Galopade dans la Plaine de la Trousse

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Galopade dans la
Plaine de la Trousse
Le plateau de l’Orxois offre un paysage constitué d’une
succession d’horizons formés de vallonnements prononcés
et de massifs boisés.
D’une seigneurie au hameau !
Le nom de Vendrest viendrait du gaulois vindo, blanc,
en effet le sol y est calcaire. C’est en 1134 qu’apparaît la
première citation de la localité. Vendrest et son écart Chaton
sont réunis à la commune voisine Rademont en 1839.
L’église Saint-Julien et Saint-Jean-Baptiste remonte au
12e siècle, elle comprend un imposant clocher porche carré,
coiffé en bâtière. En 1832, l’épidémie de choléra fit une
centaine de victimes sur les 500 habitants que comptait
le village. Le cimetière, encore visible sur le talus derrière
l’église, devenu trop petit fut alors déplacé. Jusqu’au milieu
du 18e siècle, entre l’ancien cimetière et l’église se trouvait
le presbytère, transformé au départ du curé de la paroisse,
en maladrerie puis en ferme. La structure des bâtiments
est restée inchangée ; le passage entre la ferme et l’église
existe encore. Face à l’église, la fontaine aux gueules de
lions date de 1880. Le hameau de Chaton, cité dès 1184,
pourrait venir du Gaulois cattos ou du latin cattus : le chat.
Face à la ferme, à l’angle de la cour Verte nichée dans le
mur, la statue de saint Vincent témoigne du passé viticole
de la vallée du ru de Chaton ; au 19e siècle les vergers ont
remplacé la vigne. Dominant la jolie vallée du ru de Chaton,
le lavoir ressemble à une halle. Il est couvert d’un toit à 4
pentes soutenu par des piliers de bois dont celui du centre
est dans l’eau. Au 17e siècle, une moitié du fief de Chaton
appartenait à l’abbaye royale de Jouarre et l’autre, au duc de
Tresmes ; la ferme des Sept Sceaux en était probablement
la ferme dîmière.
Sur les hauteurs de Cocherel
Vers 1140, apparaît la première mention écrite de Cocherel.
Le nom viendrait de coc ou cuc signifiant la hauteur ; Cocherel
culmine à 192m. Le château de la Maison Neuve, construit
en 1866, était une maison bourgeoise, c’est un notaire
parisien qui fit ajouter la tour et les ailes. Restauré en 1980,
il est la propriété de la ville de Fontenay-sous-Bois. Dans le
parc de 8 ha qui l’entoure on remarque des trous de 2 à 4 m
de profondeur, liés à une extraction locale de gypse. Ceuxci donnent une allure particulière au sous-bois.
L’église
actuelle, construite en 1777, à l’emplacement d’un édifice
plus ancien, se caractérise par un plan basical. Un puissant
clocher carré se dégage de la façade occidentale. Au
19e siècle, l’église abritait une vingtaine de reliques. De 1773
à 1864 les évêques de Meaux autorisèrent une procession
solennelle. L’église doit son mobilier à deux de ses curés :
les abbés Tronchet et Aubert.
Différents lieux de puisage
de l’eau si précieuse jalonnent le chemin. Là, le bras d’une
pompe à Chaton, ici un puits du "Pays de l’Ourcq" couvert
d’un dôme conique enduit au plâtre, ailleurs la trace datée
de 1863, d’une borne fontaine à Crépoil.
Au milieu des
champs, près d’une station de pompage abandonnée, une
croix de chemin en fer forgé, elle rappelait au voyageur son
appartenance à la chrétienté. Peut-être sorties de l’imaginaire
d’un artisan local, les croix de fer forgé dateraient de la
Restauration. Paroisse au 17e siècle, Crépoil et le château
de La Trousse dépendaient d’Ocquerre et le 11 décembre
1842 seul le hameau est rattaché à Cocherel. Sur la place,
l’école témoigne d’un passé pas si loin !
