Quel est le rôle des lymphocytes T dans la PR - artemis

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Le lymphocyte T
… Tout ce que vous voulez savoir et que …
Jean Sibilia
Rhumatologie, CHU de Strasbourg
Centre national de référence "Maladies auto-immunes systémiques"
Dessine-moi un lymphocyte T !!
Un lymphocyte T
Le lymphocyte : un amplificateur/régulateur
de la réponse immunitaire
TCR

LT
Ag
HLA

Molécules de
co-stimulation
CPA
Les différents lymphocytes T
Co-stimulation
CD4
CD3
CD8
CD2
CD28
CD40L
LTCD8
LTCD4
CD25
Activation
LT NK
CD69
CD56
CD57
CD45 RO
CD45 RA
Mémoire
Les différents lymphocytes T
• Les LT effecteurs
- LT "auxilliaires" CD4+
LT CD4 Th1  IL-2, IFN
LT CD4 Th2  IL-4, IL-5, IL-10
LT CD4 Th17  IL-17
- LT "cytotoxiques" CD8+
Les différents lymphocytes T
• Les LT mémoires
• LT "régulateurs"
- Régulateurs "naturels" : CD4+ CD25+ Foxp3+
- Régulateurs "inductibles" : Th3 (TGF-), Tr1 (IL-10)
- Autres régulateurs : LT NK, LTCD8 régulateur, LT/
régulateur
Polyarthrite rhumatoïde débutante
Néoangiogenèse
Neutrophiles et
mastocytes
Libération de cytokines
(TNF, IL-1) et MMPS
Prolifération des synoviocytes
Activation des ostéoclastes
Infiltrats LT, LB
et macrophages
Immunopathologie de la polyarthrite rhumatoïde
Initiation
Stimulation et
recrutement
cellulaire
Migration Formation du
(« trafic »)
« pannus »
intrasynoviale rhumatoïde
Angiogenèse, phénomène
« contact » et
prolifération synoviale
Destruction
ostéoarticulaire
Réparation
Les 3 phases de la pathogénie d'une polyarthrite rhumatoïde
Initiation
Inflammation
Activateur de l'immunité innée
PAMPs
PPRs
Antigènes articulaires
Destruction
LB
CPA
Mastocyte
PPRs
Mastocyte
FLS
PNN
PPRs
CD
LTh1
CD4
LB
LTh1
CD4
Auto-Ac
PPRs
Macrophage
Recrutement
cellulaire
Macrophage
FLS
RANK
Ostéoclaste
PPRs
Molécules d'adhésion
Chemokines
Cytokines
PAMPs : pathogen-associated molecular pattern (microbien)
NO : monoxyde d'azote
PNN : polynucléaire neutrophile
Cytokines
Chemokines
NO - PGE2 - radicaux libres
Protéases
Complément
PPRs : pattern recognition receptor
PGE2 : prostaglandine
CD : cellule dendritique
Formation
du pannus
Macrophage
FLS
RANK
Ostéoclaste
Activation ostéoclastique
Protéases
Complément
CPA : cellule présentatrice d'antigène
LB : lymphocyte B, LT : lymphocyte T
FLS : fibroblast-like synociovyte
Pathogénie de la polyarthrite rhumatoïde
• Un chef d'orchestre : le lymphocyte T
• Des "musiciens"
(1) une "grosse caisse" : le macrophage
(2) un "cuivre" : le synoviocyte
(3) un "violoncelliste" : le lymphocyte B
(4) des "solistes" oubliés : le PNN, le mastocyte
Pathogénie de la polyarthrite rhumatoïde
• Des "choristes" interdépendants
(1) Les cytokines : TNF, IL-1, IL-6, IL-12, IL-15, IL-17,
IL-18, IL-32, BAFF
(2) Les chemokines : IL-8, MCP-1, CCR2, CCR5, ...
