Concours_blanc_2015

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QCM- 1 Pour l’anthropologie
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A : En France, la préférence actuelle est d’utiliser
le terme général « ethnologie », plutôt
qu’anthropologie.
B : Selon la définition de C. Lévi-Strauss, une
société est un « Groupe d’êtres humains pourvus
de la capacité à auto-reproduire leur existence
collective, en fonction d’un système de normes et
de règles pour l’action, et dont la durée de vie
excède celle de chacun des individus qui
constitue cette société »
C : A. de Broca, anthropologue, a étudié la
construction sociale du handicap.
D : La culture trouve des expressions spécifiques
selon les sociétés. Mais elle est partout présente.
E : La socialisation est un processus social, qui
par conséquent n’est pas individuel.
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QCM 2. Questions diverses :
A :Une société existe en tant qu’un ensemble
d’associations d’individus en interaction, dans la
perspective développée par Simmel, ou Weber.
B : Dans les sociétés dites traditionnelles, une
maladie peut donner lieu à une prise en charge
empirique ou rituelle.
C : Les rites de passage ont une forme parfois
binaire, parfois ternaire.
D : Selon A. Van Gennep, la phase liminaire d’un rite
de passage constitue un temps « sacré ».
E : Le passage est un rite d’initiation.
QCM 3 Sur la maladie
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A : On peut comparer la période de traitement
par dialyse à la phase liminaire d’un rite de
passage.
B : On peut comparer la période de
transplantation à la phase post-liminaire d’un rite
de passage.
C : On peut appeler « rituels conjuratoire », des
rituels pour éviter quelque chose de douloureux
ou s’en débarrasser.
D : Le traitement par hémodialyse peut
s’apparenter pour certains malades à une
expérience de maladie. L’anthropologue va devoir
modifier cette représentation.
E :Une maladie pour les individus, passe par le
filtre des représentations pour devenir leur
réalité.
QCM 4. Sur les auteurs
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A : Selon Marcel Mauss, dans les « techniques du
corps » il y a de l’apprentissage et de la tradition.
B : M. Mauss, Van Gennep, P. Bourdieu : tous
étudient un ordre social incorporé.
C : S. Fainzang a étudié la circulation de
l’information entre malades, pour construire du
savoir profane.
D : Selon S. Fainzang, la maladie est une réalité
multidimentionnelle.
E : Selon C. Lévi-Strauss, les anthropologues ont
analysé un modèle type d’itinéraires
thérapeutiques.
QCM 5 : Questions diverses
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A- Le précodage symbolique est un registre
professionnel et profane d’explication possible d’une
maladie.
B- Le précodage symbolique est un registre
professionnel et profane d’explication possible d’une
maladie, selon Evans-Pritchard.
C- La recherche de sens face à la maladie ou son
diagnostic comporte au plus 4 opérations et
questions qui leur correspondent, selon A.
Zempléni.
D-S. Fainzang a travaillé sur la relation médecin
malade pour montrer ses représentations et
logiques sous-jacentes.
E-IL y a 3 modèles principaux de relations
professionnels-patients sur les 30 dernières années
: Modèle paternaliste / Modèle de la décision
partagée/ Modèle de la décision informée.
QCM 6. Questions diverses
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A : Le « précodage symbolique » est un registre
non professionnel d’interprétation d’une maladie.
B : C. Lévi-Strauss a conduit des recherches sur
les relations médecins malades.
C : A. Zempléni a conduit des recherches sur
l’alimentation.
D : Dans la relation médecin malade, la pratique
du mensonge peut faire sens pour les médecins et
les malades.
E : Le patient éclairé et informé n’est pas toujours
pensé comme tel au cours de l’exercice des
soignants, c’est ce qu’explique P. Erny.
QCM 7 :Questions diverses :
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A : On peut penser que la socialisation
professionnelle des médecins influe sur leurs
représentations du corps.
B- Les anthropologues analysent le vécu des
individus, parfois malades, parfois pas, en
évaluant son objectivité ou sa subjectivité.
