contribution of imaging in the diagnosis of cranio

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Les tumeurs de la ligne médiane sont
rares.
 La grande diversité des tumeurs
rencontrées rend le diagnostic difficile ;
de même, leur localisation profonde et
médiane rend le traitement compliqué.


L’IRM est l’examen de choix pour
l’exploration et le suivi post thérapeutique
de ces lésions. Elle permet, grâce à sa
résolution spatiale, son contraste et la
possibilité d’effectuer des coupes dans les
différents plans de l’espace, de localiser
avec précision le processus expansif et
d’apporter des arguments parfois suffisants
pour caractériser la lésion sur le plan
tissulaire.
Enfant de sexe masculin âgé de 8 ans, présentant
des caractères sexuels secondaires (pilosité
pubienne, pilosité axillaire, raucité de la voix…).
 Bilan biologique :
 Taux élevé de l’hormone de croissance
 IRM hypophysaire.

masse arrondie de 2 cm de diamètre attaché
au tuber cinéréum, en isosignal T1.
T2: masse en discret hypersignal
IRM hypophysaire en pondération T1 après injection de gadolinium:
absence de prise de contraste
 L’hamartome hypothalamique
se définit
comme une malformation d’aspect tumoral
due à une organisation anarchique de tissu
cérébral normal en situation anormale.
 L’aspect histologique est proche de la
substance grise, comportant des cellules
ganglionnaires matures, des cellules gliales et
des fibres myélinisées et non-myélinisées.
L’hamartome hypothalamique peut se présenter
par une puberté précoce, une céphalée ou une
épilepsie très souvent pharmaco-résistante.
 Le diagnostic positif repose sur l’imagerie,
essentiellement l’IRM:
 L’hamartome hypothalamique se présente comme
une masse arrondie ou ovalaire bien limitée
sessile ou pédiculée, en iso signal T1 par rapport
au cortex cérébral, en discret hypersignal T2, ne
prenant pas le contraste après injection iodée.
 Il n’est jamais calcifié.

Enfant de sexe masculin âgé de 10 ans, consulte
pour des céphalées et des troubles visuels.
 TDM cérébrale : dilatation tri-ventriculaire.
 IRM Cérébrale.

IRM : dilatation des ventricules latéraux et du
troisième ventricule en amont d’une masse
tumorale du tectum.
Cette masse est en hyper signal relatif T2 is
sosignal T1 non rehauussé aprés injection du
produit de contraste
Gliome de la lame tectale
Sous-catégorie des gliomes du tronc cérébral, qui sont
des tumeurs qui se produisent dans la région du cerveau
entre l'aqueduc de Sylvius et le quatrième ventricule.
 Ils sont souvent de bas grade type astrocytome qui
agrandissent le tectum et peuvent entrainer une
hydrocéphalie.
 Dans ce cas, les patients présentent généralement des
symptômes neurologiques résultant de la pression
intracrânienne
accrue.

IRM : isosignal sur les images pondérées en T1 et en
hypersignal sur les séquences pondérées en T2.
La survenue d’une prise du contraste dans une
lésion tectale devrait éveiller les soupçons d'une
lésion métastatique, en particulier chez l'adulte, avec
ou sans antécédents connus de cancer.
 Les gliomes tectales ne se prêtent pas à la résection
en raison de l'emplacement. Dans de nombreux cas,
la dérivation ventriculaire est la seule intervention
qui est nécessaire pour permettre la survie à long
terme.

 Patiente
âgée de 38 ans.
 Consulte pour céphalé.
 TDM cérébrale : PEIC frontal droit fortement
rehaussé après injection du produit de
contraste.
PEIC extra- axiale avec une large base
d’implantation sur la lame criblée de l’os
ethmoide de signal hétérogéne fortement
réhaussée après injection du produit de
contraste.
Méningiome de la lame criblée.
 Patiente
âgée de 49 ans.
 Contrôle d’un méningiome du clivus.
Aspect IRM
en séquence sagittale médiane
T2, puis 2 plans T1 après gadolinium.
Lésion léger hypisignal T2, développée
au niveau du clivus, laréalisée à droite,
exerçant un effet de masse sur le tronc,
fortement rehaussée après injection, de
manière
homogène.
Patiente âgée de 34 ans consulte pour
des troubles visuels.
 Une TDM montre un PEIC
interhémisphérique fortement rehaussé
après injection du produit de contraste.
 Une IRM cérébrale a été faite.

