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Laurent Gosselin
Université de Rouen
LIDIFRA, EA 4305
Le subjonctif dans les
complétives objet
Une approche modulaire
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Problèmes à résoudre
Problèmes pratiques (FLE) : quand faut-il
utiliser le subjonctif plutôt que l’indicatif ? (cf.
Cellard 1996, Delbart 2007, Damar 2009)
Problèmes théoriques :
- quelle est la valeur du mode dans la
complétive ?
- quelle est la valeur sémantique des modes
(en français, dans les langues romanes, etc.
cf. Quer 2009)
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Ce dont on dispose pour le français:
De nombreuse études de corpus écrits
(tradition scandinave; Boysen, Togeby,
Nordahl, Lagerqvist 2009)
Des corpus oraux et des enquêtes (Lachet
2010)
Un grand nombre d’approches théoriques
De très nombreuses solutions (ou variantes)
Une insatisfaction récurrente
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Trois cas de figure
A) le choix du mode est obligatoire et exclusif
(je veux + subjonctif, je constate + indicatif)
B) le choix est possible
avec différence de sens évidente (dire +
subjonctif/indicatif)
sans différence de sens évidente (« crois-tu qu’il est/soit
là ? »)
C) Usages déviants +/- tolérés (espérer +
subjonctif, permettre + indicatif; cf. Lachet 2010)
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Rôle du contexte gauche
Le verbe recteur (croire + indic., douter + subj)
La négation (ne pas croire + subj./indic.)
L’interrogation (crois-tu qu’il est / soit là ?)
Le mode impératif (supposer + indic, supposons +
indic/subj)
La construction hypothétique (« si tu crois que tu
peux/puisse le faire » Togeby 1966)
« L’attraction modale » (« quoiqu’il prétende qu’ils
sachent un peu d’Anglais » Flaubert cité par
Brunot)
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