Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise. » 1546, gravure sur

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Les foyers de l’Humanisme et de la Renaissance dans l’Europe des XVème et XVIème
siècles.
Léonard de Vinci, « Les mesures de l’homme », dessin plume et encre, Venise,
Galleria dell’Accademia.
Illustration pour l’ouvrage du mathématicien Fra Luca Pacioli, « La Divine proportion »
écrit entre 1496 et 1498 à Milan.
Léonard de Vinci, « L’Annonciation », 1473-1475, huile et tempera sur toile,
Florence, Galeries des Offices, 100 x 221,5 cm.
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Léonard de Vinci, « L’Annonciation », 1473-1475, huile et tempera sur toile,
Florence, Galeries des Offices, 100 x 221,5 cm.
Le contexte : le jardin de Marie à Nazareth, un jardin clos, symbole depuis le Moyen-âge de la virginité de Marie.
Au moment de l’arrivée de Gabriel elle est plongée dans la lecture de la Bible.
L’archange Gabriel dans un rôle
de messager annonce à Marie
qu’elle porte un enfant. Jeune
vierge juive elle a été choisie par
Dieu pour concevoir, hors du
péché, son enfant.
Le lys blanc dans la main
gauche de Gabriel
symboliserait la pureté de
Marie.
Surprise dans un premier temps (voir sa
main gauche marquant le trouble), Marie
accepte et par là rend possible
l’incarnation (Dieu fait homme) dans la
personne de Jésus de Nazareth.
Une Europe marquée par l’angoisse de la mort .
Le chartreux et le sergent.
Le pape et l’empereur.
Les danses macabres fin XVème siècle, édition Guyot Marchant 1485.
Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise. » vers 1546, gravure sur bois,
Kupferstichkabinett, Berlin.
Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise. » vers 1546, gravure sur bois,
Kupferstichkabinett, Berlin.
Dieu le Père,
attitude sereine
et pacifiée à
l’image de la
scène
Jésus de Nazareth,
incarnation divine
dans la Trinité.
Le Pasteur, sous les
traits de Martin
Luther. transmet la
parole de Dieu, il
n’est pas un prêtre
Il s’appuie sur la
Bible.
La crucifixion pour
la rédemption des
hommes.
L’omniprésence de
l’écrit. La Bible est la
seule source de la foi,
ouverte,elle est tournée
vers l’assemblée des
fidèles.
Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise. » vers 1546, gravure sur bois,
Kupferstichkabinett, Berlin.
Les sacrements : le
protestantisme conserve
seulement le baptême qui
marque l’entrée dans la chrétienté
et la communion (souvenir
de la Cène) ou eucharistie.
L’assemblée des fidèles
dans sa grande diversité :
hommes, femmes,
enfants, différents statuts
sociaux.
Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise. » vers 1546, gravure sur bois,
Kupferstichkabinett, Berlin.
Une procession est organisée
pour rendre hommage à un
intercesseur (saint,...) Les
protestants rejettent les
intercesseurs.
Le prêtre, un moine ricanant et
gras, impose sa parole sans la
moindre référence à Dieu. Un
animal coiffé d’une mitre,
symbole des évêques, lui souffle
à l’oreille.
Une assemblée composée de
clercs. Un moine laisse
tomber un jeu de cartes de sa
chasuble, dépravation
Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise. » vers 1546, gravure sur bois,
Kupferstichkabinett, Berlin.
Un Dieu violent fait tomber
l’orage sur la scène. La fausse
Eglise attire la colère de Dieu.
Le feu a une fonction
purificatrice.
L’extrême-onction administrée au
mourant est reconnue comme
sacrement par l’Eglise catholique
et rejetée par les protestants
Un prêtre fait la messe le dos
tourné aux fidèles.
Des clercs banquettent.
Le Pape, devant les richesses
entassées par l’Eglise
catholique, compte les revenus
rapportés par la vente des
indulgences.
Une Europe religieuse profondément divisée au XVIème siècle.
Catholiques :
Protestants :
calvinistes
luthériens
anglicans
presbytériens
Coexistence entre calvinistes,
luthériens et catholiques
Chrétiens orthodoxes
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