(3) Les enzymes du fibroblaste et des polynucléaires
(4) Les médiateurs oxydatifs et les prostanoïdes
(5) Le système du complément
(6) Le système RANK-RANK Ligand
(7) L'angiogenèse
PNN
Mastocyte
Synoviocyte
FR
Anti-CCP
TNF
IL-1, 6
IL-17
LB
BAFF
APRIL
LT
Macrophage
Cellule
dendritique
Chemokines
HLA
PTPN22
Immunosénescence
Angiogenèse
Lymphogenèse
Auto-Ag
Sexe
Tabac
Quel est le rôle des lymphocytes T dans la PR ?
1) Prédisposition génétique "lymphocytaires T"
2) Migration et présence précoce de LT dans la synovite
rhumatoïde
3) Rôle des cytokines lymphocytaires T (IL-17, IL-32)
4) Anomalies "intrinsèques"
5) Défaut des LT régulateurs
Le rôle des LT dans la PR
Le gène PTPN22
• PTPN22 code pour la protéine tyrosine phosphatase Lyp qui
inhibe l’activation du signal intracellulaire médiée par la protéine
kinase csk dans le lymphocyte T
ACR 2005 – D’après Harrison (298)
Le rôle des LT dans la PR
HLA DRB1 porte l'épitope de susceptibilité de la PR
EP : épitope partage
KRRAA (70-74)
RAA (72-74)
CPA
HLA DR B1
EP
TCR
LT
3ème région hypervariable de la chaîne 
(1) RAA (72-74) Gregersen et al. Arthritis Rheum 1987; 30 : 1205-13.
(2) RAA + AA 71 et 86 (71-74 + 86) Gao et al. J Rheumatol 1991; 18 : 801-3.
(3) RAA + AA 70 et 71 (70-74) Tezenas du Montel et al. Arthritis Rheum 2005; 52 : 1063-8.
L'EP de l'allèle HLA DRB1 = épitope de susceptibilité à la PR
Le rôle des facteurs génétiques dans la PR :
quel est le rôle de l'épitope de susceptibilité ?
Shared epitope
Fibroblastes +
(humains/murins)
Calreticuline (CRT)
 NO
 radicaux libres
1) Identification d'un récepteur cellulaire de SE par différentes
techniques
2) Démonstration de l'induction d'un signal intracellulaire induit
par la fixation SE/CRT
Signal bloqué par un Ac anti-CRT et des stratégies :
!
oligonucléotides anti-sens et des siRNA spécifiques
Ling et al. J Immunol 2007; 179 : 6359-67.
Le rôle de l'immunité innée … dans la PR
Des arguments génétiques
HLA DR
PTPN22
CTLA-4
Gènes de
l'immunité
adaptative
?
Gènes de
l'immunité
innée
Rôle du gène STAT4 (voies de l'IL-12/23 et IFN)
! Association des même variants avec le lupus
Remmers et al. N Engl J Med 2007;357:977-86.
Rôle des gènes TRAF1/C5
Plenge et al. N Engl J Med 2007 ;357:1199-209.
Quel est le rôle du lymphocyte T dans la PR ?
Phénotypage de cet infiltrat lymphoïde
 surtout CD45 Ro (mémoire)
 exprime CD69 (activation)
 exprime CD40 L (activation)
 exprime  Bax - Fas L -  Bcl2
(anomalie d'apoptose)
 présence de LT CD8+ périfolliculaire activés (CD40 L)
 excès de LT CD4+
 présence de cellules dendritiques centrofolliculaires (CD23,
CD21) et de macrophage (CD68)
 présence de LB (CD20)
Quel est le rôle du lymphocyte T dans la PR ?
SCID
Anti-CD2
(anti-LT)
Synoviale humaine
 sécrétion synoviale de IL-1 (70%),
TNF (86%) et IL-15 (84%)
 sécrétion synoviale d'enzymes
MMP-1-3 (72%)
Si injection
LT humains
IFN 
Skapenko et al. J Immunol 1999; 163 : 491-9.
 production de TNF - IL-1
Klimiuk et al. Clin Immunol 1999; 90 : 65-78.
