archaeomap archaeological management policies

publicité
ARCHAEOMAP
ARCHAEOLOGICAL MANAGEMENT POLICIES
Rome 15-17 décembre 2008
LIAISONS MEDITERRANEES (TUNISIE)
Analyse socio-économique
des sites archéologiques
Flux touristique
Économie local
Équipements
para-touristiques
Exploitation touristique du site
Emplois
Carthage
Développement local
Autochtones
• Les acteurs locaux
public et privé
économiques,
sociaux et culturels
• La population locale
• Internationaux
Touristes
Composantes sociales: développer une meilleur communication

L’identification du ou des public(s) potentiel(s)
(populations
locale, régionale, nationale ; scolaires ; touristes étrangers), ainsi
que l’identification de leur critère de:

Age

sexe

Situation socioprofessionnelle

Niveau intellectuel

Pays d’origine
Critères sociales et mise en valeur du site en vue
d’une exploitation touristique
Tous ces indicateurs sont importants dans la mesure ou ils
servent de fondement à:

l’élaboration d’une politique des publics qui permet au site
de jouer un véritable rôle culturel et de générer des
retombées sociales et économiques.

d’identifier
les
publics
potentiels
auquel
le
projet
d’aménagement d’un site archéologique peut s’adresser
ainsi que les retombées économiques escomptées
L’exploitation d’un site archéologique doit prendre sa place
dans la vie locale, sociale et économique.
Population locale- touristes:
pour un tourisme intelligent, respectueux des milieux locaux
•Reconnaissance de l’importance
économique du tourisme
•Augmenter leurs revenus
•Tendance à améliorer services
et infrastructures
•Améliorer niveau de vie
•Accès aux activités de loisirs
POPULATION
LOCALE
TOURISTES
•Culture du touriste venu
découvrir l’autre
•Langue
•Traditions
•Valeurs et moralités
•Mode vestimentaire
•Remise en question de
l’identité et de la liberté
touristes –habitants
IMPACTS SOCIOCULTUREL









Accès de la population à son patrimoine archéologique: entrée
gratuite, sites et musées…etc.
Encourager la société civique associations et autres organismes à
vocation patrimoniale
Action de sensibilisation concernant la valeur ajoutée du
patrimoine archéologique, économique, sociale et culturelle
Créent au sein de l'espace local des lieux de concertation, de
mise en mouvement et en synergie des acteurs locaux pour
impulser l’action
Implication de la population local dans les projets de gestion et
de mise en valeur de leur site.
Dépendance sociale à ce patrimoine: importance de l’exploitation
touristique des sites archéologiques pour l’économie locale
La population locale accepte bien le tourisme et reconnaît son
importance dans le développement local
Les effets sur les conditions de vie
La population local pense que le tourisme a augmenté leurs
revenues, a apporté des améliorations sur l’infrastructure, a
amélioré leur niveau de vie et a augmenté leurs possibilités
d’accès aux activités de loisirs
Cohésion social

Le tourisme préserve-t- il l’intégrité et l’authenticité de la
culture locale?
D’après une étude réalisée en 2000 sur l’impact culturel du
tourisme en Tunisie
Pourcentage de la population locale jugeant que le tourisme à des effet négatifs sur
Impacts très négatifs et négatifs
Langue locale
54%
Traditions
52,8%
Valeurs et moralités
67,1%
Mode de vie (vestimentaire…etc.)
62%
le pourcentage est faible dans les régions qui attirent bien moins de touristes
Intégrité culturelle

Actions de sensibilisation (journées gratuites, animations
pour
les
scolaires,
accès
gratuits,
travail
avec
les
associations

Pour les acteurs locaux, des mesures d’encouragement
peuvent être développées : formation au traitement des
produits pour la vente aux touristes, micro-crédits, appui
en matière de promotion (pages dans les sites internet des
sites officiels, diffusion de documents).

Établir des programmes éducatifs en matière du patrimoine
renforçant l’identité culturelle et mettant en valeur la
culture locale
L’analyse économique des sites archéologiques et historiques
se développe sur la base d’une série de valeurs complémentaires,

la valeur d’usage directe

des droits d’entrée et de visite, des comptoirs de ventes et des
manifestations proposées dans le site,

des services proposés hors du site tels que parkings, commerces,
hébergements, restaurants, activités de loisirs, transports…, liés
directement à la visite,

de la réutilisation directe des monuments et sites anciens tels que plus
- values immobilières, location de salles ou de monuments pour des
spectacles ou des tournages,
Les valeurs des sites archéologiques

la valeur d’usage indirecte

créations d’emplois directs, indirects et induits,

valorisation foncière et immobilière,

qualification de l’image de la destination,

la valeur d’option

les apports en « nature ou en monnaie » des associations qui
œuvrent pour la protection et la valorisation du patrimoine.

la valeur d’existence peut être définie comme la valeur
symbolique que la population attachée à son patrimoine
(identité, embellissement des lieux, sens de l’histoire)

