ombres, de couleurs très foncées ce qui attire le regard, et un cheval blanc qui est
comme courbé devant César. Au deuxième plan, à gauche, on peut voir trois
hommes qui regardent la scène centrale, les mains sur les hanches, ils sont habillés
de couleurs froides et font penser à des Egyptiens. En représentant ces hommes, le
peintre a voulu montrer qu'ils étaient importants. Ils se trouvent devant un temple
avec des colonnes et une fresque représentant des femmes, en marbre de couleur
froide qui ressemble beaucoup au temple de Vestale à Rome. Dans ce temple, il y a
des musiciens qui soufflent dans un cor pour accueillir César. Au milieu, on
distingue Théotode qui regardent César, à genoux, présentant dans un plateau la tête
coupée de Pompée. On remarque qu'il se trouve en plein milieu du tableau. C'est
donc le sujet principal. Cette représentation est assez horrible car on peut voir du
sang autour de la tête. Derrière Théodote, se trouvent des personnes ainsi qu'un
chien, qui assistent à la scène et qui regardent elles aussi en direction de César.
L'homme, à droite, habillé en rouge, est César. Il se tient droit, la tête haute. Il
ressemble à une statue antique : bras surélevé, jambe en avant. Il est habillé d'une
toge rouge qui crée un effet de mouvement et d'une armure romaine. Le fait de le
mettre en rouge montre que c'est le personnage le plus important de ce tableau. De
plus, tous les regards sont tournés vers lui et les personnages sont soumis devant lui.
Derrière lui, on peut voir son armée brandissant les enseignes de toutes les légions.
Ceci montre qu'il a le pouvoir militaire. Au troisième plan, il y a des monuments qui
font penser à ceux de Rome alors que la scène se passe en Egypte, et, il y a le ciel
bleu avec des nuages.
Les traits du dessin sont assez flous.
Lignes directrices.
Le peintre a voulu
montré la puissance de
César en mettant toute les
lignes dans sa direction.
Les ombres sont plutôt vers l'avant car la lumière vient de derrière les
monuments. Il a mis ces ombres inquiétantes pour montrer l'horreur de la scène.
Analyse :