II. Faces latérales du cou

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MORPHOLOGIE
TÊTE-COU-TRONC
• L’examen d’un sujet doit être systématique :
en premier lieu on fera un examen
d’ensemble sur l’aspect général de celui-ci,
sa manière de se tenir.
TÊTE & COU
• Fonction et situation sont indissociables : la
situation de la tête est passée d’une position
antérieure à une situation supérieure.
• L’élément antérieur est la face.
• Le cou est l’élément sous jacent, érigé, il
assure le port de la tête, d’où
l’investissement symbolique dont il bénéficie.
• Le port de tête est, et a toujours été, un
signe de distinction dans toutes les cultures.
• Le cou s’est toujours prêté aux marques
décoratives : colliers, cols,
anneaux,cravates, bijoux divers…
LA TÊTE
• 2 parties distinctes la composent :
– Le crâne
– La face
LE COU
• Le cou est à la fois
- zone intermédiaire entre tête et thorax;
- et pivot mobile asservi à la tête et ses
organes.
• Les 2 aspects statique et dynamique,
nécessitent une organisation hautement
sophistiquée : - structure osseuse;
- structure musculaire;
- structure de recouvrement.
1. STRUCTURE OSSEUSE.
La Stabilité
• La stabilité est assurée mécaniquement au
moindre coût par l’utilisation d’un levier de
type inter appui, qui assure un équilibre
économique.
• La ligne de gravité ant a tendance à
entraîner la flexion ant globale.
• Elle est en partie contrebalancée par la
concavité post dont le flambage engendre
l’accentuation de courbure.
•
•
•
•
La mobilité
Est due à des éléments osseux fins et non
congruents.
Les ≠ sens de mobilité sont dus à l’ensemble
des pièces osseuses.
La mobilité est différenciée entre un étage
haut (occiput atlas et atlas axis, principalemt)
et un étage bas comprenant les autres
vertèbres cervicales.
La combinaison des 2 syst permet
l’association de mouvements dans le même
sens ou en sens contraire.
2. STRUCTURE MUSCULAIRE
• L’ensemble musculaire est d’abord constitué
par un ensemble de haubanage longitudinal,
sur chacune des 4 faces, puis par un
système croisé qui le double.
• De même on y trouve plusieurs plans, de la
superficie à la profondeur, regroupant des
polyarticulaires fonctionnels contrôlant
plusieurs étages et assurant la liaison tête
thorax, et des polyarticulaires + courts, ainsi
que des monoarticulaires à contrôle plus
spécifiques.
3. STRUCTURES DE RECOUVREMENT
• La mobilité nécessite une peau fine et
extensible, ainsi qu’une réserve cutanée dans
les zones sollicités.
• Elle s’accompagne avec l’âge d’un
plissement évocateur et peut présenter un
surplus graisseux (double menton) ou une
carence adipeuse (cou décharné de certains
vieillards).
• Le rachis cervical
- Compris entre l’os occipital et la première
vertèbre thoracique.
- Il est constitué de sept vertèbres cervicales
superposées et articulées entre elles.
- Son aspect en portion de cylindre permet de
l’aborder sous quatre faces :
- I. face ant
- II. face post
- III. 2 faces latérales
• I. Face antérieure du cou
- elle comprend 2 segments:
- sup : sus-hyoïdien presque horizontal
(secteur sous-maxillaire);
- inf : sous-hyoïdien presque vertical
(secteur cervical). La jonction des 2 zones
correspond au niveau hyoïdien.
- de bas en Ht et du médian vers le latéral,
dépression centrale de la fourchette
sternale, juste au dessus du manubrium
sternal. Elle est entourée de chaque côté par
le tendon du chef sternal SCOM, fin et vite
saillant sous la peau lors flex° cervicale ant.
+en DH et séparé par une petite dépress°
facilement détectée par le doigt, on trouve le chef
claviculaire du SCM,+ large et + aplati.
+ en DH on surplombe la clavicule dans une zone
légèrement déprimée qui lorsqu elle
est accentuée prend le nom de « salière ».
du bas vers le Ht :
• cartilage cricoïde
• cartilage thyroïde
• corps de l’os hyoïde (en avt de C3)
latéralement la région ant est limitée par le relief
charnu des 2 SCOM qui montent en divergeant,
formant un V à pointe sternale.
• SCM m très superficiel, antéro latéral et très
saillant bilatéralement. Le corps charnu mis
en évidence par flexion ant, inclinaison
homolatérale et rotation du côté opposé.
• Les m sus-hyoïdiens : 2 muscles palpables
- m mylo-hyoïdien
- m digastrique du cou
• Les m sous hyoïdiens :٪ en 2 plans
- superficiel - sterno-cléïdo-hyoïdien
- omo-hyoïdien
- profond :sterno-thyroïdien
• Le peaucier du cou sous cutané: situé ant, lat
• II. Faces latérales du cou
S’étendent de bas en Ht de la région sup de
l’épaule à l’oreille, et d’avt en AR, du relief du
SCOM à celui du trapèze supérieur.