Processus expansif extra-axial
se développant au dépends de la
faux du cerveau fortement après
injection
du
produit
de
contraste.
Il s’y associe de l’oedème
cérébral.

C’est une lésion sphérique ou lobulée, à large base
d’implantation durale le plus souvent. Il existe des
formes de méningiome en plaques et d’autres avec
une implantation étroite rendant le diagnostic
différentiel avec l’hémangiopéricytome plus délicat.

En IRM, la lésion présente le plus souvent un signal
iso-intense ou hypo-intense en pondération T1 et un
signal variable sur les séquences en pondération T2.
On visualise une lame de LCS entre la masse et le
parenchyme cérébral avec un refoulement des
vaisseaux piaux.

Un œdème modéré à sévère est fréquent. Le
rehaussement est intense, le plus souvent
homogène, avec un rehaussement de la duremère à la périphérie de la masse, non spécifique
mais très suggestif du diagnostic de
méningiome.

Une hyperostose réactionnelle de l’os adjacent
est souvent retrouvée. Cette tumeur peut être
infiltrante et englober les vaisseaux et sinus
dure-mériens adjacents.
Patient âgé de 12 ans de sexe masculin.
 Traumatisme crânien avec perte de connaissance
initiale.
 TDM cérébrale.

Lipome du corps calleux
Même si ces tumeurs sont de type congénital,
leur diagnostic peut se faire tardivement ou
être fortuit.
 Il existe deux localisations particulières du
lipome :
– antérieur tubulonodulaire, le plus souvent
associé à des anomalies des lobes frontaux,
des thalami, de l’hypothalamus et du rostrum
calleux ;
– postérieur curviligne ou en « C », avec un corps
calleux quasi normal ou présentant une
agénésie partielle.

L’imagerie retrouve les caractéristiques
d’une lésion graisseuse en IRM,
hyperintense en pondération T1, hypointense en pondération T2. Il ne se
rehausse pas après injection.
 On peut retrouver des calcifications
linéaires bordant le lipome en scanner.

Patient âgé de 12 ans.
 Consulte pour des Céphalés avec des
épisodes de vomissement.
 TDM cérébrale : PEIC de la ligne
médiane spontanément hyperdense.
 IRM cérébrale.

Processus tumoral de la ligne médiane
spontanément hyperdense en TDM.
 en IRM ce processus est en hypersignal T2
flair

Macroscopiquement, il s’agit d’une lésion
kystique ronde, bien limitée, à contours
réguliers.
 L’IRM montre une masse arrondie ou
ovalaire à grand axe vertical, adjacente
aux foramens interventriculaires, élargissant
la lumière duV3 et d’un diamètre de l’ordre
de 10 à 20 mm.
 Certains kystes colloïdes ne présentent pas
une évolution inférieure dans le V3, mais
peuvent s’inscrire entre les cornes frontales,
dans le septum lucidum.




Le signal est variable : en pondération T1, il
apparaît le plus souvent hyperintense mais en
fonction de son contenu, le signal est variable.
En imagerie pondérée T2, le kyste colloïde est
hyperintense. Après injection de gadolinium,
les parois du kyste peuvent se renforcer alors
que le contenu jamais.
L’intérêt de l’IRM est d’estimer également le
degré de viscosité du kyste afin de prédire de
l’efficacité d’une ponction-aspiration. Dans ce
cadre, les séquences de diffusion peuvent être
utiles, permettant de distinguer les kystes en
fonction de la viscosité liquidienne.
D’autre part, cet examen fournit une
imagerie tridimensionnelle de la lésion et
précise ses rapports avec les foramens
interventriculaires, le V3, mais aussi les
rapports avec les veines cérébrales
internes et les veines thalamostriées.
 En scanner, le kyste colloïde apparaît le
plus souvent hyperdense mais sa densité
est variable et dépend de la nature du
contenu kystique.






Les tumeurs de la ligne médiane de
l’encéphale sont diverses.
L’imagerie par résonance magnétique est
d’un intérêt majeur car :
elle
permet
d’obtenir
une
analyse
topographique particulièrement
informative, une aide au diagnostic;
elle apporte parfois une caractérisation
tissulaire et une aide aux choix thérapeutiques,
précise le trajet et la cible des biopsies en
conditions stéréotaxiques et en détermine la
voie d’abord.
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