C- On peut penser que la socialisation
professionnelle des médecins influe sur leurs
représentations du risque.
D- Les anthropologues analysent des expériences
individuelles et collectives.
E- La représentation est un reflet du réel.
QCM 8. Questions diverses
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A : Pour l’anthropologie, il s’agit de comprendre les sociétés
du point de vue des structures et des acteurs qui la
composent.
B : Une norme s’inscrit dans le registre de l’immatériel mais
peut engendrer des conséquences concrètes. Notons qu’il
n’existe de normes que pour certains domaines particuliers.
C : Les représentations sociales sont des connaissances
pratiques. Ce sont des processus mentaux essentiels dans
nos vies.
D : Le principal objectif de l’anthropologie est de faire des
entretiens et des observations.
E : Pratiquer l’empathie, c’est chercher à comprendre des
pensées, des pratiques, des croyances, sans pour autant y
adhérer.
9 Sur le diagnostic de la maladie selon les cultures :
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A- La question « quelle maladie » renvoie à la recherche de
symptômes, dans des terminologies courantes pour la
biomédecine.
B- Rechercher l’agent, c’est rechercher la cause ultime
C- Rechercher la cause immédiate, c’est rechercher les
événements.
D- Rechercher la cause, c’est rechercher la cause
instrumentale ou immédiate.
E- Rechercher l’origine d’une maladie correspond à la
recherche des événements qui l’ont produite, dans les
médecines « traditionnelles ».
QCM 10 : Sur les itinéraires thérapeutiques
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A : En anthropologie nous cherchons à
reconstituer autour d’une pathologie, les
éléments structurels, conjoncturels, matériels et
immatériels qui la façonnent.
B : Conceptions endogènes et exogènes sont des
modèles étiologiques d’explication d’une maladie.
C : Le registre des conceptions endogènes
contient des représentations, pas le registre des
conceptions exogènes, basé sur le savoir médical.
D : Dans la recherche d’une cause à une maladie,
la recherche du pourquoi correspond à la
recherche de la cause efficiente.
E : La question « qui ou quoi a produit la
maladie », renvoie à la recherche de l’agent.
QCM 11 : Sur la maladie
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A : Le classement d’une affection comme maladie
est propre à chaque culture.
B : Le social intervient essentiellement dans la
séquence 2 d’un itinéraire thérapeutique : une
fois le problème qualifié, il faut lui donner un
sens.
C : Illness concerne le savoir d’un individu sur
une maladie.
D : Sickness concerne le savoir collectif sur une
maladie.
E : Disease fait appel, dans sa construction
professionnelle, au savoir du médecin.
QCM 12 : Questions diverses :
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A : Sickness et illness s’articulent toujours quand
un individu construit une représentation.
B : Les grands cadres d’une société sont d’abord
individuels avant de devenir collectifs.
C : Un rite de passage est structuré en 3 temps.
D : F. Laplantine a parlé d’excroissance
monstrueuse de la pensée pour définir le vécu
d’une maladie et ses causes.
E : Le malade est toujours doté d’autonomie ;
ses représentations en attestent, selon les
anthropologues.
QCM 13 : Questions diverses
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A : Une société est toujours étayée par des processus de
socialisation, qu’ils soient formels ou informels.
B : On peut dire que les représentations sociales sont une
manière d’interpréter un phénomène (un comportement,
une réalité quotidienne etc.), et cette manière de faire est
commune à tous les individus.
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C : Les travaux de F. Laplantine ont permis de modéliser le
processus de fabrication d’un médecin en 4 moments
principaux.
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D : Les normes, les valeurs, les rôles sont acquis, ils sont
le fruit d’un apprentissage non formel, qui se fait au travers
de nos relations aux autres.
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E : Le rite de séparation est la 1ère phase d’un rituel.
QCM 14 : Sur les rituels
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A : Le rite de séparation est un rite postliminaire.
B : Le rite de marge est aussi appelé rite
liminaire.
