Microbiologie

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Microbiologie
Formation correspondants
Écologie
répartition des micro-organismes responsables
d'IAS (ENP 2006)
bactéries
virus
parasit/myco
Origine des microorganismes
Flore endogène : flore propre à l’individu
(flore cutanée, muqueuse, digestive…)
 Flore exogène :

 Autre
individu : soignant, patient
 Environnement : eau, air, surfaces…
VIRUS
 Transmission par le sang et liq biologique :
 Hépatites B et C, HIV, CMV……
 Transmission respiratoire :
 VRS, RhinoV, VZV, grippe…
 Transmission par contact cutanéo-muqueux
 Herpesv, VZV, AdénoV (kératoconjonctivite)….
 transmission par voie digestive :
 RotaV….


Transmission interhumaine
TTT lourds, vaccins
Parasites et champignons
Ectoparasites : poux, gale…
 Champignons :

: Candida albicans….
 Ch. filamenteux : Aspergillus
 Levures
Parasites - champignons
Transmission interhumaine : gale, poux
 Environnement : Aspergillus, (poux)
 Flore endogène : Candida

BACTERIES
répartition des bactéries les plus isolées d'IAS
(ENP 2006)
pyo
Acineto
baumannii
Clostridium
difficile
Staph aureus
autre
Enterobacterie
Staph blancs
Enterocoque
Ecoli
Proteus
mirabilis
Enterobacter
Klebsiella
Staph aureus : 19 %
Ecoli : 25 %
Pyo = P aeruginosa : 11 %
Classification des bactéries

Forme :
 Cocci
 Bacilles

Propriétés tinctoriales : GRAM
 Gram
 Gram

+
–
Pouvoir respiratoire :
 Aérobie
 Anaérobie
 Aéro-anaérobies
Cocci à Gram +

Staphylocoques
 Aureus
 Epidermidis
 Autre Staph

blanc
Streptocoques
 Strepto A
 Strepto B
 Pneumocoque
 Autre

Strepto
Enterocoque
Bacilles à Gram +
Corynébactéries
 Anaérobie : Clostridium difficile

Bacilles gram 
Enterobactéries :






Ecoli
Klebsiella
Enterobacter
Proteus
Salmonelles, ….
Autres BGN :




P aeruginosa
A baumannii
Haemophilus…
Legionella
BACTERIES
répartition des bactéries les plus isolées d'IAS
BG+
Abau
pyo
autre EB
CD
Staph aureus
Staph blancs
Enterocoque
Ecoli
BG-
Enterobacter
Proteus
Klebsiella
mirabilis
CG+
Classification « fonctionnelle » des bactéries
Pathogène
stricte
réservoir
pathogénicité
commensales
Homme malade Homme sain
(flore)
saprophytes
environnement
+++
intrinsèque
-à+
potentielle
-à+
limitée
++
+++
+
+
+++
++
+++
+
+
Type d’infection :
Communautaire
Nosocomiale
Professionnelle
exemple
M tuberculosis
E coli, SA
Paeruginosa,
legionelle
Flore endogène
Corps humain : 1013 cellules – 1014 bactéries
VAS : Strepto,
Neisseria, ana…
Flore génitale :
Lactob, strepto,
enteroB…
Peau :
Staphylocoques
Coryne…
Flore digestive :
Enterobactéries,
Ana (CD)
Enterocoque…
Principales espèces

S aureus :




S epidermidis



Flore cutanée
ILK, ISO (os)….
Clostridium difficile :



flore cutanée (nez)
Infections sur matériel (KT, SU, prothèse…)
ISO, pneumopathies, infect° cutanée….
Flore digestive
colite
enterocoque


Flore digestive
IU, septicémie, inf abdominales, (ISO…)

E coli :
 Flore
digestive, génitale
 IU, septicémie (ISO, inf° cut-muq…)

Autres entérobactéries : Kpne, E aerogenes, E
cloacae, Proteus mirabilis…)
 Flore
digestive
 IU, septicémie, pneumoP (ISO, inf° cutmuq…)

Pseudomonas aeruginosa
 Environnement
 Peu
pathogène
 ISO, Pneumopathie, IU, septicémie, peau…

Acinetobacter baumannii :
 Environnement
 Peu
(peau)
pathogène
 ISO, Pneumopathie, IU, septicémie, peau…
Les bactéries
multirésistantes (BMR)
définition

Les bactéries sont dites multirésistantes
aux antibiotiques (BMR) lorsque, du fait de
l'accumulation des résistances naturelles
et acquises, elles ne sont plus sensibles
qu'à un petit nombre d'antibiotiques
habituellement actifs en thérapeutique.
Les principales BMR
SA résistant à la méticilline (SARM)
 S aureus résistant aux glycopeptides
 Entérobactéries résistant aux C3G
 P aeruginosa résistant à la ceftazidime
 Entérocoque résistant à la vancomycine
 A baumannii résistant aux βlactamines

Risques liés aux BMR
Virulence proche souches sauvages
 Mais erreur TTT +++
 Impasses TTT
 Diffusion +++
 Coût +++
 Transfert de résistances