La valeur de non-usage

transmission du bien aux générations futures.
Retombées financières induites par l’exploitation
touristiques des sites archéologiques et historiques
L’exploitation directe d’un site génère un ensemble de recettes:
Recettes
directes
Recettes
annexes
Une partie de ces recettes
est utilisée pour la gestion,
la réhabilitation et la mise
en valeur du site
Recettes annexes
Recettes directes
droit
d’entrée
-des ventes d’objets dérivés, souvenirs,
documents, sur le site et à distance (par
correspondance ou en ligne),
-des prestations de cafétéria et de
restauration,
-des droits de stationnement,
-des droits annexes : droit de
photographie,
-des visites guidées et les visites
conférences.
-des locations de salles pour des
manifestations évènementielles ou des
tournages,
-des droits de reproduction et de location
des œuvres.
Le droit d’entrée constitue la recette principale
Le principe de gratuité (population locale)
Autres
recettes
hébergements
restaurants

Les recettes provenant des
dépenses effectuées par les
visiteurs à proximité des
sites dans les hébergements,
commerces, restaurants et
services divers
sont plus
importantes que les recettes
provenant de l’exploitation
directe des sites.
Commerce
Services divers
Ces recettes contribuent à favoriser le développement local.
amélioration du niveau de vie des populations locales
Emplois directs
Emplois indirects
Emplois induits
Emplois
L’exploitation touristique des sites archéologiques est
créatrice d’emplois. Une partie d’entre eux est liée aux
investissements, une autre aux aides publiques, la dernière
aux dépenses faites par les visiteurs dans les sites et à
proximité.
Emplois directs
Emplois indirects
Emplois induits
• relèvent de l’exploitation. Ils
concernent en particulier
• l’accueil,
• l’information,
• l’entretien,
• la sécurité,
• l’administration,
• la conservation,
• la promotion et la
communication,
• l’animation,
• les spectacles,
• les visites-conférences,
• les services des restauration
intégrés (restaurants,
cafétéria),
• les commerces associés
(comptoirs de vente, vente
par correspondance et en
ligne de produits dérivés),
• les voyagistes spécialisés.
• sont liés aux dépenses
(investissements,
exploitation) réalisées par
les opérateurs
(gestionnaires de sites,
voyagistes)pour assurer leur
activité
• (entreprises de restauration
et d’entretien,
• services comptables et
informatiques,
• fournisseurs divers (
éditeurs et artisans)
• les employés des
collectivités chargés des
actions de mise en valeur et
de promotion du patrimoine
• animateurs du patrimoine,
• assistants des pays
d’accueil,
• chargés de mission
« patrimoine »
• des offices de tourisme,
• comités départementaux et
régionaux de tourisme
• sont liés aux dépenses faites
par les visiteurs hors des
sites:
• hébergements,
• commerces,
• restaurants,
• animations,
• activités,
• transports
• divers services publics et
privés
Indicateurs statistiques
Le site archéologique de Carthage
Sources
Agence national de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle
Ministère du tourisme (office national du tourisme tunisien) direction des études

Visites payantes: on enregistre pour
l’ensemble des sites, monuments et
musées en Tunisie un total de:
◦ 2005: 3.116.672 entrées
◦ 2006: 2.821.175 entrées
◦ taux d’évolution: –9,48






Commune de Carthage:17.000 habitants
Renferme le siège de la présidence
De préférence résidentiel
L’ urbanisation
quasi saturation
La ville est dotée de toutes les infrastructures
nécessaires. Un programme d’investissement de plus
de 8 millions de dinars consacrées aux infrastructures
(voiries, éclairage, réhabilitation de quartier,
embellissements et aménagement d’espaces verts…)
Importance de la zone archéologique : elle couvre
2/3 du territoire communal
année
Nombre de visiteurs
1990
437.255
2000
687328
2005
820.497
2006
763.927
Evolution des visites payantes à Carthage

Parc de Carthage :billet unique 8 DT, (dont 1DTdroit de
photo, 1DT versé au municipalité)

Recette des entrées payantes pour le site de Carthage:

Total chiffres d’affaires pour tous les sites et musées
15.407.010.900DT

Durée moyenne du séjour touristique en Tunisie 5.2 j


Emploi direct 2006: 92.735
Emploi indirect 2006: 278.206
Chiffre d’affaires d’entrées globale :5.157.585.640 DT (2006)
Indicateurs statistiques (site de Carthage)

L’exploitation touristique du site archéologique induit la création
d’activités au sein et aux environs immédiats du site culturel
À Carthage in situ:
Location d’espaces commerciaux (boutiques de documents et de
souvenirs): 12
 Stand de vente de l’AMVPPC :1
 Location de buvettes 3 et stands de vente 1

Aux environs du site

Hébergements, restaurants, petits commerces et autres services
mais sont peu nombreux. Nous soulignons que le site a par
excellence une vocation residentielle.
Développement local:
Activités et équipements para-touristiques





Office national du tourisme tunisien, Le tourisme
tunisien en chiffres , Tunis, 2006.
Vivre dans un grand site, Les cahiers de la
section française de l’ICOMOS, Paris, 2006.
Accueil, aménagement et gestion dans les grands
sites, Les cahiers de la section française de
l’ICOMOS, Paris, 2000.
Patin V., Tourisme et patrimoine, Paris, 1997.
Origet du Cluzeau, Le tourisme culturel, Paris,
1998.
Bibliographie
Téléchargement