Du 3 au 16 mars 2003

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Joana Ornelas / Études Européennes / Français III
Revue de Presse
Du 3 au 16 mars 2003
Économie
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Le commissaire européen chargé des Affaires
économiques, Pedro Solbes, a affirmé lors d’un discours à
Barcelone que les perspectives à court terme de
l’économie européenne ne sont pas favorables. Il a ajouté
qu’il prévoit un retard dans le début de la récupération
économique. Il croit qu’il y a une grande difficulté à
estimer et prévoir les risques et les conséquences
économiques dans le cas d’une intervention militaire en
Irak.
Pedro Solbes a estimé l’intention d’ouvrir une procédure
en déficit excessif contre la France, en cas de validation
d’un déficit budgétaire 2002 dépassant le plafond de 3%
du PIB.
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Gerhard Schröder a déclaré que les règles strictes que
l’Union européenne impose à ses membres en matière de
limitation de leurs déficits publics ne devraient pas
s’appliquer de manière inflexible en période de crise.
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M.Wim Duisenberg, le président de la BCE a réaffirmé être
prêt à modifier ses taux d’intérêt en fonction de l’impact
économique d’une éventuelle guerre en Irak.
L’élargissement
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Les Maltais ont eu, le 08 mars, un référendum
consultatif sur leur adhésion à l’Union
européenne: 53,65% de oui à l’adhésion.
Le Premier ministre nationaliste, Edward
Fenech Adami, a décidé de provoquer des
élections législatives le 12 avril à Malte afin de
capitaliser politiquement sur la victoire du oui
au référendum consultatif.
Malte doit signer le 16 avril à Athènes le traité
d’entrée dans l’UE.
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Le parlement européen menace de retarder la
signature du traité d’adhésion des 10 nouveaux
membres de l’UE prévue le 16 avril à Athènes.
La réunion de la dernière chance entre les chefs
des deux communautés (chypriote grecque et
chypriote turque) en vue de la réunification de
l’île de Chypre, a échoué. La candidature de la
Turquie à l’entrée dans l’UE pourrait en pâtir.
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La Commission européenne a évoqué la
perspective d’unir à l’Union européenne des
pays allant de la Russie au Maroc en passant par
l’Ukraine et Israël dans une zone de libre
échange.
Divisions au sein de l’UE sur
l’Irak
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Le chancelier allemand Gerhard Schröder et le chef du
gouvernement italien Silvio Berlusconi n’ont pu que
constater leurs divergences sur l’Irak, le 06 mars à
Brême, mais ont affirmé ensemble leur responsabilité
dans la fondation d’une nouvelle Europe.
Le premier ministre français , Jean-Pierre Raffarin a mis
en garde ses partenaires européens contre le risque
d’une division qui ferait le jeu des États-Unis. Il a appelé
les Quinze à « dialoguer ».
La crise irakienne est « incontestablement la première
épreuve de la grande Europe », a constaté Romano
Prodi en regrettant que les Européens aient échoué à
trouver une position commune sur ce dossier.
Politiques communes
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Les ministres européens de la défense, réunis à Athènes,
ont tenté montrer qu’en dépit de la crise irakienne et de
leurs divisions, L’UE est en mesure de franchir les étapes
inscrites au calendrier de sa politique européenne de
sécurité et de défense (PESD).
Le référendum prévu en Grande-Bretagne sur
l’adoption de l’euro ne devrait pas être organisé cette
année. Un abandon de la livre pour la monnaie unique
n’interviendrait alors pas avant 2006.
Religion
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La France ne souhaite pas « rouvrir la boîte de
Pandore » d’une référence à l’héritage religieux de
l’Europe dans la future Constitution de l’Union
européenne.
La ministre déléguée aux Affaires européennes a
rappelé la détermination de Jacques Chirac à «tenir le
cap de la laïcité ». Elle a présenté la laïcité comme le
système le plus éthique et le plus efficace pour traiter
avec égalité tous les citoyens et toutes les religions dont
ils se réclament.
Sources
 Le monde
 Le soir
 L’express
 Actualité européenne
 Tageblatt
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