag en épitope
antigénique
2. Formation d’un complexe
épitope Ag – CMH II
1
3. Incorporation de ce complexe
à la membrane de la CPA
2
3
4. Reconnaissance du soi modifié
par le lymphocyte TCD4
4
III-1c) l’immunité spécifique :
la sélection clonale
La sélection clonale est donc le
fondement de la spécificité
et de la diversité immunitaire
III.2) Les effecteurs de
l’IS : les lymphocytes (1)
- Les lymphocytes B : 8 à 12 % des lymphocytes
avec marqueur spécifique CD19 + Rc Ag BCR
- Les lymphocytes T : 70 à 80 % des lymphocytes
avec marqueur spécifique CD3 + Rc Ag TCR
* lymphocyte T CD4 ou auxiliaire - helper : marqueurs
CD4 et CMH-II
* lymphocyte T CD8 ou cytotoxique : marqueurs
CD8 et CMH-I
- Groupe apparenté aux lymphocytes T, les cellules NK
avec marqueur spécifique CD16 ( 10% des lymP)
III.2) Les effecteurs de la
l’IS : les lymphocytes (2)
III.2) Les effecteurs de la
l’IS : les lymphocytes (3)
Caractéristiques
du Rc antiG
lymphocyte B
lymphocyte T
molécule utilisée
comme
récepteur
Ig de membrane
(mIg) ou BCR
TCR
("T cell
receptor")
cellule
présentatrice
non
indispensable
indispensable
nature des Ag
reconnus
tout type de
molécule
protéines
état des Ag
reconnus
non modifié
(Ag natif)
peptide
(Ag apprêté)
structure
reconnue
épitope seul
peptide + CMH
I ou II
III.3. L’immunité spécifique :
une défense double
IMMUNITE HUMORALE :
Elle se fait par le biais de
substances solubles, les Ac qui
circulent dans le plasma sanguin.
Action directe
IMMUNITE CELLULAIRE :
Elle se fait par le biais de
lymphocytes spécifiques,
les LTaux (CD4) et les LTcyt (CD8).
Action indirecte
III.3a. L’immunité spécifique :
la réponse cellulaire (1)
Activation des LT CD4 entraîne :
- prolifération des LT CD4 compétents
-prolifération et différenciation
des LT CD8 compétents en LT CD8
« activés » (plasmocytes) c’est à dire à
activité cytotoxique opérationnelle sous
l’influence essentiellement d’IL2
Il s’agit d’une RIS de type cellulaire
encore dénommé type Th1
III.3a. L’immunité spécifique :
la réponse cellulaire (2)
La réponse lymphocyte T CD4 de type Th1 ou Th2
Réponse Th1 :
L’activation des LT4
induit la production de
cytokines Il-2 et IFN

Activation des LT8
Réponse Th2 :
L’activation des LT4
induit la production de
cytokines Il-4, Il-5 et Il-10

Activation des LB
III.3b)L’immunité spécifique :
la réponse humorale (1)
- Sélection des lymphocytes B spécifiques à un Ag donné après fixation de l'Ag
au récepteur antigénique (BCR)
- Activation et différenciation des LB sélectionnés après processus de
coopération cellulaire avec les LT CD4
stimulés par le même Ag
III.3b. L’immunité spécifique :
la réponse humorale (2)
III.3b. L’immunité spécifique :
propriétés des anticorps (3)
III.3b. L’immunité spécifique :
propriétés des anticorps (4)
III.3b. L’immunité spécifique :
mode d’action des Ac (5)
-Activation secondaire du système du complément par la
voie classique
- Aide à la phagocytose par « opsonisation » : c'est l'enrobage des
éléments pathogènes par des protéines du complément ou par des
anticorps. Cela facilite la phagocytose par les macrophages car
ceux-ci peuvent se lier aux protéines du complément ou à la
portion constante des anticorps.
- Système ADCC effectué par les cellules NK
III.3c. L’immunité spécifique :
la coopération cellulaire
III.3d. L’immunité spécifique :
la mémoire immunitaire
CONCLUSION (1)
En définitive, immunité non spécifique et l’immunité spécifique sont
intimement liées : leur séparation facilite la distinction mais s'avère
très artificielle. Il n'existe pas qu'une immunité...
C'est ainsi que l'INS est indispensable à l'activation de l’IS en lui
présentant les antigènes via les CPA, et qu'en retour les produits
de l'immunité spécifique cellulaire et humorale améliorent les
performances de l'INS.
CONCLUSION (2)
Ac
circulant
- toxines, bactéries libres et virus dans
les liquides biologiques
LT
- bactéries et virus dans les cellules de
l'hôte
- mycètes, protozoaires,vers
- cellules cancéreuses, greffes
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