Le rôle des LT dans l'ostéolyse : RANK- RANK L
• Présence de LT RANK L + dans les agrégats lymphoïdes
synoviaux de PR
!
Pas de LT RANK L + dans la synoviale d'arthrose et la
synoviale normale
Gravallese et al. Arthritis Rheum 2000; 43 : 250-8.
Takayanagi et al. Arthritis Rheum 2003; 43 : 259-69.
Le rôle des lymphocytes T dans l'ostéolyse :
une mise en jeu du système RANK/RANK L
Les souris CTLA4-/- ont des LT spontanément activés
 ostéolyse et destruction articulaire via RANK-RANK L
Kong et al nature 1999 402 304-9
Pré-ostéoclaste
OPG
(1)
RANK L
LT
naïf
LT
activé
(2)
Ostéoclaste inactif
TACE
RANK L
(3)
Ostéoclaste actif
• Le LT activé produit, après l'engagement du TCR
- RANK L soluble (1)
- RANK L membranaire qui peut être directement actif sur RANK (3)
ou être clivé par TACE pour devenir soluble (2)
• L'effet de RANK L sur RANK induit la différenciation, la formation, la
survie (inhibition apoptotique), la fusion et l'activation des ostéoclastes
Rôle des LT dans l'ostéolyse systémique
Souris
nude
Pas d'ostéoporose après ovariectomie
! Rôle des LT ? Sécréteur de TNF ?
Cenci et al. J Clin Invest 2000; 106 : 1229-37.
RAG2
-/-
TCR2
-/-
SCID
Perte osseuse trabéculaire identique chez les
témoins "sauvages"
Mais moins de perte corticale
!
 Rôle des LT dans la résorption corticale ?
Rate
nude
Sass et al. J Bone Miner Res 1997; 12 : 478-86.
Quel est le rôle du lymphocyte T dans la PR ?
Une nouvelle cytokine lymphocytaire : l'IL-17
Th1
IFN
Th0
IL-23 / STAT 3
Bet
Th17
Th2
Park et al. Nat Immunol 2005; 6 : 1133-41.
Harrington et al. Nat Immunol 2005; 6 : 1123-32.
IL-4
IL-10
IL-17
IL-6
TNF / IL-1
Quel est le rôle du lymphocyte T dans la PR ?
Une nouvelle cytokine lymphocytaire : IL-17
FLS
IL-23
+
IL-6
LTh17
activé
"agresseur"
+
+
+
Macrophage
+
Chondrocyte
+
Ostéoblaste
IL-15
Rôle des Ac anti-IL-17
  érosion - synovite dans arthrite à adjuvant
Busch et al. Arthritis Rheum 2002; 46 : 802.
Koenders et al. Am J Pathol 2005; 167 : 144-9.
Les LT Th17 arthritogènes
Leur différenciation est induite par une coopération entre les LT auto-réactifs et
les CPA, ce qui favorise un milieu cytokinique "favorable" IL6+/IFN-)
LTCD4
Th17
SKG
LT
autoréactif
TCR
HLA
=Arthritogène
Dectin
CPA
Zymosan
Auto-Ag
IL-6
Induit différenciation de LT auto-réactif en LT CD Th17
! Cette différenciation en LT CD4 Th17 est accélérée chez les souris IFN -/-)
Hirota et al. J Exp Med 2007; 204 : 41-7.
Le rôle de l'IL-6 dans la destruction ostéo-articulaire
Antigènes (BSA + M. tuberculosis)
(1) Souris IL-6 -/(2) Souris TNF -/(3) Souris traitée par anti-TNF
Rôle des LT CD4
Arthrite
•  sévérité des arthrites
•  ostéoclastose
Les LT des souris IL-6 -/- produisent moins de RANK L et d'IL-17
l'IL-6 est un médiateur de la destruction ostéo-articulaire
dépendante des LT
Wong et al. Arthritis Rheum 2005; 54 : 158-68.
