Diapositive 1 - Jacky Questel

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Je ne veux pas faire preuve de chauvinisme. Enfin, du
moins, de trop de chauvinisme ! Car je suppose que ces
magnifiques fleurs, que nous foulons aux pieds sans
même leur accorder un regard, parfois, se retrouvent
dans beaucoup de régions de toutes les montagnes du
monde… Mais trouvent-elles ailleurs un aussi beau
ciel, une aussi claire luminosité pour les mettre en
valeur que dans mon Béarn ?
Merci en tout cas à Marie-Paule ROC de nous ouvrir
les yeux et le cœur, dans un merveilleux livre
"montagnes en fleurs", aux Editions Libris.
Ce livre contient bien d’autres merveilles, textes ou
dessins, et je vous engage vivement à vous le procurer !
Je vous garantis des heures de belles évasions au fil
de ces pages !!!
Avez-vous reconnu cette belle fleur semblable à des gouttes de
soleil ?
Et oui, c’est le pissenlit, traqué sans pitié par les jardiniers du
dimanche sur leurs pelouses. Alors, leurs pelouses deviennent
tristes et nues, froides, impersonnelles, juste un peu plus lisses ou
un peu moins belles que celles du voisin…
L’EPILOBE
Cet Epilobe porte un surnom
charmant : laurier de Saint Antoine.
Vous l’avez vu en été égayer en touffes
compactes le bord de vos sentiers et
chemins, ou les clairières de vos piquenique, jusqu’à environ 500 mètres
d’altitude.
Non, ce n’est pas un véritable
alpiniste, mais il illumine si joliment
nos promenades d’été !
Le sainfoin ou Esparecette des montagnes
Nous montons tout doucement, et, vers les 1 400 M, nous trouvons cette
belle plante, que les troupeaux affectionnent particulièrement, et qui est
bien plus colorée que le sainfoin de nos plaines. Ses touffes rose vif
égayent joliment les prairies aux sols plutôt secs.
Centaurée des montagnes
Bien sûr, vous avez reconnu cette fleur, si
proche des bleuets qui ont presque
complètement disparu de nos champs de
blé. Les coquelicots reviennent, peut-être les
bleuets reviendront-ils aussi ?
Plusieurs espèces de centaurées fleurissent
nos prairies, surtout les terrains de fauche.
Elles poussent aussi très bien dans nos
jardins. Mais attention ! Ne saccagez pas
nos montagnes pour fleurir vos jardins !
Nous trouverez des plants de bleuets, très
bien adaptés à vos besoins, dans toutes les
jardineries !
Le narcisse
Lui aussi, vous l’avez reconnu. Il
fleurit si somptueusement nos jardins,
au printemps ! Il arbore parfois des
formes compliquées, des fleurs
énormes…
Mais le délicat narcisse des
montagnes,
dont
les
fleurs
ressemblent à des vols de papillons
blancs posés sur le vert laiteux de
leurs feuilles, les avez-vous admirés
chez eux, dans les prairies humides,
dans les pentes des vallons, qui
deviennent au printemps tout blancs
de fleurs ? On ne sait plus s’il a neigé
de blancs flocons ou s’il a fleuri de
blanches fleurs…
LA JONQUILLE
C’est également une fleur de
printemps, qui fleurit jusqu’à 2 200 m
d’altitude.
Marie-Paule Roc note dans son livre
que les Grenoblois, les dimanches de
printemps, montent en cueillir des
brassées à Chamonix ou au sommet
du Charmant-Sou en Chartreuse.
Mais, grâce à leurs bulbes
solidement ancrés dans la terre, les
jonquilles ne semblent pas menacées
de disparition.
LES TROLLES
Ces gouttes de soleil, ces
globes de feu, sont de la
famille des renoncules.
Fleurs
de
printemps, ils
choisissent avec coquetterie les
tapis de narcisses qu’ils
dominent et dont la laiteur
blanche les met si bien en
valeur.
Mais de grâce, ne les cueillez
pas ! Sitôt coupés de la terre
nourricière, les fleurs pleurent
de tous les pétales…
Regardez ! Ne veut-il pas mieux admirer toutes ces beautés là où
Dieu les a faites fleurir , pour notre plaisir et sa plus grande
gloire ?
Cette plante magnifique, et
hautement protégée, est
proche des chardons, et, si
vous êtes aussi ignorants
que moi, vous l’avez peutêtre appelée ainsi.
C’est
un
excellent
baromètre : on la cloue sur
la porte de la grange et , si
elle se ferme, la pluie n’est
pas loin !!!
La Carline
Je ne sais pas s’il diffère de nos crocus de plaine…
J’avoue mon ignorance ! Il étoile les prairies alpines, vers les 2 200
mètres. Comme beaucoup d’autres fleurs, il s’ouvre le matin et se ferme
le soir. Mais il a une particularité : il fleurit en touffes , offrant un
panachage de fleurs mauves et blanches.
C’est une des premières fleurs du printemps, se dressant parfois audessus des dernières plaques de neige.
Les crocus
La soldanelle
Cette plante vivace, cousine des
primevères, pousse dans les
prairies longtemps enneigées.
Marie-Paule Roc nous explique
que les petites feuilles rondes
situées à la base de la plante
absorbent la chaleur filtrée à
travers la neige, la faisant
fondre.
La fleur peut alors se redresser.
Pensées des Alpes
Les pensées et les violettes
sont toutes deux du genre des
violacées.
Ces pensées de montagne
sont munies d’un éperon
particulièrement
développé.
Elles sont généralement
violettes, parfois jaunes ou
blanches.
Dans le massif alpin des
Ecrins, elles ont mélangé
leurs couleurs : jaunes, ou
blanches, ou violettes, mais
aussi tous les panachages
possibles
de
ces
trois
couleurs.
Malgré ce nom exclusif, on
en trouve aussi dans nos
Pyrénées ! Et sans doute
sur bien d’autres pentes de
vos montagnes !
Comme vous êtes très futés,
d’après son nom, vous avez
deviné qu’elle fleurit au
printemps !
Très robuste, elle fleurit dès le
mois de mars, jusqu’à 4 000
mètres d’altitude, et on en
trouve parfois encore au mois de
septembre !
Le plus souvent en touffes, elles
attirent l’attention par le bleu
saphir intense de leurs corolles,
qui est si difficile à reproduire à
l’aquarelle !
Gentiane
printanière
Aquarelles extraites du beau livre de Marie-Paule R, qui m’a été
offert par Bernadette Gossein, que je ne remercierai jamais assez.
Documentation puisée dans ce même livre, textes de Jacky
Musique : "Groupe suisse Alphornkonzert"-" La vraie beauté du cor des
Alpes" - Karnser Michel.
Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
[email protected]
http://jackydubearn.over-blog.com/
http://www.jackydubearn.fr/
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