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SIMON SELLIEST
FAUT-IL CROIRE
A
A L'ASTROLOGIE
15 mai 2009
V2.0
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Présentation
Depuis longtemps déjà, il nous "trottait dans la tête" de faire une étude sur le
thème de l'astrologie, afin d'essayer de faire comprendre ce qu'elle était réellement
dans sa nature profonde et surtout ce qu'elle n'était pas.
Un peu par manque de temps, et beaucoup par "paresse intellectuelle", nous ne
nous étions jamais attelé à cette tache, la sachant considérable pour le peu de
résultat à en attendre in fine sur l'opinion de ceux "qui n'y croient pas"..
En effet, les détracteurs, surtout ceux de mauvaise foi, ne changerons pas leur
opinion à la lecture d'une telle étude – si toutefois ils la lisent, ce que nous
doutons fort-. Car avant de se demander si on peut croire en l'astrologie, il
convient de l'étudier d'une manière très approfondie et de la pratiquer longtemps.
Cela demande des années d'études souvent ingrates, surtout aux débuts, parsemés
d'échecs peu flatteurs, beaucoup d'humilité, presque toujours une remise en
question profonde de ses connaissances acquises (surtout celles que l'on a pu
obtenir dans les universités ou dans quelques écoles supérieures, dans lesquelles, il
faut bien reconnaître, nous avions déjà suer sang et eau pour acquérir de
magnifiques diplômes du 3° cycle ou même quelques doctorats, faisant ainsi la
joie de toute notre famille….). Revêtir l'humble cape de l'astrologue, et surtout
celle du Philosophe hermétique qui lui est associée, exige presque toujours de boire
une coupe amère jusqu'à la lie. Alors dans ces conditions, pourquoi, ceux "qui n'y
croient pas" iraient se lancer dans une telle aventure pour essayer de prouver ce
dont ils sont déjà intimement persuadés ????
Quand à ceux "qui y croient", ils resteront très surement à demander à cette
"Vieille Dame", des choses qu'elle est bien incapable de donner, comme des
prévisions à court terme. Rares sont en effet ceux qui acceptent de transcender
leurs besoins primaires, et de franchir un autre niveau de conscience, afin de se
demander quelles pourraient être les raisons profondes de leur séjour sur Terre.
Nous en serions donc resté là encore très longtemps, si nous n'avions découvert
sur un site Internet, une étude de M. Roger Perez intitulée "Pourquoi je ne crois
pas à l'astrologie".
Bien entendu nous l'avons lu, et même étudié de près, et de ce fait, il nous a
semblé que la moitié de notre étude était ainsi déjà faite…. Il nous suffisait de
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reprendre les arguments de M. Roger Perez et de les développer avec une autre
vision des faits, et surtout sur un mode moins péremptoire. Car en ce domaine
comme en bien d'autres, il ne faut livrer les résultats de ses recherches qu'avec
modestie et humilité, car l'Histoire a déjà souvent tourné en ridicule, avec le recul
de quelques décennies ou de quelques siècles, les idées les plus "avancées" et les
plus pertinentes, quel qu'en soit le domaine d'application. Des exemples en seront
d'ailleurs donnés tout au long de ce texte.
Afin d'éviter toute polémique et surtout tout malentendu, il nous semble utile de
préciser ici même et avant toute chose, un certains nombre de points :
Nous ne connaissons pas M. Roger Perez, nous ne l'avons jamais rencontré
de près ou de loin, et nous ne le soupçonnons ni d'insuffisance
intellectuelle, ni de mauvaise foi, ni de volonté de nuire à quiconque.
M. Roger Perez est surement un spirite convaincu, tout comme nous le
sommes, et s'il est un chercheur honnête et sincère – un "chercheur de
vérité" comme le dit A. Vincent au début de son livre : "Le spiritualisme
expérimental" -, il ne pourra pas se sentir offusqué si nous ne sommes pas
du même avis que lui.
Nous respectons son point de vue, qui est parfois le notre, ce que nous ne
manquerons pas de souligner au moment opportun, et ne cherchons pas à le
convaincre du contraire de ce qu'il nous parait être parfois une erreur
d'interprétation des faits réels. A chacun sa voie, à chacun ses recherches, à
chacun ses certitudes et ses erreurs. Nous en avons fait suffisamment,
dans cette vie et dans d'autres pour ne surtout pas nous ériger en parangon
de vérité. D'autant, qu'il est bien connu, dès que l'on progresse un tant soit
peu dans la gnose, que la "Vérité" n'est jamais que relative (exemple de la
ligne droite considéré comme le plus court chemin entre deux points en
géométrie plane, mais pas en géométrie sphérique…), et que ce qui est
"vrai" aujourd'hui, ne le sera pas forcément demain et risque fort d'être
rejeté comme absurde après demain… ou dans quelques siècles.
Pour la commodité de l'étude, nous avons donc repris le texte de M. Roger Perez
dans son intégralité (écrit ici en Arial noir) et nous y avons intercalé nos
commentaires (ici en Monotype Corsiva bleu).
Qu'il en soit remercié ici, de nous avoir épargné bien des heures de travail et de
nous avoir fait sortir de notre apathie.
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Faut-il croire à l'astrologie ?
