Il connut ensuite Suzanne Valadon, vivant avec elle
pendant deux ans, jusqu’à ce que Suzanne tenta de se
suicider parce qu’Henri ne voulait pas avoir d’enfant avec
elle. D’autres maîtresses lui succédèrent jusqu’à ce qu’il
choisira l’anonymat des prostituées pour établir des
relations avec elles, allant jusqu’à habiter pendant une
saison au Salon de la Rue des Moulins. Le monde de la
prostitution sera un des thèmes favoris de l’artiste, le
représentant toujours avec tendresse tant sous son aspect
intime que son aspect connu. Le lesbianisme sera aussi
traité par Henri de la même manière, aboutissant à des
oeuvres colossales comme “Les deux Amies” ou
“Le Baiser”. Sa situation économique aisée lui permit de
voyager en de nombreuses occasions, visitant Bruxelles,
Londres, Madrid et d’autres endroits en France.