Correction travail maison
La contraception hormonale et autres méthodes contraceptives
T.P 3 page 292-293
Document 1
a. La pilule provoque un maintien des concentrations plasmatiques de LH et de FSH à des taux bas avec disparition des pics dont on a vu précédemment qu’ils étaient
impliqués dans l’ovulation. L’absence d’ovulation rend la conception impossible.
b. En l’absence de pilule, la glaire se présente sous forme d’un feutrage de filaments de mucoprotéines à larges mailles, favorable au passage des spermatozoïdes
depuis l’utérus vers la trompe où se déroule la rencontre des gamètes.
Document 2
a. Il existe deux grandes catégories de pilules : les oestro-progestatives, qui sont les plus nombreuses, et les progestatives. Les premières, si elles peuvent être
tolérées, sont plus efficaces; elles inhibent l’ovulation et modifient la glaire cervicale. Les secondes agissent pour la plupart seulement sur la glaire cervicale et sur la
muqueuse utérine qu’elles rendent impropre à la nidation.
b. La contraception hormonale par implant consiste à mettre en place chirurgicalement, sous anesthésie, un bâtonnet d’hormone sous la peau, qui peut rester en place
pendant trois ans. Elle présente l’avantage de ne plus nécessiter la prise quotidienne de contraceptif, mais a l’inconvénient de demander un acte chirurgical (et peut
provoquer chez certaines femmes des effets secondaires).
c. La conduite à tenir varie en fonction du type de pilule et du moment de l’oubli. Le temps de décalage tolérable entre l’heure habituelle de prise et le moment du
constat de l’oubli est plus long pour les pilules combinées que pour les progestatives. Dans le cas des pilules combinées, le risque associé à l’oubli est plus fort au
début d’une plaquette l’absence d’hormones sexuelles peut lever l’inhibition exercée sur l’hypophyse et conduire à une ovulation.
T.P 4 page 294
Document 1
a. Les préservatifs ont l’avantage non seulement d’empêcher la rencontre des gamètes mais surtout de protéger mécaniquement des IST; ils ont l’inconvénient d’être
contraignants quant à leur mise en place.
La « méthode des températures » est simple sur le principe, mais ne constitue pas une méthode efficace de contraception.
Le stérilet est une méthode efficace et généralement peu contraignante, souvent utilisée chez les femmes ayant déjà eu un enfant Une mise en place et une
surveillance médicale sont nécessaires.
b. La courbe des températures est plutôt utile dans la connaissance du cycle, et notamment du moment de l’ovulation, en cas de grossesse désirée qui se fait
attendre.
Exercice 7 p.311 : Mode d’action des pilules contraceptives
On cherche à expliquer le mode d’action de la pilule contraceptive en s’appuyant notamment sur deux documents : l’évolution de la concentration des hormones
ovariennes, progestérone et oestradiol, et des hormones hypophysaires, FSH et LH, au cours du cycle sexuel, en l’absence de contraception hormonale (a) et
l’évolution de FSH et LH sous prise de pilule (b).
Le document a est un rappel de l’évolution des hormones hypophysaires et des hormones ovariennes au cours du cycle; les connaissances acquises permettent de
rappeler les interactions existant entre les deux et l’importance notamment du pic de LH dans l’ovulation .
Le document b représente l’évolution des concentrations au cours de trois cycles, l’un sans pilule, les deux autres sous pilule prise pendant 21 jours et interrompue
pendant 7 jours durant lesquels les menstruations ont lieu. On observe notamment une suppression du pic de LH ce qui bloque l’ovulation. Les hormones ovariennes de
la pilule exercent un rétrocontrôle sur l’axe hypothalamo-hypophysaire .