Ces 2 derniers reliefs ne sont pas strictement
verticaux mais grossièrement // et obliques
en Ht et en AR.
La bande latérale qui est intercalée est rétrécie
lors de la rotation homolatérale et élargie lors
de la rotation controlatérale.
On peut la ٪schématiquement en 3 parties :
ptie moyenne: relief de l’angulaire de l’O,
allongé obliquement en Ht et en avt pour se
jeter sur les apophyses transverses
cervicales.
au dessus de l’angulaire une zone Hte ou
supéro-post comprise entre le bord post du
SCM et le bd sup du trapèze sup correspond
à la partie haute du splénius de la tête.
en dessous de l’angulaire se trouve une zone
triangulaire à sommet sup où descendent les
3 scalènes (le scalène moyen est le plus
latéral et le + palpable).
• Palpation cutanée de la face latérale est très
semblable à la face ant.
• Palpation osseuse des apophyses arti post :
leur empilement fait que la ligne des
épineuses est bordée de chaque côté par la
colonne osseuse des apophysaires post.
Celles-ci sont recouvertes par la masse des
spinaux.
• Palpation des apophyses transverses.
• III. Face postérieure du cou
- La morphologie est dominée par la large nappe du
trapèze supérieur, centré de part et d’autre de la
ligne médiane.
- Cette ligne correspond à l’alignement des
épineuses dont le relief est enfoui en une gouttière
verticale, bordée latéralement par la masse
longitudinale des spinaux cervicaux et dont le
volume est perceptible sous l’étendue du trapèze.
- Lors de la flexion ant ces spinaux sont plaqués
dans les gouttières paravertébrales laissant
apparaître médialement l’alignement bosselé des
dernières apophyses épineuses, dont la +
proéminente forme le repère osseux de C7
(fréquemment recouverte d’1 épaississement
adipeux dont l’excès forme la « bosse de bison ».
- A l’étage sup le cou est surplombé par le crâne +
visible chez le sujet chauve.
- Il présente une bosse osseuse médiane ± dévelop
escamotant complètement la première cervicale : la
protubérance occipitale externe.
- De chaque côté de celle-ci mais cachée par les
cheveux, se situe la ligne courbe occipitale sup sur
laquelle se termine le trapèze sup dans la partie
interne.
- Elle se termine latéralement par la naissance de la
mastoïde temporale.
• Palpation cutanée de la face postérieure
- l’étirement post lors de la flexion ant retentit jusqu’à
la région dorsale haute. La mise en tension
simultanée des m post permet à la peau une
certaine adhérence à ce plan sous jacent.
- La zone post du cou est + exposée aux sollicitations
extérieures, telles que l’appui,les ports de charges
et la peau y est plus résistante.
- L’axe médian post correspond donc à un
revêtement cellulo-cutané plus épais et moins
mobile qu’en avant, peu décollable, il est compris
entre 2 zones très adhérentes et épaisses: en Ht
l’ens cutanéo-conjonctif occipital et en bas le
panicule adipeux en regard de C7
• Palpation osseuse de la région cervicale post
- Elle concerne le repérage des apophyses
épineuses des vertèbres cervicales, et
accessoirement celui des apophysaires post ou des
transverses.
- Les épineuses cervicales sont inégalement
palpables et le + simple consiste à repérer les plus
remarquables : C2 & C7 puis les …
- Il faut préférer un marquage pointé au crayon
dermographique afin d’apprécier l’alignement
vertébral et l’écartement inter épineux
- C’est une région très mobile, la peau aussi.
- Le mvt facilite le repérage palpatoire mais le
marquage lui ne doit se faire qu’en position de
référence et après avoir laissé la peau reprendre sa
tension de repos.
- La position de référence est la position debout, tête
droite et regard à l’horizontale.
- La position assise – fatigante pour le sujet offre une
meilleure stabilité lors des poussées manuelles
palpatoires. Il faut cependant vérifier que l’axialité
rachidienne soit identique à celle de la position
debout.
- C7 c’est l’épineuse la + proéminente (cf.)
- C6 répéter manœuvre précédente
- C5 son apophyse épineuse est + courte
- C2 possède une épineuse très volumineuse (située
au dessous de la dépression sous la protubérance
occipitale)
- C3-C4 le rachis à cet endroit est concave et
possède des épineuses courtes, peu volumineuses,
empilées comme des tuiles d’un toit, notamment dans
les mvts d’extension.
- C1 atlas sa palpation est le + svt impossible car il
s’agit d’un anneau osseux sans épineuse, elle est
profondément enfouie vers l’avt, largement
surplombée postérieurement par le massif occipital
et dépassé en dessous par l’imposante épineuse de
C2 et le ligament cervical post se tend lors du mvt
de flexion
- Les apophyses arti post : leur empilement fait que
la ligne des épineuses est bordée de chaque côté
par la colonne osseuse des apophysaires post.
Celles-ci sont recouvertes par la masse des
spinaux assez gracile dans cette zone haute du
rachis(! À relâcher les trapèzes et les spinaux).
•
-
Palpation musculaire
Trapèze supérieur
Le splénius de la tête
Les muscles para vertébraux
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