V_Trois_extraits

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Trois extraits (24-27)
Trois extraits (24-27): C’est papa qui décide
Sempé et Goscinny, Les vacances du petit Nicolas
(1963) Folio Junior, Edition spéciale, p. 8 et 9
Qui sont les personnages de cet extrait?
le petit Nicolas, le narrateur de ce roman
son papa
sa maman
sa grand-mère (absente)
Relève les mots qui se réfèrent à chaque personnage.
Trois extraits (24-27): C’est papa qui décide
Sempé et Goscinny, Les vacances du petit Nicolas
(1963) Folio Junior, Edition spéciale, p. 8 et 9
Les mots qui réfèrent à Nicolas
je ne me rappelle pas…
moi je pleure aussi… j’aime bien Mémé…
Chic j'ai dit et je me suis mis à courir autour
de la table…
Trois extraits (24-27): C’est papa qui décide
Sempé et Goscinny, Les vacances du petit Nicolas
(1963) Folio Junior, Edition spéciale, p. 8 et 9
Les mots qui réfèrent au père de Nicolas:
Papa
“Écoutez-moi bien , je ne veux pas de
discussions, c'est moi qui décide. J'ai
l'adresse d'une villa à louer… Je ne veux
rien savoir…”
“ mon chéri ”
Trois extraits (24-27): C’est papa qui décide
Sempé et Goscinny, Les vacances du petit Nicolas
(1963) Folio Junior, Edition spéciale, p. 8 et 9
Les mots qui réfèrent à la mère de Nicolas?
Maman se met à pleurer,
elle dit qu'elle va aller chez sa maman…,
“mon chéri…ça me paraît une très bonne
idée…”
Trois extraits (24-27): C’est papa qui décide
Sempé et Goscinny, Les vacances du petit Nicolas
(1963) Folio Junior, Edition spéciale, p. 8 et 9
Les mots qui réfèrent à la grand-mère de
Nicolas (absente) ?
chez sa maman (la maman de Maman),
Mémé,
chez elle il n’y a pas de plage
Trois extraits (24-27): C’est papa qui décide
Qui représentent ces mots ?
je (ne me rappelle pas) = le petit Nicolas
Nicolas raconte que les deux dernières
années ses parents se sont disputés pour
choisir l’endroit où la famille allait passer ses
vacances.
Trois extraits (24-27): C’est papa qui décide
Qui représentent ces mots ?
elle (chez elle, il n’y a pas de plage) = Mémé, la
grand-mère de Nicolas = sa maman (la maman de
la maman de Nicolas)
Nicolas raconte qu’à la fin de la dispute, sa maman
se mettait à pleurer et lui aussi. Ils ne pleuraient
pas du tout pour la même raison… Sa maman
menaçait son mari de retourner chez sa mère. Mais
Nicolas qui interprète les mots des adultes à la lettre,
croyait que sa maman voulait aller passer les
vacances chez sa grand-mère, alors que lui, il
voulait aller à la mer!
Trois extraits (24-27): C’est papa qui décide
Qui représentent ces mots ?
À la fin, on va (où veut maman) = nous c’està-dire Nicolas, son papa et sa maman.
Les deux dernières années, c’était donc la
maman de Nicolas qui avait décidé de
l’endroit où la famille était allée en vacances.
on va où veut maman
Que remarques-tu?
Trois extraits (24-27): C’est papa qui décide
Qui représentent ces mots ?
moi (Ecoutez-moi bien) = le père de Nicolas
Donc cette année, le papa de Nicolas s’est
rebellé. Il a décidé de faire preuve
d’autorité et il a annoncé qu’ il avait déjà
décidé d’aller en vacances dans le Midi et de
louer une villa au lieu d’ aller en pension à
l’hôtel, comme d’habitude.
Trois extraits (24-27): C’est papa qui décide
Qui représentent ces mots ?
on (quand on est content) = quelqu’un, une
personne
Sa femme n’a pas protesté, au contraire. Elle
a trouvé que l’idée de son mari était très
bonne. Et Nicolas a aussitôt manifesté sa
grande joie, probablement parce que cette
année, le choix de la destination des vacances
avait été beaucoup plus simple et agréable
que d’habitude…
Trois extraits (24-27): Le droit de lire à haute voix
Daniel Pennac Comme un roman (1992) Gallimard, p. 192
et 193
Qui sont les personnages ?
“Je” et “elle” c’est-à-dire le questionneur et son
interlocutrice. Il y a aussi des personnages
secondaires absents au moment du dialogue
(les parents, les camarades de classe et les
poupées de l’interlocutrice).
Relève les mots qui se réfèrent à chaque personnage.
