Évaluation de la prise en charge de la douleur somatique

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JIQH 2006 – La Villette
27 &28 novembre 2006
Atelier 7: Le patient acteur ou sujet de l’EPP?
Évaluation de la prise en charge de la douleur
somatique chez la personne âgée hospitalisée
en psychiatrie
Dr Catherine FAYOLLET, psychiatre, chef de service
Institut Marcel Rivière – La Verrière (78)
INSTITUT MARCEL RIVIERE
Dans les Yvelines (78)
 PSPH
 mono disciplinaire psychiatrique
 240 lits et 40 places
 Secteur 78G15, unités intersectorielles,
 Visite de certification:18-22 septembre
2006

Évaluation des Pratiques
Professionnelles
L’évaluation de la prise en charge de la
douleur somatique chez la personne
âgée hospitalisée en psychiatrie
Évaluation des Pratiques
Professionnelles
Référence 46 : la prise en charge des pathologies et
des problèmes de santé principaux fait l’objet d’une
évaluation:
Les pathologies ou problèmes de santé publique
seront choisis en fonction de la fréquence dans
l’établissement, faisabilité d’une évaluation (existence
de référentiels), amélioration possible, impact
potentiel en terme de santé publique (prévalence,
gravité, coût)
Réf 32 :la douleur est évaluée et
prise en charge.


32 a:Une concertation est organisée entre les
professionnels pour améliorer la prise en
charge de la douleur selon les
recommandations de bonne pratique.
32b: Le patient (résident - USLD) est impliqué
et participe à la prise en charge de sa
douleur, sa satisfaction est évaluée
périodiquement.
Réf 32 :la douleur est évaluée et
prise en charge (2)
32c:Les professionnels sont formés à la
prévention, à l'évaluation et à la prise
en charge de la douleur
 32 d:La disponibilité des traitements
prescrits est assurée en permanence.

Pourquoi ce choix?
Un thème de santé publique:
(Plan gouvernemental 1999 – 2002;
2002 – 2005; 2006 – 2010)
 Un contexte en 2005
 Des enjeux

Un contexte (1)

un comite de pilotage douleur national
MGEN- Action Sanitaire et Sociale:
une démarche qualité ancienne dans les
établissements MGEN-ASS
le projet 2006 : une action d’EPP sur
L’évaluation de la prise en charge de la
douleur somatique chez personnes âgées
* manuel V2: référence 32 référence 46
* une formation à l’EPP
Un contexte (2)
un CLUD à IMR depuis 2001
 une unité de géronto-psychiatrie,à IMR,
intersectorielle de 15 lits à orientation
psychiatrie de la personne âgée: UPPA
 des médecins motivés
 une équipe soignante sensibilisée
 Une visite de certification

Des enjeux
.
10 % de la file active de IMR âgée de
plus de 65 ans dont 84 % en unité de
psychiatrie de la personne âgée (15 litsmoyenne d’âge 75 ans- DMS: 38 jours
en 2005),
 A UPPA, la fréquence des co-morbidités
psychiatrique et somatique, des plaintes
douloureuses dans les troubles
thymiques, anxieux,

Des objectifs
Le dépistage précoce de la douleur
somatique formulée ou silencieuse
 La mise en place d’une prise en charge
adaptée de la douleur somatique des
patients accueillis

Préparation de l’EPP à IMR

Groupe de travail pluridisciplinaire - 3 médecins, 2 cadres
de santé,2 infirmières, 1 aide
soignante, 1 agent de soins
- dont 3 membres du CLUD
Préparation de l’EPP à IMR
Une revue de littérature
 Un questionnement: quels outils utiliser
en psychiatrie de la personne âgée?
 La mise en place des outils de
dépistage et de suivi
 L’élaboration d’un guide de prise en
charge de la douleur à UPPA
 L’information et la sensibilisation des
professionnels non formés

La revue de Littérature (46 c)
Recommandations ANAES pour la
pratique clinique, octobre 2000
 « Introduction aux soins en
gérontopsychiatrie », CHARAZAC 2001,
DUNOD Ed
 « Psychopathologie du Sujet Agé », LE
GOUES et FERREY, Masson Editions
2000
 Les documents HAS sur l’évaluation des
pratiques professionnelles

Les instances

Présentation du thème d’EPP aux
instances : CSS, Collège médical, CME
et au comité de pilotage V2

Validation par les différentes instances
La méthode utilisée:
audit clinique.

