Les annonceurs et la Presse professionnelle Etude qualitative en Focus Group SEPREM ETUDES & CONSEIL - Avril 2005 Objectifs • Evaluer l’image que les annonceurs et agences B to B ont de la presse pro et de ses concurrents. • Identifier les forces et faiblesses de la presse pro en tant que support publicitaire dans son univers de concurrence. • Mettre les opinions des annonceurs et agences en perspective par rapport à celles des lecteurs cadres de la presse pro (Ipsos 2004) • Permettre aux éditeurs d’être plus efficaces. Les annonceurs et la presse professionnelle 2 La presse pro, « guichet unique » (ou presque) pour trois catégories d’annonceurs • Les nouveaux annonceurs, les annonceurs non commerciaux et ceux qui sont à la marge d’un marché considèrent la presse pro comme un « guichet unique » permettant de générer notoriété, image, « notabilité » et demandes clients. • Les mêmes fonctions sont attribuées aux salons, mais ceux-ci sont perçus comme plus complexes et plus coûteux. • Cependant, les agences tendent à privilégier l’édition, le terrain et les salons. Les annonceurs et la presse professionnelle 3 La presse pro, support N°1 pour la création et l’entretien de l’image • Pour les agences et les responsables communication des annonceurs, la presse pro n’a pas d’équivalent pour construire et faire évoluer une image de marque ou d’entreprise. • L’image des « marques média » est aussi importante que la puissance des supports. Les attentes à leur égard sont avant tout statutaires et dans une logique de « co-branding ». Ipsos 2004 : la presse pro est la 1ère source d’info des cadres (74%) ; elle est « crédible et sérieuse » pour 93% de ses lecteurs. Les annonceurs et la presse professionnelle 4 La presse pro reste très importante pour la création et l’entretien de la notoriété • La diversité des titres permet d’accéder à « la puissance ciblée » face aux salons jugés chers, « lourds » et soit trop larges, soit de plus en plus « privatisés ». • La périodicité de la presse pro permet répétition et présence à l’esprit, notamment pour les annonceurs qui proposent des produits dont l’achat est très impliquant et peu fréquent. • Mais la notoriété s’acquiert et s’entretient aussi sur le terrain et de plus en plus via Internet. Les annonceurs et la presse professionnelle 5 La fonction d’accompagnement commercial de la presse pro est contestée • Face au « terrain » et à la montée en puissance d’internet, la presse pro est de moins en moins perçue comme un outil pour vendre. • La pub pour les nouveaux produits en presse pro a une fonction de « bande annonce » qui crée de l’image et de la notoriété. • Mais les responsables communication et les agences ont de plus en plus besoin de « vendre » la presse pro aux commerciaux et aux « nouveaux décideurs » qui raisonnent à court terme. Ipsos 2004 : 64 % de demandes de doc, 61 % de découpe de pub Les annonceurs et la presse professionnelle 6 La crédibilité rédactionnelle de la presse pro est une force qui se retourne contre elle • Annonceurs et agences sont de plus en plus utilisateurs et prescripteurs de RP, aux dépens de la publicité. • Ils croient observer des liens de plus en plus étroits entre insertions publicitaires et retombées rédactionnelles. • Ils déplorent cette marchandisation du rédactionnel, tout en reconnaissant contribuer au phénomène. • Ils sont de plus en plus attentifs à l’image des « marques médias » et à la qualité de leurs contenus. Ipsos 2004 : la presse pro est crédible (93%) et agréable à lire (82%) Les annonceurs et la presse professionnelle 7 La montée d’Internet est autant une opportunité qu’une menace pour la presse pro • Internet « ringardise » le MD, concurrence les salons, dynamise la promo, complète le terrain, permet le CRM et fait gagner du temps et de l’argent. • Mais Internet est plus perçu comme un outil que comme un média. • Les « marques média » sont légitimes sur Internet. Ipsos 2004 : Internet est la 2ème source d’information des cadres (57 % et + 22 % Vs 2001) ; 73 % des utilisateurs consultent les sites des magazines professionnels. Les annonceurs et la presse professionnelle 8 Les attentes à l’égard de la famille de presse : des données simples mais comparables • Des exigences a minima : pour les annonceurs, mieux vaut un peu plus d’infos chez tous que beaucoup chez quelques uns. • Diffusion : une exigence de clarté sur la source, le payant et le gratuit. • Audience : au moins des critères définis en commun ; au mieux des « études sectorielles partagées », éventuellement co-financées par les annonceurs. Les annonceurs et la presse professionnelle 9 Les attentes à l’égard des différents supports • Plus de « lisibilité », d’originalité, de réactivité et de compétitivité dans les offres commerciales. • Des études de scores d’impact pour mesurer les effets de la publicité en presse pro sur l’image et la notoriété. • Des données sur l’image des « marques média » complétant celles sur l’image du secteur. Les annonceurs et la presse professionnelle 10 Des pistes pour tous les éditeurs de presse pro • Ce sont les nouveaux annonceurs qui feront le marché de demain. • Dans la bataille de l’image (i.e de la créativité) face aux tentations du « tout opérationnel », les agences et les dircoms sont les alliés des supports de presse pro. • La clé des investissements annonceurs est la qualité rédactionnelle. Au « publi », toute sa place mais rien que sa place. • L’Internet des médias est la meilleure arme face à « l’internet outil ». Les annonceurs et la presse professionnelle 11 Verbatim pour l’action « Le seul déclencheur d’une augmentation de nos investissements, ce serait de disposer de beaucoup plus d’informations factuelles » « Il faut que cette presse se rende crédible par des résultats de mesures, peut-être sous couvert d’une entité » « L’idée, ce serait de nous faire un peu plus participer, nous les annonceurs » « Ce n’est pas seulement le support qui fait la différence, c’est aussi la créa » Les annonceurs et la presse professionnelle 12