Exemple 3 : Radiographie du thorax
Patient jeune avec douleur thoracique brutale.
Suspicion de pneumothorax (air dans la plèvre) situé plutôt en haut, il va décoller la plèvre et entrainer une
déviation du médiastin vers le coté controlatéral au pneumothorax.
→ Ici pneumothorax vers la gauche
Exemple 4 : Mamographie du sein
2 incidences, une oblique et une face, sein écrasé au maximum pour bien étaler la glande et limiter les
superpositions
Constraste en radiographie :
-Contraste spontané
4 niveaux de gris
Air
Graisse
Eau
Os
-Produits de contraste
Produits barytés ( Baryum = 55Ba; numéro atomique élevé )
Produits Iodés ( Iode = 53I)
1. Produits Barytés
Absorption des rayons X
Utilisation uniquement pour les opacifications digestives
voie haute : le produit est bu
voix basse : le produit est injecté par lavement
Contre-indiqué si brèche digestive (déconseillé pour suite de chirurgie)
Ils sont utilisés pour :
Transit oeso-gastro–duodénual (TOGD)
Remplacé par endoscopies ( de – en – de TOGD)
Sauf avant bilan pré et post opératoire (sans baryte mais utilisation autre contraste)
Transit du grêle :
Irradiant
Remplacé par entéro IRM ou entéro scanner : capsule vidéo ingérée par le patient puis visualisation sur
un moniteur.
L'attente est + longue pour que le grêle soit complètement rempli de produit (temps de l'examen 1h30 à 3h )
Lavement opaque :
Voie rectale
Remplacé par coloscopie
On peut avoir un double contraste : on remplit le tube digestif puis il est vidé et rempli à nouveau d''air.
2. Produits de contrastes iodés
En général, utilisation de l'Iode dont le numéro atomique est élevé ( 53I).
Attention !! l'iode de radio est non radioactif alors qu'il l'est en scintigraphie ( iode radioactif)
L'iode est utilisé de façon très large, pour explorer quasiment tous les organes.
-Les produits hydrosolubles iodés
Injectés en Intra Veineux ou Intra Artériel
Le produit de contraste passe très vite dans le sang ( séjour intravasculaire très bref) puis capté/diffusion
dans le secteur interstitiel puis filtré par les reins (excrétion urinaire) au bout de 3 min.
-Indications larges → opacification
Vasculaire ( angiographies), artères ( artériographies) ou veines ( phlébographies)
Appareil urinaire ( urographie intraveineuse, cystographie (vessie))
Articulaire ( arthrographie )
Utérine ( Hystérosalpingographie)
Méninges ( myélographie et saccoradiculographie)
L'iode peut être bu (opacification de l'appareil digestif en cas de post-op, boire de l'iode pour vérifier que
l'anastomose est bonne ) ou injecté.
Exemple : Hystérographie : on remplit la cavité utérine d'iode qui va passer dans les trompes pour vérifier la
perméabilité des trompes pour bilan de stérilité. (Si les trompes sont imperméables, c'est un signe d'infertilité).
Artériographie :
examen invasif
Ponction artérielle
Cathéter ou microcathéter pour opacifier les artères
Examen diagnostique et surtout thérapeutique
embolisation (en cas d'artère qui saigne, il faut la «boucher »)
Thrombolye ( en cas d'artère bouchée, il faut la « déboucher » )
Stent (un petit ressort qui va permettre de garder le bon calibre de l'artère).
Technique :
La voie d'abord est quasiment toujours en morale droit car artère facile à comprimer et à trouver grâce à un
cathéter simple, on met en place un guide radioopaque
on enlève le cathéter on laisse le guide, on met un tuyaux, on enlève le guide
Injection : on peut enfin injecter le produit iodé dans le tuyau.
Cette technique nous permet d'aller jusqu'aux artères carotides , voire intra-cérébrales, selon la longueur du
guide.
Technique de Masque :
Pour voir les vaisseaux on fait des clichés à cadence très rapide.
On commence avec un cliché sans produit de contraste donc vision que de l'os.
Puis cliché avec produit de contraste, on voit les artères.
Enfin, on fait une soustraction des clichés sans produit et avec produit de contraste ce qui permet d'effacer tout
ce qui n'est pas un produit de contraste (os) pour ne garder que les vaisseaux.
c) Scanner ou tomodensimétrie
Principe du scanner : « tranches de patients »
Même principe que la radiographie conventionnelle : Rayons X, air, graisse, os, contrastes
artificiels.
Mode d'acquisition différent
Faisceau de rayons X et couronne de détecteurs autour du corps du patient et l'ensemble lui
tourne autour en même temps que la table avance (on parle d'une hélice d'acquisition qui sera
transformée par l'ordinateur en une tranche de patient).
Série d'histogrammes correspondant aux profils d'atténuation des tissus de la coupe examinée
suivant plusieurs projections.
Il peut y avoir une ou plusieurs sources de rayons X ce qui veut dire qu'en 1 tour on peut
avoir plusieurs « tranches » de patient.
Densité selon la composition du tissus et de l'épaisseur des coupes pouvant inclure plusieurs
tissus de composition différente (effet de volume partiel)
.
Ordre de grandeur de tranche = 0,6 millimetre d'épaisseurs
Si 64 sources = 5cm de patient à chaque tour
Si 128 = 10cm de patient à chaque tour
Acquisition très rapide (moins d'une seconde par tour).