46b: Les processus et les pratiques liés
à la prise en charge sont analysés
Réalisation de l’audit clinique
Le référentiel: 19 items
 Inclusion des patients hospitalisés à
l’UPPA
douloureux
et/ou
sous
antalgiques âgés de plus de 65 ans
 Étude transversale un jour donné de la
semaine pendant 6 semaines jusqu’à 10
dossiers
 Sources et mode de recueil des
données: dossier patient et entretiens
avec les soignants

L’audit Clinique
Présentation de la méthodologie de
l’audit clinique et du référentiel à la
totalité de l’équipe de l’UPPA
 Le référentiel a été testé.
 Recueil des données par deux médecins
et le cadre de santé- 24 mars au 19 mai
9 patients concernés (sur 18 ).

Les axes d’amélioration (1)
46 d: les objectifs d'amélioration sont
définis et les actions mises en œuvre:
 Améliorer la traçabilité dans les dossiers
notamment de la prise en charge non
médicamenteuse
 Systématiser la prévention des actes
douloureux.
 Intégrer la prise en compte de la
douleur à la présentation en réunion de
synthèse clinique

Les axes d’amélioration (2)
Mettre à disposition des ordonnances
sécurisées .
 Poursuivre les actions de formation sur
la douleur débutées en 2006.
 Généraliser la prise en charge de la
douleur à l’ensemble de l’établissement
par l’intermédiaire du CLUD
 Les résultats et axes d’amélioration
avec calendrier de suivi ont été
présentés en CME et en staff clinique

Le Suivi
46e: Les données et indicateurs sont
définis et permettent le suivi des
actions d'amélioration.
 Le suivi sera assuré à un an à UPPA par
un nouvel audit clinique utilisant le
même référentiel
 Réalisation d’un audit sur l’ensemble de
l’établissement en 2007.

Le Benchmarking
46f: Les processus de prise en charge
et leurs résultats font l'objet de
comparaisons
 Comparaison avec les résultats de
l’audit clinique réalisé à la Résidence
Denis Forestier.
 Présentation des résultats de tous les
établissements MGEN-ASS dans le cadre
du comité de pilotage douleur national
du 7 décembre

Les difficultés
Des outils de dépistage pas totalement
adaptés à cette population
 Un référentiel d’audit pas toujours
applicable à la psychiatrie : « une
hétéro-évaluation a été réalisée à
chaque modification du comportement
de la personne évoquant la douleur »
 La disponibilité nécessaire

Les points positifs
L’amélioration du niveau de satisfaction
des patients
 Le dépistage systématique de la
douleur somatique à l’entrée et tout au
long du séjour
 La mise en place et l’appropriation des
outils de dépistage et du protocole de
prise en charge et de suivi

Les points positifs
Amélioration de la prise en charge de la
douleur ressentie, de sa prévention, de
la compréhension psychopathologique
 Prise de conscience de l’intérêt de la
traçabilité

Les points positifs
Une démarche d’équipe sur le thème
 Une formation et une demande de
formation complémentaire
 La référence 32 mieux renseignée
 Une appropriation de la démarche
qualité et des outils de l’évaluation des
pratiques

CONCLUSION
Une EPP sur un thème qui concerne les
attentes du patient, la prise en charge
du somatique en psychiatrie, un thème
de santé publique et l’amélioration des
pratiques professionnelles
 Des difficultés certes mais aussi
beaucoup d’intérêt pour la démarche

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