C : Le rite d’agrégation est aussi appelé rite postliminaire.
D : Le rite pré-liminaire correspond au rite
d’agrégation.
E : Le rite d’initiation correspond au vécu de
l’hémodialyse.
QCM 15 : Questions diverses
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A : Nous parlons de cultures au pluriel pour définir les
formes particulières, singulières d’une culture, dans un
pays particulier.
B : A travers les représentations sociales, chaque être
humain vivant en société va intégrer une part de ce qu’il vit
pour en faire quelque chose qui lui appartient, qui constitue
sa réalité.
C : Pour créer cette réalité, on a besoin de notre histoire
personnelle, ainsi que des savoirs et des croyances que
nous apporte notre environnement social.
D : Ce sont nos valeurs qui nous permettent de définir la
valeur que nous accordons à chaque acte du quotidien.
E : Les symboles sont très présents dans tous les rites.
16 Sur la dialyse et les rites
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A : Le débranchement de la personne dialysée,
après le temps de la dialyse, peut s’apparenter à
la phase de réintégration d’un rite, soit la
deuxième phase.
B : On peut dire qu’un rite de passage constitue
une manipulation symbolique du temps.
C : Ritualiser un comportement signifie,
notamment, lui donner toujours les mêmes
formes et un même déroulement.
D : Le rite d’initiation, qui concerne le vécu d’une
maladie, implique toujours l’idée de rupture.
E : P. Erny a produit des recherches sur les rites
et les mythes.
17 Sur la maladie
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A : Le fait de ressentir la dialyse comme « la » maladie, et
non l’insuffisance rénale, est lié à l’aspect « illness » du
vécu d’un problème de santé .
B : Dans les représentations individuelles, l’insuffisance
rénale terminale est abstraite.
C : L’hémodialyse et la transplantation rénale sont
notamment liées par le fait qu’elles sont le support de
représentations individuelles et collectives.
D : Les critères médicaux qui permettent de définir les
limites entre normal et pathologique peuvent être
perturbés par des représentations individuelles.
E : C’est la relation sujet pensant-maladie qui détermine ce
qu’est l’IRC pour chacun de nous.
18 Sur la relation médecin malade
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A : La relation médecin malade est toujours
asymétrique compte tenu de la distribution des
savoirs, même lorsqu’il y a de l’empathie.
B : L’hémodialyse Routine, Fardeau, Rite sont des
manières de vivre ce phénomène, mais pas de se
le représenter.
C : Le traitement par hémodialyse est toujours
assimilé par un patient à « la » maladie.
D : Médecines « modernes » et
« traditionnelles » reposent sur l’acquisition de
savoirs, hérités ou acquis.
E : A. de Broca a analysé les tensions possibles
entre « savoir » et « croire ».
19 Sur l’empathie :
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A : Pratiquer l’empathie dans la relation de soin,
c’est se mettre en situation de compréhension du
vécu du malade.
B : L’empathie est une forme de relation et un
concept.
C : L’empathie n’implique pas une forme de
confusion entre soi-même et l’autre.
D : Une caractéristique secondaire de l’empathie
réside dans la distinction entre soi et l’autre, en
parallèle avec l’expérience d’un partage affectif,
explique J. Decety.
E : En médecine, la distanciation est une finalité.
20 Questions diverses
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A : La mise à distance est une modalité positive de
l’empathie.
B : Sur le diagnostic de la maladie, rechercher les forces
actives correspondent à la recherche de la cause efficiente.
C : En anthropologie, le corps est considéré comme un
reflet du fonctionnement culturel, social, politique des
sociétés. Il est aussi considéré comme un vecteur de ces
processus sociaux.
D : Les expériences de la maladie sont en partie normées
par les attitudes des professionnels de santé. Elles peuvent
donc être analysées sous l’angle de leur part sociale et de
leur part individuelle.
E : Une anthropologie compréhensive porte attention à
l’interprétation du chercheur sur des phénomènes sociaux.
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