SYSTÈME CARDIO-VASCULAIRE – Embryologie cardiaque : formation du cœur
Le cœur au cours de l'évolution :
•Insectes : le cœur est un tube qui bat dans la partie dorsale, c'est un système ouvert.
•Vertébrés primitifs : on retrouve le cœur chez la larve.
•Poissons : le cœur possède un seul ventricule et une oreillette
•Reptiles : le cœur possède un ventricule et deux oreillettes
•Souris : le cœur est semblable à celui de l’humain.
•Êtres humains : on essaie aujourd'hui de le remplacer (cœur artificiel)
Le cœur est une pompe à quatre cavités reliées entre elles par des valves. Ce n'est pas qu'un muscle, il est
composé de différents types cellulaires :
•des cellules de conduction : cellules pacemaker et cellules de Purkinje
•des cardiomyocytes
•des cellules épicardiques
•des cellules endocardiques
•des muscles lisses autour des gros vaisseaux
•des fibroblastes à l'intérieur du myocarde
Les cardiomyocytes sont composés d'actine et de myosine, ils se contractent de manière automatique et
autonome. Ils sont reliés entre eux par des jonctions gap, des desmosomes et des connexons, ce qui permet la
coordination de la contraction et une transmission des impulsions électriques très rapide.
B. Les cardiopathies congénitales
Le 14 février, outre la Saint Valentin, est aussi la journée nationale des cardiopathies congénitales. Le prof nous
invite à contacter des associations d'anciens médecins et de cardiologues pour participer à cette journée
nationale.
L'incidence des cardiopathies congénitales est très importante : environ 8 naissances sur 1000 (presque 1 % des
naissances) soit 6 milles nouveaux cas par an.
Cardiopathies congénitales
Incidence
pour 10 000
naissances
Communication inter-ventriculaire (CIV)
– Membranaire
– Musculaire
9,9
4,7
Sténose Pulmonaire 3,8
Canaux atrioventriculaires (CAV) 3,6
Communication inter-auriculaire (CIA) 3,2
Transposition des gros vaisseaux (TGV) 2,6
Tétralogie de Fallot 2,6
Défauts de latéralité 1,4
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