Quel est le rôle du lymphocyte T dans la PR ?
Une nouvelle cytokine : IL-32
LT
NK
FLS
IL-32
(6 isoformes)
Activité proinflammatoire
 IL-32 dans les cellules épithéliales (Crohn, psoriasis, PR)
 corrélation avec l'activité et la sévérité
! IL-32  protéinase 3
Dinarello et al. Ann Rheum Dis 2006; 65 5suppl) : iii61-4.
Quel est le rôle des lymphocytes T dans la PR ?
Les érosions télomériques : un nouveau concept dans la PR
Les érosions télomériques résultent d’une réplication cellulaire
excessive et/ou d’une défaillance des mécanismes de réparation
des télomères. Ces érosions sont observées au cours du
vieillissement et dans le cancer
Télomérases
Quel est le rôle des lymphocytes-T dans la PR ?
Association des érosions télomériques avec HLA-DRB1*04 chez les
sujets sains et les PR
HLA-DRB1*04 positive
HLA-DRB1*04 négative
10 000
10 000
9 000
8 000
8 000
7 000
6 000
6 000
20
30
40
50
60
Sujets sains
70
80
90
Âge (ans)
Érosions télomériques précoces entre 0 et 20 ans
chez les sujets HLA-DRB1*04
Salmon et al. Trends Immunol 2004; 25 : 339-41.
5 000
PR
Sujets sains
Érosions télomériques plus importantes
chez les PR mais aussi chez les sujets sains
HLA-DRB1*04
Schönland et al. PNAS 2003; 100 : 13471-6.
Quel est le rôle des lymphocytes-T dans la PR ?
Érosions télomériques associées à HLA-DRB1*04 dans la PR :
un facteur étiologique
L’apparition des érosions télomériques dans les lymphocytes T
et les polynucléaires neutrophiles est observée précocement
entre 0 et 20 ans alors que les mécanismes de réparation sont
fonctionnels. S’agit-il d’un phénomène génétiquement
déterminé ?
Salmon et al. Trends Immunol 2004; 25 : 339-41.
Schönland et al. PNAS 2003; 100 : 13471-6.
Quel est le rôle du lymphocyte T dans la PR ?
Les lymphocytes T régulateurs
Rôle pathologique dans les
maladies auto-immunes :
défaut d’inhibition des
lymphocytes T CD4+
autoréactifs lié à un déficit
en T reg1
Expansion
clonale
HLA
CPA
T CD4 (Th1)
TCR
CD28
IL-10
Cytokines
TGF
CTLA-4
T reg1
Fox p3
Inhibition des TCD4 Th1 par :
- contact avec CTLA-4/CD28
- cytokines suppressives
(IL-10, TGFb
Quel est le rôle des lymphocytes T dans la PR ?
Les lymphocytes T régulateurs : une destruction des LB
CD4+
Perforine
LT reg
LB
Granzyme
CD25
Zhao et al. Blood 2006
La lyse des LB
touche
préférentielleme
nt les LB actif
présentant des
antigènes
Le rôle régulateur de l'ostéoclastogenèse
par des LT reg (CD4+ CD25+)
Rate
C57BL/6
LT reg
CD4+ CD25+
+
Précurseur
ostéoclastique
CD11b
Moelle osseuse
C57BL/6
1) Etude de l'ostéoclastogenèse  marquage TRAP
2) Etude des érosions osseuses  Pit Formation Assay
Zaiss et al. Arthritis Rheum 2007; 56 : 4104-12.
Le rôle régulateur de l'ostéoclastogenèse
par des LT reg (CD4+ CD25+)
Les LT reg CD4+ CD25+ Fox p3+
 inhibe la formation ostéoclastique dépendante de
RANK et MCSF
• Rôle majeur du contact via CTLA-4
• Rôle mineur du TGF, IL-4, IL-10
Zaiss et al. Arthritis Rheum 2007; 56 : 4104-12.