De la Trousse à Rademont
Le château de La Trousse fut édifié au début du 17e siècle,
dans un parc de 40 ha par Sébastien le Hardy ; restent de cette
époque les communs. Avant 1750, La Trousse appartenait
à Jacques dal Pozzo, marquis de La Trousse. Après avoir
changé plusieurs fois de propriétaire, La Trousse se trouva,
vers 1829, entre les mains de spéculateurs qui en vendirent
les matériaux. L’emplacement du château fut remis en
culture. Le château actuel fut construit sur l’emplacement du
dernier par Charles-Victor Baudon, comte de Mony-Colchen.
Il fut autorisé, en 1870, à relever les noms et les titres de
son oncle le comte Colchen.
Des saules têtards bordent
le chemin. Cette taille en têtard évite la fragilisation du
tronc. En 1839, la commune de Rademont est réunie à
Vendrest. L’origine de Rademont viendrait de Rapidus mons,
raide mont.
Un aménagement fort judicieux au lavoir de
Rademont ! La source captée dans le talus donne l’eau aux
villageois, elle se déverse dans le bassin du lavoir pour la
lavandière, puis le trop plein alimente un abreuvoir pour les
troupeaux de vaches, avant de se rejeter dans le ru de Chaton.
A Vendrest pas moins de trois lavoirs. Le lavoir de la
rue à l’Eau se distingue par la couleur bleue des poteaux
qui soutiennent le toit et des grilles protégeant les
ouvertures ; autrefois les grilles des propriétés du roi étaient
de cette couleur. Les deux autres lavoirs se situent rue de la
Bidonne et rue Mousseau, leurs sources alimentent aussi une
fontaine ou un abreuvoir.
Pour découvrir l’ensemble des boucles à parcourir consulter le site du Conseil général de Seine-et-Marne - www.seine-et-marne.fr
Direction de l’eau et de l’environnement - 145, quai Voltaire 77190 Dammarie-les-Lys - Tél. : 01 64 14 76 19 - Fax : 01 64 14 76 65
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Galopade dans la
Plaine de la Trousse
Boucle de 13 km - 3 h 15
Boucle nord : 7,2 km
Boucle sud : 11 km
Départ de Vendrest
place de la Mairie
Monter la rue de la Recette en haut de la place, au bout
traverser la rue Julienne, partir à gauche, puis prendre la 2e rue
à droite rue de la Podée, continuer tout droit par le chemin ;
à la route à gauche. Prendre le 2e chemin à droite vers le bois,
le monter sur 800 m, puis à l’intersection prendre à droite en
longeant la clôture jusqu’à la route, prendre à droite. À l’entrée
de Chaton, partir à droite dans le chemin, au bout à gauche,
à la rue à gauche. Suivre la rue de la Forge et
à la fourche
ou
- prendre à gauche, poursuivre dans la rue de la
Marmoulée et tout droit sur 1,5 km. À la route D 401, traverser
(prudence) et entrer dans Cocherel. Au carrefour, direction
La Ferté-sous-Jouarre.
Suivre tout droit sur 300 m ; puis à
droite rue de Normandie, après le N°10, traverser l’aire agricole
pour entrer dans le bois en longeant le parc. Au bout traverser
la rue et en face, à la rue à gauche
et suivre la rue du Gué
Mathieu ; 300 m plus loin à gauche rue de Fleurigny. Suivre la route,
après le pont à gauche
; à l’intersection de chemins à droite.
À la route entrer dans Crépoil. Au bout de la rue de la Source
à droite, suivre la rue Saint-Leu jusqu’au château de la Trousse .
Partir à droite dans le chemin en herbe. À l’intersection monter à
gauche ; à la route traverser (prudence) et en face, tout droit sur
2 km. Traverser le hameau de Rademont. Après le ru , monter
à droite sur 30 m puis, à gauche route de Vendrest ; tout droit sur
1,2 km. Entrer dans Vendrest
et retour au départ.
AR au lavoir de Chaton : après l’arrêt de car descendre à droite
Retour à Vendrest : après l’arrêt de car descendre à droite,
poursuivre dans le chemin tout droit sur 1 km, puis appuyer à
droite, à la route à gauche ; traverser Rademont et à droite route
de Vendrest.
AR au lavoir de Vendrest : à 50 m dans la rue de l’Eau.
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