ROGER PEREZ. - Astrologie, mot magique, moyen simple qui de nos jours
fait le bonheur des libraires et des éditeurs afin de satisfaire une foule d'esprits
inquiets pour leur avenir, celui de leurs enfants face à l'angoissante question
du "de quoi sera fait demain ?"
Le choix ne manque pas : il y a l'astrologie aztèque, babylonienne, chinoise,
égyptienne et occidentale. L'astrologie prétend, du moins ce sont les
astrologues qui le disent, avoir deux possibilités, la caractérologie et la
prévision. Elle prétend voir les grandes lignes de la destinée. Les auteurs
modernes qui se veulent les défenseurs d'une astrologie renouvelée, rajeunie
et efficace, emploient un qualificatif pour ce qui concerne la méthode
prévisionnelle, c'est le mot transit, qui signifierait l'interprétation du "climat"
produit par une planète lorsque dans son mouvement céleste elle se trouve en
aspect avec la position d'une autre planète dans le plan natal
SIMON SELLIEST. – [Nous supposons que le terme de "plan natal" signifie
"positions apparentes des planètes sur le zodiaque par rapport à la position de la
personne, sur Terre, au moment de sa naissance", ou dans le jargon astrologique :
"thème natal"" ou "carte du ciel de naissance".]
ROGER PEREZ. - L'on affirme ainsi avec une conviction déconcertante qu'en
fonction de la vitesse de leur révolution, seuls Jupiter, Saturne, Uranus,
Neptune et Pluton jouent le rôle d'émetteurs. Cette vérité posée sans aucun
autre préambule ou démonstration pour l'esprit qui cherche à comprendre
suffit pour continuer à affirmer que les planètes rapides joueraient un rôle de
catalyseurs, et leurs influences sont à moduler et à interpréter en fonction du
thème astral. Il faut avoir, il est vrai, les yeux de la foi en science astrologique.
SIMON SELLIEST. - [En fait cette habitude de considérer les planètes lentes
(Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton) comme émettrices vient du fait
que "restant plus longuement sur un point sensible de la carte du ciel de
naissance, correspondant à la position qu'une planète occupait au moment de la
naissance, elles ont plus d'opportunité d'y apporter leurs influences, bonnes ou
néfastes. Les planètes rapides ne sont en fait considérées comme "catalyseurs" que
lorsque qu'elles passent en transit, par conjonction ou par aspects, sur la position
apparente déjà occupé par une planète lente et symbolisée par une position sur
cette carte du ciel de naissance. Elles agiraient en fait à la manière d'un
rayonnement intermédiaire entre celui des planètes lentes et celui de la personne
concernée. Il est vrai que cela repose sur une hypothèse non scientifique, mais
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l'étude de la réalité des faits démontrent parfois, et nous insistons sur le terme
"parfois", que cette action se vérifie.]
ROGER PEREZ. - L'astrologie selon Mara Maudrac ne serait pas, en
définitive, une science mais un art, elle n'aurait aucune prétention divinatrice,
par contre elle tenterait de prévoir.
Sage et prudente définition qui n'est pas toujours identique, d'un astrologue à
un autre. La prudence de certains astrologues peut s'expliquer en raison des
échecs retentissants concernant les prévisions astrologiques qui jalonnent
toute l'histoire de l'astrologie. Ils ne sont pas légion mais il faut tenir compte
d'une évolution dans la pensée de ceux qui veulent donner à l'astrologie une
nouvelle image de marque, en la présentant comme un moyen de se
connaître soi-même, ainsi que les autres. Mais n'y a-t-il pas, pour ce faire, des
moyens plus simples et plus efficaces ? C'est la question que je leur pose et
qui à mes yeux est capitale. Car dès lors que l'astrologie n'aurait que ces deux
objectifs, pourquoi chercher des complications aussi inouïes qu'irrationnelles ?
SIMON SELLIEST. – [irrationnelles ou pas encore comprises ? De même, dans un
autre ordre d'idées, l'évolution et les découvertes de la psychiatrie, de la
psychologie, et autres sciences médicales sont, somme toute très récentes. Il y a
encore quelques décennies, les psychiatres soignaient les "fous", comme on les
appelait alors, par des douches d'eau froide et des gifles…Et ce qui est curieux,
c'est que personne de nos jours ne le leur reproche. Ainsi, ce que l'on admet pour
les uns, il faut bien l'admettre pour les autres.]
ROGER PEREZ. - Le mouvement des mondes dans les cieux ne leur
appartient pas en propre mais est dû à l’éther où ils glissent et qui est l’âme et
la substance même de l’infini, la seule qui occupe tout entier et qui comme lui
n’eût jamais de limites dans l’espace et dans le temps.
Maurice Maeterlinck
Néanmoins, l'astrologie, dans sa raison d'être, considère et pense que les
astres ont une influence sur notre comportement, notre destin, et que ce
destin est lisible dans le thème astral, la carte du ciel dressée pour l'instant de
la naissance d'une personne montrant la position des planètes dans les signes
zodiacaux
SIMON SELLIEST. – [Un ancien adage astrologique dit : "Les astres proposent
et l'homme dispose"…. La loi du Libre arbitre qui nous est chère, à nous spirites,
n'avait pas échappé aux anciens astrologues !!!]
ROGER PEREZ. - C'est à partir de cette carte qu'on interprète l'horoscope du
natif. Le mot horoscope était à l'origine synonyme d'ascendant
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