Quel est le rôle des lymphocytes T dans la PR ?
Les lymphocytes T régulateurs
L’immunodéplétion des T régulateurs CD4+ CD25+ aggrave l’arthrite
Le transfert de T régulateurs CD4+ CD25+ réduit la sévérité de l’arthrite
Déplétion en T reg
5
4
0,8
3
0,4
2
1
*
0,0
**
0
4
*
8
12
*
*
*
0
16
Inflammation Destruction
Score Total
Durée de l’arthrite (jours)
* p < 0,05
* p < 0,05 ; ** p < 0,01
Contrôle
CD4+ CD25-
CD4+ CD25+
ACR 2003 - D’après Frey (523)
Les LT régulateurs dans la PR
… un déficit lié à l'inflammation
Monocytes
activés
"rhumatoïdes"
CD80/86
CD28
Treg
TNF, IL-7
L'inhibition des Treg par les monocytes activés rhumatoïdes est
liée à :
1) une interaction inhibitrice CD80/86  CD28
Ac anti-CD28 agoniste   fonction des Treg
2) un effet inhibiteur du TNF et de l'IL-7 (pas de l'IL-6)
  fonction des Treg
Van Amelsfort et al. Arthritis Rheum 2007; 56 : 732-41.
Quel est le rôle des lymphocytes T dans la PR ?
Les lymphocytes T régulateurs
56 PR traités par anti-TNFa
Avant traitement : T reg (CD4+ CD25+hi) = 3%
Après traitement : non répondeurs : 2,5% vs répondeurs : 4,8%,
p<0, 01
Conclusion
• Après anti-TNF, récupération d’une activité suppressive des Treg
qui n’existait pas avant traitement
• Les T reg de ces patients sont à nouveau capables de réprimer
les lymphocytes T CD4 in vitro
• L’effet semble spécifique de la PR, car pas de modification des Treg
chez les répondeurs aux anti-TNF dans la spondylarthropathie
Ehrenstein et al. J Exp Med 2004; 200 : 277-85.
Etudes des LT reg (CD4+/CD25+)
en fonction de leur expérience du TNF mb
LT
sujets sains
Cytométrie de flux
LT
PR
Sélection de LT CD4+ CD25+
CD4+
CD25
LT
CD4+
CD25
LT
TNF mb
Tests fonctionnels
 Evaluation des capacités suppressives de ces LT reg
selon l'expression du TNFmb
Wang et al. Arthritis Rheum 2008; 58 : 1609-18.
Etudes des LT reg (CD4+/CD25+)
en fonction de leur expérience du TNF mb
CD4+
CD25
LT
TNF mb
13% (3.5-30%) des LT CD4+ CD25 exprime le TNF mb
 moins de production de cytokines suppressive (IL-10) et plus de
cytokines inflammatoires (TNF, IFN)
 moins de capacité suppressive
! Il existe une corrélation entre l'activité de la PR (DAS28) et le % de LT
CD4+ CD25+ TNF mb circulant (p<0.05)
! Le traitement anti-TNF réduit cette population de LT reg « moins
suppressive"
Wang et al. Arthritis Rheum 2008; 58 : 1609-18.
Les effets extra-osseux de la vitamine D :
un effet lymphocytaire
• In vitro
1-25(OH)2D   prolifération des LT   IL-2 - IFN - TNF
• In vivo
1-25(OH)2D  prévient l'arthrite au collagène et
l'encéphalomyélite expérimentale auto-immune  modulation
des LT reg
Dans la polyarthrite rhumatoïde
• Une carence en vitamine peut prédisposer à l'apparition d'une
PR
• Il existe une corrélation entre le taux de 25(OH)D et le DAS28
et le HAQ (à l'inclusion)
 Etude d'une cohorte de 206 polyarthrites débutantes
Patel et al. Arthritis Rheum 2007; 56 : 2143-9.