Trois extraits (24-27): Le droit de lire à haute voix
Daniel Pennac Comme un roman (1992) Gallimard, p. 192
et 193
Je: le narrateur et le questionneur
Je lui demande,
Elle me répond,
Je lui demande
Elle me répond,
…je m’ exclame, tout joyeux,
Elle me dit
Trois extraits (24-27): Le droit de lire à haute voix
Daniel Pennac Comme un roman (1992) Gallimard, p. 192
et 193
Elle, son interlocutrice
je lui demande, “on te lisait…, …tu étais petite”,
“Mon père… ma mère…” “d’où te vient…” ,
quelqu’un…, “Tu vois”, “l’école nous interdisait…,
mes réponses à moi… je relisais tout” “hors de
moi… il me semblait que… J'ai toujours eu
l'impression… Je couchais mes poupées dans mon
lit, à ma place, et je leur faisais la lecture. Il m'
arrivait de m' endormir…
Trois extraits (24-27): Le droit de lire à haute voix
Daniel Pennac Comme un roman (1992) Gallimard, p. 192
et 193
Qui représentent ces mots ?
je (lui demande) =
lui (je lui demande) =
on (On te lisait des histoires…)
tu (Tu vois!) =
nous (L'école nous interdisait la lecture à haute
voix. ) =
leur (je leur faisais la lecture) =
Trois extraits (24-27): Le droit de lire à haute voix
Daniel Pennac Comme un roman (1992) Gallimard, p. 192
et 193
Qui représentent ces mots ?
je (lui demande) = le narrateur interlocuteur
lui (je lui demande) = à son interlocutrice
Le narrateur de Comme un roman illustre l’un des
droits fondamentaux du lecteur – la lecture à
haute voix– par le récit d’un dialogue, au discours
direct, avec une jeune femme qu’il connaît bien (il la
tutoie).
Trois extraits (24-27): Le droit de lire à haute voix
Daniel Pennac Comme un roman (1992) Gallimard, p. 192
et 193
Qui représentent ces mots ?
on (On te lisait des histoires…): quelqu’un, une
personne indéterminée
Curieux de comprendre pourquoi elle aime lire à
haute voix, le narrateur cherche à savoir si ce goût
lui vient de l’enfance. Il lui demande si quelqu’un,
dans sa famille (on) lui lisait des histoires quand elle
était enfant.
Trois extraits (24-27): Le droit de lire à haute voix
Daniel Pennac Comme un roman (1992) Gallimard, p. 192
et 193
Qui représentent ces mots ?
tu (Tu vois!) = l’interlocutrice
Quand la jeune femme dit que son goût pour la
lecture à voix haute lui vient de l’école, elle crée
un malentendu avec son interlocuteur. Il croit en effet
que c’est l’enseignement de la lecture à l’école qui a
favorisé volontairement cette forme de lecture. Ce
qu’il considère comme une qualité du système
scolaire. Il se trompe.
Trois extraits (24-27): Le droit de lire à haute voix
Daniel Pennac Comme un roman (1992) Gallimard, p. 192 et 193
Qui représentent ces mots ?
nous (L'école nous interdisait la lecture à haute voix. ) = à
l’interlocutrice enfant et aux autres élèves
leur (je leur faisais la lecture) = aux poupées
Cet amour pour la lecture à haute voix est au contraire une
réaction aux règles strictes de l’école. Il était interdit de
lire à voix haute et la lecture était toujours un devoir, jamais
un plaisir gratuit. L’interlocutrice a donc voulu et su cultiver
cette dimension de pur plaisir dans la lecture.
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Tahar Ben Jelloun L’islam expliqué à ma fille (2002),
CIDEB
p.15, 16, 17
Les personnages du dialogue:
Le narrateur-auteur : Tahar Ben Jelloun
Sa fille (cf. titre)
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Tahar Ben Jelloun L’islam expliqué à ma fille (2002),
CIDEB
p.15, 16, 17
Les personnages du dialogue
Le narrateur-auteur
tu étais enfant, tu savais que tu étais musulman, –
je suis né … où j’ai toujours vu ma mère et mon
père …– Et toi? – Moi aussi, je priais mais j’étais
paresseux, – tu ne te lavais pas?… –je le faisais
superficiellement … je n'aimais pas l'eau très
froide… il nous a réunis, mon frère et moi…. J’ai
baisé sa main comme je le faisais… j'ai compris ce
jour-là que je pouvais être musulman sans…
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Tahar Ben Jelloun L’islam expliqué à ma fille (2002),
CIDEB
p.15, 16, 17
Les personnages du dialogue
Sa fille (cf. titre)
Elle prend la parole, mais elle ne dit pas “je” dans ce
passage. Sa présence en tant qu’interlocutrice se
manifeste seulement quand elle dit “tu”.
Quand tu étais enfant, tu savais que tu étais
musulman?
