•Admirateur de la pensée française, sceptique et agnostique,
le roi-philosophe de Prusse s’entoure de personnalités
éminentes et réorganise l’Académie de Berlin, alors que la
tolérance religieuse et philosophique du roi permet l’évolution
de la théologie protestante.
• C’est pendant le règne de Frédéric II que s’impose à
l’université de Königsberg Emmanuel Kant (1724-1804).
• Pilier de l’épistémologie moderne, Kant remet en question
par ses trois critiques le rationalisme propre au XVIIIe siècle,
glissant vers une conception plus pessimiste des capacités et
limites de la raison humaine.
•Le rationalisme idéalisé subit finalement les assauts du
romantisme naissant, avec le mouvement Sturm und Drang
(Tempête et passion).
•Cette « révolution littéraire », pour reprendre l’expression de
Goethe (1749-1832), se veut une réponse aux « dérives »
rationalistes, par un retour à l’émotion.