SARM en Europe 2002 (EARSS)
Pas de données
<1%
1à5%
5 à 10 %
10 à 25 %
25 à 50 %
> 50 %
EARSS data. Available at: http://www.earss.rivm.nl
SARM en Europe 2005 (EARSS)
Pas de données
<1%
1à5%
10 à 25 %
25 à 50 %
> 50 %
EARSS data. Available at: http://www.earss.rivm.nl
P aeruginosa CAZ R en Europe
2005 (EARSS)
Pas de données
<1%
1à5%
5 à 10 %
10 à 25 %
25 à 50 %
> 50 %
EARSS data. Available at: http://www.earss.rivm.nl
E coli C3G R en Europe 2005
(EARSS)
Pas de données
<1%
1à5%
5 à 10 %
10 à 25 %
25 à 50 %
> 50 %
EARSS data. Available at: http://www.earss.rivm.nl
E faecium VancoR en Europe 2005
(EARSS)
Pas de données
<1%
1à5%
5 à 10 %
10 à 25 %
25 à 50 %
> 50 %
EARSS data. Available at: http://www.earss.rivm.nl
Maitrise des BMR
Bon usage des antibiotiques : le bon Atb à
la bonne dose, au bon moment
 Précautions standard
 +/- précautions complémentaires
 Utilisation de SHA +++
 Signalement (dossier, chambre,
brancardiers…)

Exemple de BMR : E coli
sauvage
BLSE :
Diminution du Ø d’inhibition
« bouchon de champagne »
Exemple de BMR :
P aeruginosa
sauvage
Multi R
Surveillance des IAS
Coût des IAS

Coût humain :
5
à 10 % des patients hospitalisés
 ≈ 4000 DC par an en France

Coût économique
 Direct



: 300 à 700 M € / an
75 % : ↑ hospitalisation
20 % : antibiotique
5 % : biologie
 Indirect
?
Surveillance épidémiologique

Définition : Système d ’information consistant à
collecter, analyser et interpréter des données
dans le cadre de programmes de prévention.

BUTS : Il est utilisé comme outil d’évaluation
et de réduction du risque infectieux. Il permet
de définir des objectifs quantifiés de
prévention
Programme de prévention
Étape diagnostic = identification du
problème (surveillance)
 Étape « Thérapeutique » : mise en place
de mesures correctives, protocoles,
formations…
 Étape de suivi :

 Audit
: évaluation des pratiques
 surveillance des IN : évaluation des résultats
Pourquoi surveiller

détecter et quantifier un risque

Détecter les événements inhabituels = outil d’alerte

Détecter les dérives = outil de vigilance

Évaluer les mesures mises en place = outil d’évaluation

définir des priorités, des objectifs

améliorer la qualité des soins

Sensibiliser l’ensemble du personnel
Comment surveiller les IAS


Indicateurs simples et pertinents
Méthode rigoureuse :
 Définir
la période : continue, discontinue
 Avoir un (des) référentiel(s)
 Définir :




les IN surveillées
Les actes à risque
Les patients
La population de l’étude (numérateur)…
Les enquêtes

Prévalence :
 Photographie
à un instant (réservoir)
 Enquête « un jour donné » = transversale

Incidence :
 Film
(durée)
 Évolution = longitudinale
Les enquêtes

Taux de prévalence = nbre de cas / nbre patients
présents X 100

Taux d’incidence = nbre de Nx cas / nbre JH X 1000 (ou
nbre de patients présents X 100)
Patient 1
Patient 2
Patient 3
Patient 4
Patient 5
Patient 6
Patient 7
t1
t0
P = 2/4
I = 3/7
P
prévalence
Enquête un jour donné, transversale
 Inclus tous les cas « actifs »
 Peu précise, estimat° des IN
 Ne permet pas de voir les bouffées
épidémiques
 Facile à mettre en œuvre
 sensibilise

incidence
Surveillance longitudinale : au moins 3
mois ou 100 patients inclus
 Détermination plus précise des IN
 Bouffées épidémiques
 Identification des facteurs de risque
 Très lourde, temps +++

définition
Type
d’étude
prévalence
incidence
Enregistrement un jour
donné des IN actives chez
tous les patients présents
(ancien + nouveaux cas)
Enregistrement continue de tous
les nx cas d’IN survenant dans
une population donnée, pendant
une période donnée
Évalue un réservoir
Mesure la vitesse d’apparition de
l’infection
transversale
Longitudinale et prospective
Période courte (1j)
Période longue (3 mois ou 100
patients)
Non exhaustive (échantillon) exhaustive
réseaux


Surveillance globale
Surveillance ciblée sur une population à risque ou un
facteur de risque :



Ex : taux d’incidence des IU rapporté à 100 jours de sondage
Ex : prévalence des ISO / 100 patients opérés
Participation à un réseau de surveillance (CCLIN SE) :
BMR, réa, bactériémies, mater, dialyse, ISO, AES…



Méthodologie
Comparaison
Transparence
BMR CCSE : évolution de l’incidence (‰JH)
des infections à BMR de 2000 à 2005
0,8
0,7
0,6
0,5
SARm
PARC
ERC
0,4
0,3
0,2
0,1
0
2000
2001
2002
2003
2004
2005
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