Régis Courtin
LESIA
CNRS & Observatoire de Paris
regis.courtin@obspm.fr
Les systèmes planétaires
comme sites possibles
de la vie
Quelle est l'origine de la vie sur Terre ?
Les processus qui ont permis son apparition ont-ils pu se produire ailleurs ?
Y a-t-il de la vie évoluée ailleurs ?
Recherche pluridisciplinaire : biologistes, chimistes, géologues, astrophysiciens…
Plusieurs approches :
Etude de la vie sur Terre
Quelques questions fondamentales
en exobiologie / astrobiologie / bioastronomie :
Modèles de mondes habitables
Recherche de mondes habitables
Recherche de civilisations extra-terrestres intelligentes
système solaire, exoplanètes
chimie prébiotique, organismes extrêmophiles
S.E.T.I.
modèles planétaires
Les extrêmophiles
Certains organismes peuvent vivre dans des conditions environnementales
extrêmes, comme des bactéries (procaryotes = cellules sans noyau)
vivant à 110 °C (hyperthermophiles) ou -12 °C (psychrophiles)
sous de fortes pressions (barophiles -> 1600 MPa) ou dans le vide
sous atmosphère très desséchée (xérophiles)
dans un milieu très salin (halophiles)
dans des acides (acidophiles -> pH = 0) ou bases (alkalophiles -> pH = 11)
sous irradiation gamma (1000 fois la dose létale pour l'homme)
en présence de gaz ou de métaux toxiques ou sans oxygène (anaérobies)
dans un champ électrique
Recherche de mondes habitables
dans le système solaire
Mercure, Vénus, Lune : conditions très peu favorables
Mars est un bon "candidat" :
- les dernières explorations suggèrent la présence d'eau liquide dans le passé
- températures modérées (jusqu'à +20°C)
- actuellement, il y a très peu de chances de trouver des formes de vie évoluées
mais la survie de bactéries est possible (émission de méthane observée)
Résultats ambiguës des expériences faites par les sondes Viking en 1976
Débat polémique autour
de la météorite ALH84001
- météorite martienne ?
(probable mais pas sûr)
- traces de bactéries ?
(improbable mais
pas impossible)
méthane
eau liquide
roche à haute température
surface
méthane
bactéries
~2 µm
La détection de méthane dans l’atmosphère de Mars
intrigue les chercheurs ; elle peut s’interpréter
-soit par des réactions chimiques impliquant l’eau à température élevée
-soit par la présence de bactéries en contact avec l’eau liquide
Dans les deux cas, cela implique un sous-sol très dynamique
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