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Tahar Ben Jelloun L’islam expliqué à ma fille (2002),
CIDEB
p.15, 16, 17
Le dialogue dans le dialogue (récit)
Le père de l’auteur-narrateur:
mon père, il nous a réunis, sa main
L’auteur-narrateur et son frère :
il nous a réunis, mon frère et moi
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Tahar Ben Jelloun L’islam expliqué à ma fille (2002),
CIDEB
p.15, 16, 17
Le dialogue dans le dialogue (récit)
Le père de l’auteur-narrateur:
mon père, il nous a réunis, sa main…
“Mes fils… je vous laisse réfléchir… J'ai fait
mon devoir, … Voilà, mes fils,…
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Tahar Ben Jelloun L’islam expliqué à ma fille (2002),
CIDEB
p.15, 16, 17
Le dialogue dans le dialogue (récit)
L’auteur-narrateur et son frère : ils écoutent seulement
“vous devez obéissance à vos parents… Vous
devez, en principe, faire … vous devez faire
le jeûne du Ramadan… Personne n'a le droit
de vous obliger… vous êtes libres, je vous
laisse réfléchir… À vous d'être…
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Tahar Ben Jelloun L’islam expliqué à ma fille (2002),
CIDEB
p.15, 16, 17
L’auteur-narrateur raconte à sa fille que, quand il était petit,
il avait conscience d’être musulman, mais qu’il n’aimait pas
pratiquer le rituel religieux parce qu’il était paresseux. Le
rituel consistait en cinq prières quotidiennes et les ablutions
préliminaires, le jeûne annuel du Ramadan.
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Tahar Ben Jelloun L’islam expliqué à ma fille (2002),
CIDEB
p.15, 16, 17
Il lui fait comprendre que son père était très tolérant. En
effet, un jour, il a expliqué à son frère et à lui qu’ en tant
que musulmans, ils avaient la liberté de pratiquer ou non
ces rituels et que l’essentiel était de mettre en pratique les
principes moraux de la religion:
ne pas voler,
ne pas mentir,
ne pas frapper les personnes qui souffrent,
ne pas trahir,
ne pas humilier les indigents,
ne pas maltraiter ses parents et surtout ne pas commettre
d'injustice
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Les voyelles nasales
musulman
enfant
avant toute prière
obéissance
Ramadan
jugement dernier
Ces mots ont une voyelle nasale en commun. Laquelle.
Soulignez sa graphie dans le mot.
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Les voyelles nasales
musulman
enfant
avant toute prière
obéissance
Ramadan
jugement dernier
Ces mots ont en commun la voyelle nasale [a~].
ses graphies: an, en, ant, ent
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Les voyelles nasales
celui qui n'a rien,
en principe,
chaque matin
cinq prières
sa main
l’interlocuteur
ne pas commettre d'injustice
le principal
Ces mots ont une voyelle nasale en commun. Laquelle.
Soulignez sa graphie dans le mot.
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Les voyelles nasales
celui qui n'a rien,
en principe,
chaque matin
cinq prières
sa main
l’interlocuteur
ne pas commettre d'injustice
le principal
Ces mots ont en commun la voyelle nasale [è~].
Les graphies: (i)en, in, ain.
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Les voyelles nasales
mentir
en principe
superficiellement
vos parents
je me suis senti libre
Ces mots ont en commun une voyelle nasale. Laquelle.
Souligne sa graphie dans le mot.
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Les voyelles nasales
mentir
en principe
superficiellement
vos parents
je me suis senti libre
Ces mots ont en commun la voyelle nasale [a~].
Les graphies: en, ent.
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Dans ces mots, la graphie en se prononce différemment.
Classe-les en fonction du son.
un agenda
un papier transparent
“c’est la ennième fois que je te le répète!”
les gens du nord
Ils arrivent
Amen
une amende
Le vent est tombé
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Dans ces mots, la graphie en se prononce différemment. Classe-les en
fonction du son.
Ils arrivent
=> [e muet] désinence du verbe
un papier transparent => [a~]
une amende, les gens du nord, le vent est tombé
un agenda
=> [è~]
Amen
=> [èn]
“c’est la ennième fois que je te le répète!”
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Dans ces mots, la graphie ill se prononce différemment. Classe-les en
fonction du son.
La grande illusion
La force tranquille
Un chapeau de paille
Une jolie f ille
une grande ville
Un sac de billes
Une bonne bouteille
Un raisonnement illogique
Trois extraits (24-27): L’islam expliqué à ma fille
Dans ces mots, la graphie ill se prononce différemment. Classe-les en
fonction du son.
La grande illusion
=> [il-l]
Un raisonnement illogique
La force tranquille
une grande ville
=> [il]
Une jolie f ille
Un sac de billes
=> [ij]
Un chapeau de paille
Une bonne bouteille
=> [j]
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