Intérêt : Chaque point d'une coupe a une teinte spécifique. On distingue 2000 niveaux de gris mais l'œil n'est
capable d'en voir que 16 à 32 d'où l'importance du fenêtrage de largeur limitée à des niveaux déterminés pour
distinguer les niveaux de gris qui sont très proches grâce à un ordinateur. On demande à l'ordinateur de se
centrer sur une tranche de niveau de gris ( ex -100 à +100) ainsi la différence entre ces deux niveaux sera
visible.
Cette échelle est l'échelle de Hoursfield ( inventeur du scanner) avec
niveau 0 = eau
niveau -1000 = air
niveau -100= graisse
niveau +1000= os
(On retrouve comme dans la radio les deux extrêmes mais il existe de nombreuses autres teintes discernables
par ordinateur).
Exemple : coupe du poumon : beaucoup air + vaisseaux
pour voir air : fenêtre très large
pas possible de voir le médiastin ET l'air
obligation de faire deux fenêtres/ réglages
Historique du scanner
1972 : premier scanner grâce au développement d'ordinateurs assez puissants
Hounsfield prix Nobel en 1979
Premier scanner pour l'exploration cérébrale : 2h30 pour une coupe
1990 : scanner hélicoïdal
Puis multibarette (plusieurs sources de rayon X ) et détecteur de + en + rapide
Dernières évolution : bitubes, 512 barettes
au scanner on parle de densité
Au scanner on mesure la densité alors qu'en scintigraphie on parle de fixation.
→ hyperdensité : image blanche
sang frais : spontanément dense
→ hypodensité 46min30 !!!!
Tomodensimétrie :
Acquisition : coupes axiales
Sans ou avec injection d'iode
Reconstructions multiplanaires, MIP, reconstruction volumique
Niveaux de gris ( Unités Hounsfield) de -1000 à +1000 UH
fenêtrage
Scanner hélicoïdal (la table est instal le patient avance pendant que le tube tourne) : rapidité,
reconstructions
multibarette : plusieurs sources de rayon qui permet d'avoir une rapidité d'acquisition
Fenetrage - injection
Pour une fenetre proche de 0 = visibilité du médiastin
Pour une fenetre large = visibilité du poumon et l'air mais pas le médiastin
On peut faire un fenêtrage avant et après injection (iode en IV par le bras).
→ veine cave supérieure est + blanche car le produit iodé y arrive presque pur via injection dans le bras.
Autre exemple : exploration du rocher difficile car beaucoup d'os denses et très petits (osselets) au niveau du
crâne
Ponction biopsie sous guide scanner = prélèvement de tumeur sous scanner. Il est courant de faire des gestes
chirurgicaux sous scanner.
II. Examens non ionisants
a. Image échographique :
La réflexion du faisceau ultrasonore se fait sur des interfaces constituées par des tissus ayant des
impédances acoustiques différentes. C'est l'impédence acoustique d'un tissu qui va influencer la vitesse
du son dans ce tissu. Ainsi, le son se propagera à des vitesses différentes dans des tissus dont
l'impédence est différente.
La vitesse du son dans les tissus biologiques est d'environ 1600m/s. Cette vitesse est très différente dans
l'air ( 300m/s) et dans l'os ( 7000m/s) ce qui fait que l'interface constituée par ces milieux et les tissus
nous constitue une barrière infranchissable aux ultra-sons.
Zone noire = sans interfaces ultrasonore = anéchogène (ex : la vessie car dans les liquides les ultra-sons
ne sont pas absorbés). Les ultra-sons sont envoyés, ils traversent les zones non absorbantes puis ces
ultra-sons sont renvoyés par les zones absorbantes.
Généralement en arrière de ces zones anéchogènes on observe un renforcement postérieur (visibilité
très bonne en arrière de la zone)
L'importance des échos (points blancs) dans les tissus permettra de décrire des tissus hypoéchogènes
(noir), échogènes (blanc) et hyperéchogènes. Une lésion pourra être hétérogène ou homogène.
Une structure hyperéchogène peut absorber complètement les ultra-sons et générer en arrière d'elle un cône
d'ombre.
ex : -si calcul dans la vésicule biliaire, la partie en arrière d'une partie calcifié (calcul) est noire (cône
d'ombre)
-kyste du rein : derrière le rein + blanc ( renforcement postérieur car zone anéchogène )
-calcul du rein : derrière le calcul + noir ( cône d'ombre car zone hyperéchogène )
C'est pour cette raison qu l'on met du gel sur la peau de la femme au cours d'une échographie : car l'air est
hyperéchogène et donc on ne verrai rien s'il y avait de l'air entre la sonde et la peau : cône d'ombre.
interet :
on voit les organes en mouvement
visualisation des organes pleins, des vaisseaux, des canaux, des épanchements liquidiens
Disponible et non irradiante ( ultra-sons )
Indications larges
Limites : morphologie du patient (l'écho ne peut pas aller très profondément dan le corps), gaz.
Effet dopler :
Les éléments mobiles (globules rouges, jet urétéral etc...) ont une longueur d'onde plus longue s'ils
s'éloignent du capteur et une longueur d'onde plus courte s'ils se dirigent vers le capteur.
La sonde Doppler recueillera donc un écho dont la fréquence (longueur d'onde) sera différente de la
fréquence d'émission.
La différence des fréquences d'émission et de réception : F -F' ou F'-F permet de calculer la vitesse et la
direction des globules rouges.
Il existe différents type de doppler :
→ doppler couleur ou pulsé (mesure systole diastole, la vitesse de l'artère et sa résistivité)
→ Élastographie : récente ; onde de cisaillement ultrasonore ; évalue la dureté des tissus (on « palpe » le tissu)
→ Fibrose hépatique pour éviter des ponctions hépatiques.
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