Quel est le rôle des lymphocytes T dans la PR ?
Un nouveau modèle de PR : les souris SKG (mutation ZAP70)
• Atteinte érosive symétrique des "petites articulations" mais
avec des atteintes distales et des dactylites
• Synovite de type "pannus" avec prolifération synoviocytaire
mais beaucoup de PNN
• Prédominance synoviale de LT CD4+
Souris
SKG
• Hypergammaglobulinémie
• FR+, anti-Coll 2, anti-Hsp 70 (pas d'anti-CCP)
• Signes extra-articulaires : nodules rhumatoïdes, pneumopathie
interstitielle et atteinte cutanée
Sakaguchi et al. Nature 2003; 426 : 454.
Quel est le rôle des lymphocytes T dans la PR ?
Un nouveau modèle de PR : les souris SKG (mutation ZAP)
Souris
SKG
Transfert de la polyarthrite
• par les LTCD4 et les thymocytes
• pas de transfert par les sérums ou les
auto-Ac
Sakaguchi et al. Nature 2003; 426 : 454.
Le modèle de la souris SKG
Rôle de l'environnement
SKG
(1) Germ free  pas d'arthrite
(2) Germ free + facteurs d'environnement (PAMPs)
• Zymosan (β Glucan)
• LPS
 arthrite
• Toxine de pertussis
• Pristane
•
ADN CpG et non CpG
 pas d'arthrite
Yoshitomi et al. J Exp Med 2005; 2001 : 949-60.
Mécanismes des arthrites de la souris SKG
Dectin 1
Zymosan ( glucan)
CD
Macrophages
TLR
Cytokines
(IL-1, 6, TNF)
LPS (TLR4)
ARN viral ds (TLR3)
HLA
Auto-antigène "articulaire"
TCR
LT reg
Fox p3
ZAP muté
LT autoréactifs
ZAP muté
Perte de l'effet inhibiteur
Prolifération
!
!
!
L'action directe du Zymosan sur les LT qui portent aussi la dectin 1 est faible et
n'induit pas de lymphoprolifération.
Quel est le rôle des LB ?
Les LT reg Fox p-3 avec un ZAP muté sont moins régulateurs
Yoshitomi et al. J Exp Med 2005; 2001 : 949-60.
Initiation de la synovite rhumatoïde
Un mécanisme systémique : une rupture de tolérance vis à
vis d'un auto-antigène extra-articulaire
Le tropisme articulaire s'explique :
• par la migration intra-articulaire d'IC qui provoque
une réaction inflammatoire qu'ils pérennisent
Ex : la souris K/BxN
• par l'afflux intra-articulaire de cellules auto-réactives
sous l'effet de chemokines produites par des cellules de
l'immunité innée (FLS) stimulée par un microbe
Ex : la souris SKG
Initiation de la synovite rhumatoïde
Un mécanisme systémique : une rupture de tolérance vis à vis
d'un auto-antigène extra-articulaire
Auto-Ag
"ubiquitaire"
CD
LT
LT
LT
FLS
LB
LB
LB
Macrophage
LT
LB
+ Activation
par un
+ microbe
(PAMPs)
La réaction immunitaire synoviale s'organise comme dans un ganglion
Initiation de la synovite rhumatoïde
Un mécanisme intra-articulaire : une rupture de tolérance vis à vis
d'un auto-antigène intra-articulaire
• Un mécanisme lésionnel intrasynovial (infection) provoque une
réaction immunitaire classique avec un mimétisme moléculaire
ou l'apparition d'un néoantigène "lésionnel" qui va permettre
la pérennisation de cette réaction
Ex : arthrite de Lyme (mimétisme LFA1 – Osp1)
• L'activation de l'immunité innée de la synoviale (FLS,
macrophage, mastocyte) par des microbes (PAMPs) provoque
la libération d'antigènes intra-articulaires par lésion qui vont
induire une réaction immunitaire "en cascade"
Ex : modèle ??
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